Paroisse St Matthieu de Mbandza-Ndounga

~~Jeudi 25 juin 2015, Mgr Bienvenu Manamika, évêque de Dolisie, a procédé au lancement officiel du projet: «Soutien aux activités agricoles et avicoles gérées par les Associations paysannes au Niari». De par son caractère participatif au développement du département du Niari, la cérémonie de lancement de ce projet, promu par l’A.d.d. (Association diocésaine de Dolisie) et l’O.n.g italienne Alisei, a connu la présence des autorités départementales et municipales ainsi que des responsables départementaux des secteurs agricole et avicole. Après quatre mois de contacts avec les associations paysannes qui répondent aux critères d’éligibilité du projet qui s’est implanté discrètement dans le département du Niari, et prélude au lancement dudit projet, les responsables des associations paysannes retenues ont participé, du 23 au 24 juin 2015, au Centre Sala Ngolo, à Dolisie, à un séminaire d’informations. Venus des communes de Dolisie et Mossendjo et des districts de Kimongo, Kibangou, Makabana et Nyanga, les participants audit séminaire ont été sensibilisés sur les objectifs du projet. Les vingt représentants des dix associations paysannes présentes sur les treize déjà retenues, ont pris l’engagement dans l’allocution d’un participant, de rendre fidèlement compte aux membres de leurs groupements respectifs. Pour sa part, Lorenzo Fagnoni a présenté l’O.n.g italienne Alisei dont il est le représentant et qui œuvre dans l’humanitaire dans plus de 40 pays et depuis plus de 30 ans dont 25 ans en Afrique. «Alisei ne fonctionne que pour aider les gens qui sont dans le besoin et n’a aucun but et aucune intention de développer des gains du commerce ou des entreprises», a-t-il dit. L’objectif principal de ce projet est d’«appuyer les organisations, les groupements ou les coopératives des paysans du département du Niari», a-t-il poursuivi. En tant que gestionnaire du budget, il rend compte à Alisei, à l’A.d.d et à la Conférence épiscopale italienne. Dans cette lancée, il a reprécisé le rôle des uns et des autres dans ce projet: l’A.d.d est le chef de file, Alisei, par le biais de ces deux représentants, assure l’encadrement des groupes par la transmission de son expérience et ses connaissances personnelles, en vue d’une possible autonomie dans la gestion des futurs projets humanitaires par l’A.d.d. Dans son allocution, Mgr Bienvenu Manamika a exprimé sa préoccupation sur le développement des localités du département du Niari et de ses habitants. «Soucieuse de développement, l’A.d.d essaie de prendre sa part minime et active à la résolution des préoccupations des agriculteurs du département du Niari, à la recherche de soutènement ou d’appui à la relance d’une agriculture productive et génératrice de revenus», a-t-il dit. Ainsi, la notion de paix, étroitement liée au développement, a été évoquée. «Dans notre pays, le mot paix est plus que jamais le plus désiré. Mais, peut-on acquérir et conserver une paix sans développement? Ventre affamé n’a point d’oreilles, dit simplement un adage populaire très courant. C’est également le sens de la célèbre déclaration du Pape Paul VI, dans «Populorum progressio» qui affirme, lucidement, aux Nations du monde, que le «développement est le nouveau nom de la paix», a ajouté l’évêque de Dolisie et président de l’A.d.d. Le projet a bénéficié d’un financement de l’Eglise sœur d’Italie pour un montant de 572.453,08 euros avec un chronomètre d’application réparti sur quatre ans. Ce projet vise le renforcement des capacités des associations paysannes, dans leurs initiatives de réduction de la pauvreté. Lançant officiellement le projet au nom du préfet du Niari, le secrétaire du Conseil départemental du Niari a exprimé sa gratitude quant à voir le diocèse de Dolisie et l’O.n.g. Alisei s’adonner aux activités agricoles. Ce projet dont l’avènement est salué par la préfecture, accompagne les efforts du gouvernement. Eté Raymond BOUHOYI (Service diocésain de la communication)

1. CURIE ÉPISCOPALE

Archevêché de Brazzaville

- Secrétaire-Chancelier : Abbé Rhod Sakani Yiseno

- Secrétaire Adjoint : Abbé Stein Claid Bilou

Vicaire Général, Responsable des Vocations, des Séminaires et du Clergé

- Abbé Léonard Milongo

Vicaire Judiciaire et Secrétaire Général de l’ACERAC

- Abbé Mesmin -Prosper Massengo

Vicaire Épiscopal, chargé de la Vie Consacrée

- Père Nicaise Wilfrid Ossebi

2. ECONOMAT DIOCESAIN

- Économe Général : Abbé Yvon Bienvenu Mabandza

- Économe Général Adjoint : Abbé Vlady Chadanel Loufoukou

- Responsable de l’EMI : Abbé Bogdan Piotrowski

- Responsable du Patrimoine et de l’Implantation des Paroisses : Abbé Adrien Batantou

