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CONFERENCE SUR LA FAMILLE DONNEE AU FORUM DES JEUNES, A LA CITE DON BOSCO, SELON LE MESSAGE DES EVEQUES DU CONGO

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Théologie

 

 

Résumé:

 

La famille en général, plus particulièrement la famille africaine, connait des transformations graves dues aux changements rapides que connait toute la société (Jean Paul II, Exhortation Apostolique, Familiaris Consortio, n.1). En effet, l’évolution rapide du monde dans le domaine de la technologie, poussée parfois par certains courants, soulève des théories qui remettent en cause les valeurs familiales traditionnelles. C’est ainsi qu’à la vision traditionnelle de la famille conçue comme l’union entre l’homme et la femme s’opposent des tendances modernes qui ont pour but de porter atteinte aux valeurs de la famille considérée par l’Eglise comme «cellule vitale de la société » et «Eglise domestique» (Benoît XVI, Exhortation Africae Munus), nn.42-46).

 

C'est dans ce sens que, les Pasteurs de l’Eglise du Christ qui est au Congo, à la suite du Saint Père François (Lettre encyclique, Lumen fidei, n.73), ont voulu nous faire parvenir ce texte pour souligner avec insistance le bien-fondé de cette institution divine qu’est la famille. D’ailleurs, vu l’importance voire la pertinence de l’argument, le Pape François a voulu, à la sortie de l’année de la foi, centré son attention au thème de la famille. Si bien qu’une Assemblée extraordinaire a été organisée à Rome en octobre 2014 en vue de préparer l’assemblée ordinaire du synode des évêques de 2015 sur la famille. Au niveau de la sous-région, le même thème a été choisi comme guide de toutes nos réflexions. Il y a eu à Libreville, en novembre dernier, un congrès régional sur la famille comme préambule à la grande Assemblée plénière qui a eu lieu, ici chez nous, à Brazzaville, en juillet passé.

 

A cet effet, pour bien réussir ce pari qui concerne notre église locale, comme pays organisateur et pays qui accueillait, et pour bien préparer cette rencontre internationale dans nos communautés, les évêques nous avaient envoyé ce un texte sur la famille qui avait fait l'objet de la catéchèse dans les paroisses.

 

Il en est ressorti qu'il fallait tous,  encourager le mariage chrétien et pousser les jeunes gens à aimer la famille et à former une famille selon le dessein de Dieu et les enseignements de l’Eglise. Car la « famille est la route de l’Eglise, la première et la plus importante : c’est une route commune, une route dont l’être humain ne peut s’écarter. En effet, il vient au monde normalement à l’intérieur d’une famille ; on peut donc dire qu’il doit à cette famille le fait même d’exister comme homme »  (Jean-Paul II, Lettre aux familles,  n°2).

 

Selon le message des évêques sur la Famille à l'issue de la 42ème plénière de la CEC, nous retenons, entre autres, neuf points clés pour parler de la famille  en Afrique et en terre congolaise : la famille comme projet de Dieu, la famille comme vocation de l’homme et de la femme, la famille comme une institution sacrée, la famille comme sanctuaire de paix et de bonheur, la famille comme lieu de prière et d’adoration, la famille comme lieu de pardon et de réconciliation, la famille comme lieu de témoignage et d’évangélisation, la famille face aux épreuves de la vie.

 

 

Abbé Daleb MPASSY

Secrétaire de Mgr Louis PORTELLA

Chancelier du Diocèse de Kinkala

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PROGRAMME DU 3ème FORUM DIOCESAIN DE LA JEUNESSE CATHOLIQUE

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

Date : du 6 au 8 Février 2015

 

Lieu : Cité Don Bosco

 

Vendredi 6 février 2015

 

14h00 : Rassemblement à la paroisse Saint Rita.

14h30 : Contrôle des présences

15h00 : Prière

15h30 : Départ pour la Cité Don Bosco

16h00 : Arrivée et installation

18h00 : Instructions et Présentation des délégations

18h30 : mise en place des sous commission

19h00 : Repas froid tiré du sac

20h00 – 21h30: 1ère Communication : « La Famille Congolaise et le dessein de Dieu : Défis, enjeux et perspectives pastorales. (Lecture et commentaire du message des Evêques du Congo sur la famille) Orateur : Abbé Daleb MPASSY

21h30 : Prière

22h 00: Récréation + Bain

23h30 : Couvre feu

 

Samedi 7 février 2015

 

05h45 - 06h30 : Réveil + douche

07h00 - 07h45 : Messe

07h45 - 08h15 : Petit déjeuner

08h30 - 09h30 :2ère Communication « Enfants et Jeunes catholiques, consolidons la Famille ». Orateur : Père Sylvain BAMANA,

09h30 - 10h30 : Carrefour et mise en commun

11h30 - 11h15 : pause

11h15 - 12h30 : 3ème Communication : « Jeune de Brazzaville, prépare ton projet de mariage, afin de bâtir une famille chrétienne » Orateur : Couple NIOLI

12h30 – 14h00 : Angélus +Repas

14h00 - 15h00 : Pause 15h00 -

17h00 : Projection + débat (Fr Paul Marie NSAKALA, SDS)

17h00 - 18h00 : Préparatif de la 30ème Journée Mondiale de la Jeunesse.

18h00 - 20h00 : Adoration + confession

20h00 - 21h00 : Souper

21h00 - 22h30 : Soirée culturelle

22h 30 : Bain +Coucher

 

Dimanche 8 février 2015

 

05h45 - 06h30 : Levée + douche

07h00 - 08h30 : Petit déjeuner + propriété des lieux

08h30 – 09h30 : Evaluation

09h30 : Départ pour la paroisse Saint Esprit de Moungali

11h00 - 13h00 : Messe de clôture

13h00 - 15h30 : Repas communautaire

15h30 - Fin de l’activité.

 

NB : - Prévoir une Bible, un stylo + cahier, un trousseau de toilette, des draps.

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Homélie du 4ème dimanche du temps ordinaire 01er Février 2015

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Homélies et méditations



Frère et sœurs,

Revoyons ensemble le contexte  de l’évangile de ce jour. Jésus vient d’appeler les premiers disciples. Ensemble ils pénètrent à Capharnaüm. Ils vont l’entendre enseigner pour la première fois, à la synagogue, le lieu de réunion de la communauté juive à l’écoute de la Parole transmise par la Loi et les Prophètes.

Avant tout discours, il sied de reconnaitre ensemble que l’Homme est un être de la parole : c’est là sa spécificité au milieu du monde animal auquel il appartient. Mais attention, car il n’est pas la source du verbe. En effet, l’enfant n’accède à la parole que dans la mesure où un adulte – ses parents ou son entourage - l’invite à prendre sa place dans le dialogue qu’il instaure avec lui. Autrement dit, la prise de parole est toujours réponse, qui fait suite à l’écoute d’une parole venant d’un autre.

Tout ceci semble compliqué, mais c’est pour nous amener à comprendre que depuis la ruse du Serpent a l’endroit d’Adam et Eve, la parole du « Père du mensonge » interfère désormais avec celle de Dieu, au point de créer parfois des embrouillamnies au-dedans de nous. Oui, par le péché notre cœur est devenu double, puisque deux voix s’y bousculent : nous avons le souci non seulement « des affaires du Seigneur », mais aussi - et souvent en priorité – le souci « des affaires de cette vie terrestre ». C’est le message de la 2nde Lecture. Combien de Congolais au nom du patriotisme, n’ont pas été tenté de sortir dans la rue, après le match d’hier. Mais une autre voix nous disait au-dedans de nous, non reste chez toi, à quoi ça sert de sortir.

C’est pourquoi le Seigneur nous a envoyé ses serviteurs, porteurs de sa Parole, pour nous aider à discerner la voix de Dieu en nous ; il a promis à Moïse de faire lever au milieu de ses frères un prophète comme lui, qui transmettrait tout ce que le Très-Haut lui prescrirait. C’est ce que nous révèle la 1ère lecture.

Oui, nous le croyons : c’est en Jésus, le Verbe incarné, que Dieu, finalement, accomplit cette promesse. En effet, l’Evangile de ce jour décrit l’action toute-puissante et irrésistible de sa Parole : « Voilà un enseignement nouveau ». Non seulement Jésus est la Parole de Dieu qui nous offre la possibilité d’entrer à nouveau en dialogue avec le Père, mais par sa simple présence, il dévoile le Menteur à l’œuvre en nous et lui impose le silence.

Aujourd’hui comme hier, l’ennemi est toujours à l’œuvre dans notre monde, notre comportement incivique le prouve bien : Comment comprendre que pour un match de foot au score nul, gagné ou perdue, on casse et on pille; Est-ce l’expression d’un malaise social ? Il est bien vrai que le malin a en effet acquis des droits sur nous en raison de nos complicités avec le péché, et il ne se reconnaît pas vaincu sans opposer auparavant une résistance farouche. Il échappe même au contrôle strict des Rabbins. En effet, du temps de Jésus, il était hors de question d’admettre un démoniaque dans une synagogue ; or il clair que cet homme ignorait le triste état de son âme : infiltration totale,  et l’esprit malin ne s’est trahi que parce que Jésus l’y a contraint par sa présence. Comme c’est le cas pour certains d’entre nous.

Conséquence : si par sa Passion victorieuse, Notre-Seigneur a déjà triomphé du Mauvais et nous a rendu participants de sa victoire, il n’a pas pour autant interdit à Satan de nous tenter. Que faire alors : c’est en obéissant à sa Parole de vérité que nous avons à nouveau accès à la vie, cette vie divine que nous avions perdue par notre adhésion au discours de celui qui est « homicide dès les origines », le serpent.
 
Ainsi, aussi longtemps qu’un homme est retenu dans les choses visibles de ce monde, il ne sait même pas qu’il y a un autre combat, une autre lutte, une autre guerre au-dedans de lui-même. Mais dès que nous nous engageons sérieusement sur le chemin de la vie spirituelle, des passions dont nous ignorions jusque là l’existence, se réveillent et se manifestent dans toute leur intensité. « Or ces bêtes féroces étaient déjà là, cachées en nous, mais elles ne se montraient pas. »

Que cela ne nous trouble pas, mais nous incite tout au contraire à nous exposer avec plus d’ardeur encore à la Parole qui nous délivre. Le cri que pousse l’homme tourmenté quand il est libéré est comme une parole informe, sans origine et sans Dieu. Constat : Jésus ne touche pas cet homme, il n’essaie pas non plus de le convaincre. Mais il s’adresse directement à cette partie de lui où la Parole est prisonnière dans le désert du mal, de la violence et de tous les esprits mauvais, là où pour chacun d’entre nous se livre un combat permanent.