- Responsable Adjoint du Patrimoine, chargé du Développement et de la mise en valeur des terrains

– Résidence Foyer Paul Biéchy : Abbé Sébastien Soba Mavakala

- Directeur de la Maison d’Accueil : Abbé Raul Mabonzo

3. DOYENNÉS

Doyenné Centre Ville

- Curé Doyen : Abbé Jonas Koudissa

Doyenné Poto -Poto, Moungali, Ouenzé, Talangai

- Curé Doyen : Abbé Bogdan Piotrowski

Doyenné Massengo, Igné, Mbé

- Curé Doyen : Père Daniel Mbimi

Doyenné Bacongo, Makélékélé, Mfilou

- Curé Doyen : Père François Le Bec

Doyenné Nganga -Lingolo, Linzolo, Goma -Tsétsé

- Curé Doyen : Père Casimir Moukouba

4 SEMINAIRES

Grand Séminaire Cardinal Émile Biayenda

- Abbé Ulysse Mouandza Mpendi

- Abbé Wilfried Kizaboulou

Séminaire Propédeutique Charles Mahonde de Ouesso

- Abbé Alex Guy Noël Bafingat Séminaire Saint Jean

- Directeur : Abbé Mathieu Bakanina

- Directeur Spirituel : Abbé Gabriel Massembo

- Préfet des études : Abbé Junior Aya Yombo

- Économe : Abbé Aymar Malela Ngoma

- Préfet de discipline : Abbé Hennick Mvila

5 FOYER ABRAHAM « MBONGUI EUGENE N’KAKOU »

- Responsable : Abbé Jean Bernadin Ndoulou - Responsable Adjoint : Abbé Mathias Cédric Louhouamou - Résidents : Abbé Sébastien Zoubakela, Abbé Simon Monekene - Stagiaires diaconaux : Christ Massamba École des Sciences Religieuses – Direction : - Abbé Léonard Milongo, Abbé Mesmin Prosper Massengo

6. ARCHIVES DIOCESAINES - Abbé Paul Diassouka, Responsable - Abbé Neil Davis Batchi, Adjoint

7 FOYER DE CHARITÉ - Abbé Jean Bruno Ntsiété

8. COMMISSIONS DIOCÉSAINES

Commission Diocésaine de Pastorale Président de la Commission et Coordonnateur des Mouvements :

-Abbé Yvon Bienvenu Mabandza

- Secrétaires : Abbé Prince Badzoukoula, Abbé Stein Bilou Commission diocésaine,

Chargé de l’Éducation Catholique - Père Daniel Mbimi, 1er Vice-Président - Abbé Rodrigue Allembe, 2ème Vice-Président

Commission de la Catéchèse - Frère Jean Kombo Boutsoki, Directeur - Abbé Joseph Boudzoumou, Secrétaire

Commission de la Pastorale des Handicapés

- Abbé Xavier Mbemba Bissemo, Président - Abbé Bertholin Bahoumina, Vice-Président, Chargé des Sourds-Muets - Abbé Jordin Milongo, Secrétaire

Commission de la Pastorale pour la Famille et la Vie - Abbé Vincent de Paul Malonga, Président - Abbé Staffen Nkodia, Secrétaire

Commission de Liturgie - Abbé Simon Monekene, Président - Père Casimir Moukouba, Vice-Président - Abbé Brice Prévaly Babakila, Secrétaire et Cérémoniaire de l’Archevêque Abbé Mathias Cédric Louhouamou, Cérémoniaire Adjoint

Commission Diocésaine de Musique et Art Sacrés - Abbé Jonas Koudissa, Président - Abbé Sébastien Zoubakéla, Aumônier du Chœur les Amis du Grégorien - Abbé Donatien Djambou, Aumônier de la Schola Populaire - Abbé Mathias Cédric Louhouamou, Aumônier des Chorales Commission de Traduction - Père Nicaise Wilfrid Ossebi, Président - Abbé Sébastien Zoubakela, Vice-Président

Commission de la Pastorale des Jeunes - Abbé Xavier Mbemba Bissemo, Président et chargé de la Pastorale de la Jeunesse - Père Claver Boundja, Aumônier Diocésain des Étudiants - Abbé Urgel Eric Babika, chargé de la Pastorale de l’Enfance - Frère Paul Marie Tsakala, Secrétaire

Commission de la Pastorale de la Santé - Abbé Jean Bernadin Ndoulou, Président - Sœur Dora Okono, Secrétaire - Sœur Florine Okoumou, Membre

Commission Justice et Paix - Abbé Jonas Koudissa - Père Odon Kawaya Meya

Commission chargée de l’Œcuménisme - Abbé Vincent de Paul Malonga, Membre - Abbé Vlady Chadanel Loufoukou, Membre

Commission Diocésaine d’Organisation - Abbé Adrien Batantou, Président - Abbé Rhod Sakani Yiseno, Secrétaire - Sœur Hortense Ntsimba, Servante de Cana - Sœur Huguette Lounda Makela, Religieuse Congolaise du Rosaire Caritas Diocésaine - Aumônier : Abbé Bogdan Piotrowski Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM) - Directeur : Abbé Prince Badzoukoula 9.