Ce que dit cet homme dans la synagogue semble bien confesser que Jésus est Seigneur. Mais cette révélation est refusée par le silence qu’exige Jésus. Ce silence imposé signifie donc que ce n’est pas encore le moment de la révélation. Cela ne peut être révélé que par sa mort et sa résurrection. Jésus ne s’impose donc pas et n’impose pas son enseignement ; il nous invite à une démarche personnelle pour le recevoir.

Et déjà, le voile se lève discrètement sur le mystère de Jésus, sur son « secret » : Voilà un enseignement nouveau ! Il commande aux esprits mauvais et ils lui obéissent ; il est plus fort que le Mal. C’est donc le démon qui révèle Jésus avec le moins d’ambiguïté : Tu es le Saint, le Saint de Dieu ! Attribut réservé à Dieu lui-même. C’est d’une telle clarté et d’une telle audace que Jésus le fait taire : Silence ! La foule n’est pas encore prête à recevoir cette découverte inouïe. Et Jésus veut que, pour l’instant, cela soit tenu secret.

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Centre de formation en pastorale de la santé au Congo : Les inscriptions pour l’année 2014-2015 ont déjà commencé

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

Le C.f.p.s (Centre de formation en pastorale de santé) est un centre de formation pluridisciplinaire, de partage et d’échanges d’expérience pour le monde de la santé. Etre le bon samaritain de celui qui souffre fait appel aux dispositions extérieures et intérieures à acquérir et à développer, car il s’agit, là, à la suite du Christ, de sauver tout homme et tout l’homme. Cela requiert une formation adéquate et permanente.

 

A travers les formations dispensées, le centre prépare les étudiants à la rencontre de la personne malade dans la totalité de son être, avec ses problèmes existentiels et l’entourage de cette dernière. Le centre est dénommé «Centre de formation en pastorale de santé». Le saint patron du centre est Saint Camille de Lellis, tandis que sa devise est: Accueil, patience, charité.
Les activités du C.f.p.s se déroulent au Centre Sadisana des Sœurs Auxiliatrices de Marie Immaculée qui portent ce projet, au quartier Massengo, dans l’arrondissement 8 Djiri, au numéro 2 de la rue des Auxiliatrices (Arrêt de bus Manguier).

Profil du candidat
La formation donnée est ouverte à toute personne travaillant dans le monde de la santé et du social ou sensible au monde de la souffrance: agents pastoraux, religieux et religieuses, infirmier(ère)s, médecins, membres des mouvements d’apostolats, des conseils pastoraux...
Modalités concrètes:
- personnes attendues: 3 prêtres, 6 religieux et religieuses, 6 laïcs;
- période: une fois par mois du vendredi soir au dimanche midi;
- début de la formation: 9 janvier 2015;
- durée de la formation: 20 mois;
- participation: 50.000 Frs. Cfa par an.
- Paiement en janvier de la moitié ou de la totalité des frais demandés.
Pour s’inscrire, il faut d’abord prendre rendez-vous au téléphone (voir numéro à la fin). Puis, lors de la première rencontre, se munir d’une fiche manuscrite contenant les précisions ci-après: noms, prénoms, date et lieu de naissance, adresse complète, profession.

Qualification en fin de formation et conditions d’acquisition

Le dixième mois de la deuxième année interviendront les évaluations et la cérémonie de remise d’attestation et plus tard un diplôme. Les éléments ci-après seront pris en compte: présence aux cours pendant vingt mois et résultats des devoirs
Il faut retenir que la formation comprend la participation aux cours un weekend par mois, aux sessions, la deuxième année et à l’évaluation de fin de parcours.
Pour de plus amples informations, vous pouvez téléphoner Sr Eliane Julienne  Boukaka au 05.551.08.28. Le calendrier et le programme général des cours et des sessions de formations sont à retirer au siège du Centre Sadisana des Sœurs Auxiliatrices de Marie Immaculée, dans l’arrondissement 8 de Brazzaville, à Massengo, sis au numéro 2 de la rue des Auxiliatrices (Arrêt de bus Manguier).

Sœur Eliane Julienne
BOUKAKA
Pour la commission santé et le C.f.p.s
Contact: 05.551.08.28.

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Archidiocèse de Brazzaville : Il y a vingt ans, Mgr Michel Thiriez entrait dans la joie de son Maître

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

Le 4 janvier 2015, l’Eglise de Dieu qui est au Congo se souviendra de Mgr Michel Thiriez, prélat d’honneur de Sa Sainteté le pape Jean Paul II, qui est entré dans la joie de son maître, depuis vingt ans. A cette occasion, les fidèles chrétiens de Brazzaville en général et ceux de la paroisse Notre-Dame de l’Assomption en particulier rendront un vibrant hommage à ce pasteur qui a marqué la vie de notre Eglise diocésaine.

Oui, l’archidiocèse de Brazzaville a le devoir de rendre grâce à Dieu, pour les merveilles qu’il a réalisées à travers son serviteur Michel Thiriez.
On sait que le nom Michel Thiriez est associé non seulement au siège qui abrite l’aumônerie militaire de Brazzaville, mais aussi au siège des scouts et guides du Congo. Ne parlons pas de la belle église Notre-Dame de l’Assomption de Brazzaville  et du complexe scolaire. Tous ces bâtiments ont été financés et construits, grâce à la générosité de ce prélat. Il avait dépensé sa part d’héritage familial pour un but: laisser à la postérité, une merveille pour la gloire de Dieu.
Mais, on ne peut pas réduire le rayonnement de ce prélat dynamique dans sa vie sacerdotale, aux bâtiments qu’il a financés et construits pour l’Eglise de Brazzaville. En effet, Mgr Thiriez avait un zèle pastoral remarquable. Il avait su déployer ses activités pastorales sur plusieurs fronts. Aumônier des scouts et guides du Congo, il avait bâti autour de l’aumônerie militaire sise à la paroisse Notre-Dame de l’Assomption, une communauté paroissiale dynamique et fervente. Afin d’insuffler une âme chrétienne au sein des familles, il avait dépensé des trésors d’énergie pour accompagner le mouvement des foyers chrétiens du Congo.
Michel Thiriez était aussi aumônier de la maison d’arrêt centrale de Brazzaville. La communauté carcérale qui l’a connu à son époque se souviendra longtemps de sa disponibilité et de sa proximité légendaires. Il avait créé aussi l’Association des veuves chrétiennes du Congo, afin disait-il, de redonner espoir à la veuve et l’orphelin souvent martyrisés dans notre société.
Michel savait qu’il n’était pas le seul prêtre dans le diocèse de Brazzaville qui était engagé sur le champ de l’apostolat, en ayant un regard tourné vers Dieu et ses frères les hommes. On avait constaté qu’il se rapprochait facilement des confrères prêtres, pour partager, avec eux, non seulement une communauté de table, mais aussi une communauté de prière. D’ailleurs, les prêtres résidant ou de passage au Centre interdiocésain des œuvres se souviennent encore de son passage très remarqué dans cette maison d’accueil. De même lorsqu’il avait choisi de résider dans son presbytère qu’il avait construit à la paroisse Notre-Dame de l’Assomption, il n’avait pas abandonné la communauté de table de cette maison d’accueil des prêtres située près du Lycée Chaminade de Brazzaville. Ses confrères prêtres n’oublieront jamais les joies et les peines de sa mission pastorale qu’il partageait dans un langage plein d’humour. Il était celui qui savait manier à la fois le ton martial et la douceur dans son langage. Ce ton martial provenait sans doute de son passage dans l’armée. Et la douceur lui rappelait qu’il fallait se faire petit devant Dieu et devant ses frères les hommes.
Afin de mieux vivre la spiritualité proposée par Charles de Foucauld, Michel avait constitué avec d’autres prêtres qui se voulaient des «frères universels», une communauté des prêtres de Jésus Caritas à Brazzaville. Avec ses frères, il passait des longues heures d’adoration devant le Saint-Sacrement, à l’instar du frère Charles de Foucauld. Mais, il se rendait aussi disponible pour effectuer, avec eux, des «temps de désert» souvent en dehors de Brazzaville. C’était pour lui l’occasion de faire une relecture de sa vie de prêtre et de sa mission pastorale. Quelque soit l’âge de ses confrères, Michel n’hésitait pas à cheminer, à dialoguer, à partager, à proposer des solutions, mais aussi à les écouter.
Ceux qui l’ont rencontré et qui ont bénéficié de sa gratitude et de sa bienveillance auront, espérons-le, l’occasion d’exprimer leur gratitude et leur reconnaissance. En tant qu’ancien collaborateur de ce prélat, j’ai pensé qu’on ne pouvait pas passer sous silence la figure de cet homme d’Eglise qui a non seulement marqué mon parcours sacerdotal, mais aussi la vie de beaucoup d’hommes et de femmes à Brazzaville et ailleurs. Les uns et les autres reconnaîtront sans doute l’invitation que Jésus a adressée à Michel Thiriez, en disant: «Serviteur bon et fidèle, entre dans la joie de ton maître!».

Abbé Jean
BANTSIMBA-MALONGA
Ancien collaborateur de Monseigneur Michel THIRIEZ
Ancien Curé de la Paroisse Notre Dame de l’Assomption de Brazzaville         
En mission pastorale à la Paroisse Sainte-Marie des Vallées de Colombes (France)

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Paroisse Saint Pierre Claver de Bacongo (archidiocèse de Brazzaville) : Un pèlerinage au Mont Cardinal Emile Biayenda, temps fort de prière pour murir la foi

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

Sous la houlette du curé de la paroisse, père Ghislain Biahoua-Massamba, les chrétiens de la paroisse Saint Pierre Claver de Bacongo, le deuxième arrondissement de la ville capitale, ont effectué, samedi 6 décembre 2014, un pèlerinage au Mont Cardinal Emile Biayenda, dans le neuvième arrondissement Djiri de Brazzaville. Ils étaient près de 1.032 pèlerins dont les prêtres vicaires de la paroisse, les membres des bureaux du Conseil pastoral paroissial et des affaires économiques, les responsables des commissions, les membres des mouvements d’apostolat et autres fidèles.
Tradition oblige, chaque année, le Conseil pastoral paroissial choisit un lieu de retraite pour permettre aux paroissiens d’approfondir leur foi. L’année dernière, la grotte mariale de Linzolo avait accueilli les pèlerins de Saint-Pierre Claver. Cette année, c’est le Mont Cardinal Emile Biayenda qui les a accueillis.
Tout a commencé par l’animation du Renouveau charismatique. Puis, le curé a rappelé l’objectif du pèlerinage qui n’est autre qu’un temps de prière, de méditation et d’enseignement. Ainsi, il a invité les pèlerins à rester vigilants, pour barrer la voie à toute forme de distraction, au regard des activités menées dans ce même endroit par les membres des nouvelles églises. De même, il a lu et commenté, pour la circonstance, deux messages: l’homélie de Mgr Zougrana, ancien archevêque de Ouagadougou, prononcée le 28 mars 1977 en l’église Saint Pierre Claver, lors de la période difficile suivant l’assassinat du cardinal Emile Biayenda. «Frères bien aimés, cherchons à vivre cette douleur dans la foi, l’espérance et la charité. La foi nous enseigne qu’une mort pleinement acceptée est féconde. Dans l’espérance, nous savons que l’ivraie n’étouffera jamais le bon grain. La charité nous demande de nous aimer comme Jésus nous a aimés. Elle nous demande de nous pardonner afin que Dieu nous pardonne».
Le deuxième message est celui de l’abbé Louis Badila, vicaire général en 1977, publié au cours de cette période: «Aujourd’hui, Ta Biayenda nous invite à méditer sur sa vocation et sur sa mission. Elle s’identifie à celle de son maître, notre maître, notre Seigneur Jésus-Christ. La méchanceté du monde n’a pu detruire la puissance libératrice de la croix. La méchanceté présente dans notre monde ne pourra detruire la puissance du sacrifice de notre pasteur, le cardinal Emile Biayenda, lui-même a médité la grandeur du sacrifice».
Après un bref commentaire sur la portée de ces deux messages, père Ghislain BiahouaMassamba a invité les fidèles à poursuivre cette méditation par la prière du chemin de la croix, avec ses 14 citations, pour permettre à chacun de rentrer en intimité avec son Dieu. Cette prière dirigée par les membres de la commission de liturgie, était dite en escaladant la montagne. Une eucharistie a été célébrée au sommet de la montagne, animée par tous les groupes de chants de la paroisse.
Dans son homélie, le père Richard Mouanda a rassuré les fidèles de la bonté du Seigneur pour soutenir ses fils et filles, confrontés à des sérieuses situations malheureuses et qui nécessitent sa présence. Selon les participants, ce pèlerinage a été un temps fort de prière pour murir la foi, au cours de cette période particulière du temps liturgique.

Nathan DANDOU
(Pèlerin)     

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Archidiocèse de Brazzaville : Mgr Anatole Milandou appelle prêtres et laïcs à cultiver les vertus de paix, de dialogue et de prière

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

Mercredi 31 décembre 2014, Mgr Anatole Milandou, archevêque métropolitain de Brazzaville, a  reçu les vœux de nouvel an du clergé et des conseils pastoraux paroissiaux et des représentants des mouvements d’apostolat de l’archidiocèse.

C’était au cours d’une messe qu’il a célébrée en la cathédrale Sacré-Cœur, en compagnie de plus d’une cinquantaine de prêtres, parmi lesquels les abbés Léonard Milongo, vicaire général, Mesmin-Prosper Massengo, sécrétaire général de l’Acerac (Association des conférences épiscopales de la région de l’Afrique centrale), vicaire judiciaire de l’archidiocèse de Brazzaville, et Alexis Tobangui, curé de la cathédrale Sacré-Cœur.

Répondant au message de vœux présenté par le vicaire général au nom du clergé, des religieux, religieuses et des fidèles laïcs de l’archidiocèse, Mgr Anatole Milandou a exhorté les prêtres à cultiver les vertus de paix, du dialogue et à ne pas se servir de l’ambon pour régler les comptes à qui que ce soit. Nous publions ci-après, l’intégralité du message de l’archevêque de Brazzaville.

«Soyez en paix entre vous» (1 Thess. 5, 13). C’est par ces mots que j’emprunte à Saint-Paul, dans sa «Première Lettre aux Thessaloniciens», que j’aimerais formuler mes vœux à tous les membres de l’Archidiocèse de Brazzaville: clergé, religieux et religieuses, fidèles laïcs et à tous les hommes ainsi qu’à toutes les femmes de bonne volonté.
Dans la tradition de l’Eglise, le 31 décembre fait partie des jours qui constituent l’Octave de Noël, période durant laquelle les célébrations liturgiques revêtent pratiquement le même éclat que le Jour de Noël. C’est pourquoi je vous souhaite encore de «Joyeuses Fêtes de Noël».
Le 31 décembre est aussi le jour-charnière entre une année qui finit et une autre qui débute. C’est le temps, pourquoi pas, du bilan de l’année qui s’en va, en vue de mieux envisager la nouvelle année qui arrive. Dans notre Archidiocèse de Brazzaville, nous avons instauré une habitude qui prend, de plus en plus corps et devrait devenir, avec le temps, une tradition ou une coutume: c’est le jour où l’Archevêque de Brazzaville, votre Pasteur, échange les vœux avec toutes les composantes du diocèse, ici représentées par vous qui êtes leurs délégués.
Tenant compte du contexte assez particulier marqué par des réflexions concernant l’avenir de notre pays et de notre nation, qu’il me soit permis de dire ma parole de Pasteur, parole qui s’inscrit dans la joie de Noël, occasionnée par la naissance du Fils de Dieu. Cela est porteur de toute une espérance et de tout un symbole d’humilité et de paix.
En effet, le Pape François nous encourage dans cet exercice par des mots bien clairs: «Les pasteurs, en accueillant les apports des différentes sciences, ont le droit d’émettre des opinions sur tout ce qui concerne la vie des personnes, du moment que la tâche de l’évangélisation implique et exige une promotion intégrale de chaque être humain. On ne peut plus affirmer que la religion doit se limiter à la sphère privée et qu’elle existe seulement pour préparer les âmes pour le ciel. Nous savons que Dieu désire le bonheur de ses enfants, sur cette terre aussi, bien que ceux-ci soient appelés à la plénitude éternelle, puisqu’il a créé toutes choses «afin que nous en jouissions» (1 Timothée 6, 7), pour que tous puissent en jouir» (Pape François, Exhortation Apostolique Evangelii Gaudium (La Joie de l’Evangile), n° 182).
Comme nous le comprenons bien, c’est donc un droit, pour moi, de vous inviter, à compter de cette fin d’année 2014 et à l’orée de l’année 2015, à prier pour nous-mêmes et pour notre pays, afin que la paix retrouvée soit renforcée et maintenue. Que tous les efforts qui concourent à l’amélioration de nos conditions de vie et de travail ne soient pas anéantis, au profit des intérêts égoïstes et inavoués. Pour cela, j’aimerais que nous soyons concrets dans cette dynamique de la paix et dans le maintien de ce chemin de bonheur que nous sommes en train d’entreprendre avec le concours et l’appui de nous tous.
      
1- La Paix: denrée à promouvoir et à protéger

L’histoire nous enseigne les différentes périodes pendant lesquelles la paix a été mise à mal, à cause de notre enfermement sur soi et à cause des choix que nous n’avons pas su assumer. Je ne voudrais pas revenir sur ce qui est mauvais, mais j’aimerais, simplement, inviter tout le monde à la promotion et au maintien du climat de paix. Nous sommes heureux d’en savourer les retombées, dans la mesure où les déplacements et la vie tout court témoignent merveilleusement que, avec la paix, tout est bien.
La promotion et le maintien (pour ne pas dire l’entretien) de la paix doivent être la préoccupation de tout le monde. Chacun doit se sentir responsable de la paix à semer et à entretenir. Pour nous les croyants, c’est un impératif qu’on ne peut pas négocier, comme le soulignait le Saint Pape Jean XXIII, à son époque: «A tout croyant, il revient d’être, dans le monde d’aujourd’hui, comme une étincelle lumineuse, un centre d’amour et un ferment pour toute la masse. Cela, chacun le sera, dans la mesure de son union à Dieu». (Jean XXIII, Lettre Encyclique Pacem in terris, 164).
Cette promotion et ce maintien ne sont aussi possibles que lorsque l’on fait confiance à Dieu, respecté et aimé par-dessus tout. Qu’il bannisse des âmes ce qui peut mettre la paix en danger, et qu’il transforme tous les hommes en témoins de vérité, de justice et d’amour fraternel. «Qu’il éclaire ceux qui président aux destinées des peuples, afin que, tout en se préoccupant du légitime bien-être de leurs compatriotes, ils assurent le maintien de l’inestimable bienfait de la paix. Que le Christ, enfin, enflamme le cœur de tous les hommes et leur fasse renverser les barrières qui divisent, resserrer les liens de l’amour mutuel, user de compréhension à l’égard d’autrui et pardonner à ceux qui leur ont fait du tort. Et qu’ainsi, grâce à lui, tous les peuples de la terre forment entre eux une véritable communauté fraternelle, et que parmi eux ne cesse de fleurir et de régner la paix tant désirée» (Jean XXIII, Pacem in terris, n° 171).  
C’est à Lui qu’il faut s’en remettre dans la prière, tout en reconnaissant la nécessité et l’importance de mettre également en œuvre nos différents atouts humains: «Aide-toi, le ciel t’aidera», dit-on.
Parmi les atouts que possède l’homme, c’est cette capacité qu’a l’homme d’entrer en relation avec les autres, quand des circonstances et des situations l’exigent. D’où la nécessité de parler avec les autres, lorsqu’il est question des grandes questions d’importance nationale et objective; c’est ce que l’on appelle le dialogue.

2- Le Dialogue: gage de la paix et de l’écoute des autres

«Si ton frère vient à pécher, va le trouver et reprends-le seul à seul. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère. S’il n’écoute pas, prends encore avec toi un ou deux autres, pour que toute affaire soit décidée sur la parole de deux ou trois témoins...» (Matthieu 18, 15-16).
Le dialogue est une vertu que tout le monde doit cultiver. Le dialogue est manifestement différent du monologue. Le dialogue suppose deux ou plusieurs parties en présence, capables de s’écouter et d’avancer. Quelles que soient les convictions et les argumentations que l’on peut avoir, le cœur de l’homme est capable de beaucoup de bien et d’ouverture pour bien orienter les choix qui concourent au bien de tous et au bon sens.
«Êtres essentiellement sociables, les hommes ont à vivre les uns avec les autres et à promouvoir le bien les uns des autres. Aussi, l’harmonie d’un groupe réclame-t-elle la reconnaissance et l’accomplissement des droits et des devoirs. Mais en outre, chacun est appelé à concourir généreusement à l’avènement d’un ordre collectif qui satisfasse toujours plus largement aux droits et aux obligations». (Jean XXIII, Pacem in terris, n°31).
Dans le dialogue, le respect de l’autre et de ses idées est un impératif à entretenir, pour ne pas frustrer ou bloquer l’autre qui, certainement, pourrait, par son avis ou son opinion, collaborer à l’évolution et à l’épanouissement de la société. Pour cela, les invectives et les insultes doivent être écartées, laissant la place à l’écoute et à la critique objective et constructive, dans des proportions bien mesurées. Ceux qui dialoguent réellement «...comprendront plus parfaitement que l’un des devoirs primordiaux issus de leur communauté de nature, c’est de fonder les relations des hommes et des peuples sur l’amour et non sur la crainte. C’est, en effet, le propre de l’amour d’amener les hommes à une loyale collaboration, susceptible de formes multiples et porteuse d’innombrables bienfaits» (Jean XXIII, Pacem in terris, n° 129).
Le Pape François abonde dans le même sens, lorsqu’il affirme: «... Au désir d’une vie pleine... appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser» (Pape François, Message pour la Journée Mondiale pour la Paix de 2014, n° 2). La paix et le dialogue appellent, à leur tour, une troisième dimension que toute société ne peut ignorer: le soutien qu’apporte la prière.
 
3- La Prière: Bouclier pour la Paix et le Dialogue

«La paix sur la terre, objet du profond désir de l’humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s’affermir que dans le respect absolu de l’ordre établi par Dieu». (Jean XXIII, Pacem in terris, n° 1). Cette affirmation du Pape révèle clairement que rien ne peut se faire sans le concours de Dieu. Or, pour nous chrétiens, le lieu ou le moment durant lequel nous faisons concrètement l’expérience de la présence divine dans notre vie, est celui de la prière. Nous allons donc beaucoup prier, à compter de cette année 2015, pour renforcer, entretenir la paix chèrement acquise. Nous verrons, concrètement, les modalités pratiques de cette prière permanente à laquelle j’invite tout le Peuple de Dieu de Brazzaville.
Notre prière sera aussi dirigée pour qu’un vrai dialogue s’installe entre nos différents dirigeants, les partis politiques et les membres de la Société civile.
Que Jésus qui vient de nous rejoindre dans notre humanité nous bénisse, bénisse nos Responsables, notre société, notre pays et chacun de nous. Joyeuses Fêtes de Noël à tous et Bonne et Sainte Année 2015 à tous!».

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Mise au point à propos de multiples interprétations sur le Message de Noel des évêques du Congo

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Voix d'évêques





Des insinuations malsaines se donnent à lire ou à entendre dans certains médias, laissant entendre (suggérant) une soi disant division des évêques à propos de leur message.

C’est avec une tranquille assurance que nous pouvons et devons affirmer qu’il n’en est rien et que nous sommes « mille lieux » d’une telle éventualité, vu ce que nous sommes : une communion fraternelle, chaleureuse et transparente.

Tout l’imbroglio des diverses (multiples) interprétations vient du fait que, sur la base d’une pratique consistant, par courtoisie et déférence, à transmettre pour information, au Chef de l’Etat, nos déclarations et messages, avant la publication, nous avons été amenés à ajourner la publication du message avant la rencontre, à partir du moment où il a manifesté le désir de nous rencontrer, répondant ainsi à notre souhait exprimé.

Au cours de cette rencontre, le Président a cordialement émis quelques observations que nous avons accueillies avec intérêt, tout en lui reprécisant l’esprit et le sens du message, qui vous est désormais présenté (livré).

Nous nous sommes donné un temps de mûre réflexion, et nous aurons donc l’occasion,  en étant à l’écoute des réactions des uns et des autres, de repréciser notre pensée et d’approfondir certains aspects du message.


Les évêques du Congo

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Tout savoir sur la Crèche

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Théologie

La crèche

La crècheDans la religion chrétienne la crèche est une mise en scène représentant la nativité; c'est à dire la naissance du christ.On installe généralement la crèche quelques temps avant Noël,pour certains le 1er dimanche de l'avent pour d'autres la veille de Noël.La crèche peut rester en place jusqu'au 2 février (chandeleur) mais on la retire souvent après les Rois Mages.Dans l'évangile selon Saint Luc, l'enfant Jésus est né  dans une étable. Il fût déposer à sa naissance dans une mangeoire, qui se dit "cripia" en latin d'oú est issu le mot "crèche".A partir du VI ième siècle, les écrits rapportent que la célébration de la nuit de Noël se déroulait " ad praecepe" ,ce qui signifie " autour de la crèche".

  C'est donc de cette époque que l'on peut ramener la composition de la crèche telle que nous la connaissons aujourd'hui avec la Sainte Vierge Marie, Saint Joseph, l'âne et le bœuf.C'est François d'Assise qui a créé en 1223 une des premières crèches vivantes.Courament représentée dans une grotte ou une étable ,on place invariablement la Vierge Marie à genou devant son nouveau né et Joseph à coté d'elle encadrant tous deux l'enfant Jésus.On place généralement dans la crèche les bergers accompagnés de leurs agneaux, puisque c'est à eux que la nouvelle de la naissance fût annoncée en premier.Depuis la création des santons de Provence la scène est plus diversifiée en personnages y compris les métiers comtemporains.En installant la crèche certains y placent la mangeoire dés le début d'autres n'ajoutent la figurine représentant l'enfant Jésus que dans la nuit du 24 au 25 .L'étoile fréquement représentée en haut de la crèche rapelle celle qui, d'après les écritures, a guidé les Rois Mages vers la crèche.Il est également fréquent de faire figurer un ange parmi les personnages de la crèche.

En savoir plus sur http://autourdelamagiedenoel.e-monsite.com/pages/la-creche/la-creche-1.html#TUdFVklxa4SsEwCW.99

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FETE DE LA NATIVITE : Quelle est la signification profonde de Noël ?

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Théologie

Joyeux Noël ! Bonne Année ! Ces vѕux que nous nous transmettons mutuellement par le truchement du nouveau " tam-tam " des Blancs, le " portable ", porteur souvent de bonnes nouvelles et même de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, ces voeux, disais-je, sont en train de faire frémir bientôt l'atmosphère et électriser les ondes, répandant partout la joie irrépressible de Noël. La joie de Noël a quelque chose de très intime : on dit souvent que c'est une fête de la famille. C'est le moment des regroupements familiaux ; ne fût-ce que par les cartes de voeux et les SMS, nous rétablissons les liens parfois distendus entre les amis et la lointaine parenté. On peut dire en tous cas que « les chrétiens et les non chrétiens fêtent souvent en grande pompe la fête de Noël sans trop se demander quelle est la signification de cette fête ? » La question qui se pose est donc : « Quelle est la signification profonde de la fête de Noël aussi bien pour le croyant que pour le non croyant ? » Pour donner une réponse convenable, plaНons-nous à différents niveaux. : psychologique, économique, social et religieux. Et commençons par le niveau …économique, qui intéresse tant de nos commerНants ! Il faut d'ailleurs dire que tout Camerounais est commerНant. Jusque dans les villages les plus reculés, le dernier des gamins, la dernière des bonnes vieilles femmes a quelque chose à vendre : des beignets, des citrons, des « lotus » ou mouchoirs en papier, des arachides grillées, des bâtons de cigarette, sans oublier évidemment les barmen, et j'en passe. Or pour tout commerНant, les jours de fêtes, surtout religieuses, sont une aubaine qui gonfle leur chiffre d'affaires. On peut le déplorer ou s'en réjouir, le fait est que, même s'ils ignorent Jésus, le héros principal de cette fête, même s'ils le combattent ou le méprisent, ils ne crachent pas sur l'argent que leur rapporte la fête de la naissance de Jésus. C'est à se demander s'il ne faudrait pas que les commerНants paient une taxe à l'Eglise chrétienne pour une exploitation de ses fêtes qui confine à de la piraterie. Passons au niveau psychologique : Noël, c'est la fête du Rêve. L'homme ne peut vivre sans rêver, au propre comme au figuré. C'est à dire que si mon sommeil se passe totalement sans rêve, je risque d'en devenir fou. Demandez aux psychanalystes ! De même, mon esprit a besoin de moments d'évasion, hors du rude et banal quotidien. L'homme a besoin d'attendre impatiemment un événement qui va combler ses désirs. L'homme a besoin d'espérer, quitte à être parfois, sinon souvent, déНu. L'homme, à commencer par l'enfant, car Noël est d'abord la fête d'un ENFANT, l'Enfant-Dieu, et donc en priorité la fête des enfants, donc l'homme, à commencer par l'enfant, est heureux de s'appuyer sur la promesse d'un bonheur imminent. Or Noël est la fête des promesses tenues. Ne vous amusez pas à promettre une poupée à une petite fille pour Noël, et à oublier votre promesse. Quant à Dieu, nous savons qu'ayant promis un SAUVEUR à l'Humanité, il réalise aujourd'hui, après combien de millénaires, sa promesse solennelle. Mais, j'anticipe ! Car nous sommes encore au niveau psychologique. L'homme a besoin de rêver, mais efficacement. C'est-à-dire de se laisser porter sur les ailes d'un désir qui finit par devenir réalité. Or nous savons que lorsque je me contente de rêver tout seul dans mon coin, mon rêve reste un rêve inconsistant et fugace. Mais…si nous rêvons à plusieurs, avec conviction, ensemble et d'un même cѕur, notre rêve finit par devenir une réalité qui révolutionne le monde. C'est ainsi que Noël est la fête de la PAIX, des armes transformées en socs de charrue, du bébé qui met la main dans le trou de la vipère, du lion et du bѕuf qui broutent ensemble, de la PAIX et de la JUSTICE universelle qui s'embrassent. C'est le temps du fameux rêve de Martin Luther King : « I have a dream », le rêve de la fin de l'apartheid, aux USA, comme en Afrique du Sud. Il y a eu le rêve de la chute du Mur de Berlin « Paix sur ma terre aux hommes qu’il aime! ». C'est un souhait, tout à la fois et une promesse, un rêve fou et une réalité déjà commencée, puisqu'il est là, déjà là, bientôt là, le désiré des nations ! Abordant maintenant le niveau social, nous dirons que Noël est une fête du rassemblement familial. Le monde tout entier devient une grande famille. On a envie d'embrasser tous ceux que l'on rencontre, de les voir heureux, de rayonner la joie qui nous remplit. C'est un peu comme un jour de grand match international, …suivez mon regard. Ce jour-là, il n'y a plus de Bet

Père Edmond Ndzanai, de Bami, de Bassa…il n'y a que des Camerounais, fiers de l'être ! A Noël, il y a une alchimie du même type qui s'accomplit par la « magie » d'un petit enfant emmailloté dans ses langes, sous le regard émerveillé de sa jeune Maman et de son Père nourricier, réchauffé par le souffle vigoureux d'un âne et d'un bѕuf, dans une obscure étable des parages de Bethléem. Pour finir, revenons à l'aspect essentiel de la fête de Noël, qui ne peut être que religieux, et ne peut concerner que ceux qui ont la foi. L'Incarnation du Fils Unique de Dieu n'a de sens que pour ceux qui ont reНu le don de la foi. Elle doit provoquer en eux un élan de joie, de reconnaissance pour le don de Dieu qui nous donne son Fils : PUER NATUS EST NOBIS ; PUER DATUS EST NOBIS. Un fils nous est né, un fils nous est donné… ! « Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous. »…L'ange dit aux bergers : « Ne craignez pas, car je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur ! » ( Lc 2, 10-

11.) Alors, Joyeux Noël à tous!

 

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