AUMONERIES

Aumônerie Universitaire - Père Claver Boundja Schola Populaire - Abbé Donatien Djambou - Abbé Parfait Diandaga, Adjoint Légion de Marie - Abbé Wilfried Kizaboulou - Abbé Prince Badzoukoula, Adjoint

Fraternités Féminines - Abbé Aymar Maléla Ngoma - Abbé Germain Makouiza, Adjoint

Fraternités Masculines - Abbé Merlin Babakila

Archiconfrérie du Saint Esprit - Père Hervé Andongui - Père Brice Belfred Bouetoumoussa Milandou, Adjoint

Boscovites et ADS - Abbé Luc Maixent Mahoungou - Abbé Rodrigue Allembe, Adjoint

Archiconfrérie Sainte Rita - Abbé Rufin Toumou Malonga - Abbé Stein Bilou, Adjoint

Renouveau Charismatique Catholique - Abbé Sébastien Zoubakela, Aumônier - Abbé Thècle Delphin Samba, Adjoint

Archiconfrérie Notre-Dame du Suffrage - Abbé Léonard Milongo - Abbé Jean Pierre Dandou, Adjoint

Archiconfrérie Notre-Dame de Montligeon - Abbé Donatien Djambou

Notre-Dame du Perpétuel Secours (Supplique) - Abbé Xavier Mbemba Bissemo, Responsable - Abbé Armand Kiyindou, Adjoint

Archiconfrérie Saint Michel - Abbé Vincent de Paul Malonga - Abbé Yvon Bienvenu Mabandza, Adjoint

Archiconfrérie Notre Dame de la Bonne Mort - Abbé Hermann Berry Zanga Yambote et Kisito - Abbé Raymond Nzonzi - Abbé Jordin Milongo, Adjoint

Telema et Bilenge ya Mwinda - Abbé Christian NgangaResponsable - Abbé Grâce Divin Ngoma, Adjoint

Les Scouts et Guides du Congo - Abbé Soc Sylver Nsiloulou - Abbé Olivier Mikoli, Adjoint

Mbongui Raymond Mboko - Père Patrice Koudedikissa

Famille du Sacré-Cœur - Abbé Matthieu Bakanina - Abbé Thècle Delphin Samba, Adjoint

Aumônier Militaire Diocésain - Abbé Vincent de Paul Malonga

Aumôniers des Hôpitaux CHU : - Abbé Hermann Berry Zanga Talangai : - Abbé Guy Honoré Madienguéla Hôpital Militaire : - Prêtres de Notre Dame de l’Assomption Makélékélé et Bacongo : - Père Aimé Porret Hôpital Sino-Congolais de Mfilou : Fils de la Charité de Ndunzia Mpungu

Aumônier de l’ACA - Abbé Jean Bernadin Ndoulou

Aumônier du Mouvement pour la Vie - Abbé Vincent de Paul Malonga

Aumôniers de la Prison - Pères Trinitaires Disciples de Jésus - Pères du Saint Sacrement

Enfants de Chœur et Élisa - Abbé Bertholin Bahoumina, Responsable - Abbé Urgel Eric Babika, Adjoint

Aumôniers des Veuves et des Veufs - Mgr Michel Kouaya-Kombo - Abbé Staffen Nkodia, Adjoint

Communautés Nouvelles - Abbé Adrien Batantou - Abbé Christian Nganga

Confréries Émile Biayenda - Abbé Soc Sylver Nsiloulou - Abbé Arnaud Matsiona, Adjoint

Jeunesse Ouvrière Catholique (JOC) - Père Patrice Koudedikissa Mouvement Focolari - Abbé Staffen Nkodia Jeunesse Mariale - Abbé Wilfried Kizaboulou

Aumônerie des Hommes politiques et des Intellectuels : - Abbé Jonas Koudissa

10. PAROISSES

1. Cathédrale Sacré-Cœur - Sous la responsabilité de Monseigneur l’Archevêque. - Vicaire : Abbé Rhod Sakani Yiseno, Abbé Stein claid Bilou, Abbé Grâce Divin Ngoma - Coopérateur : Abbé Brice Armand Ibombo

2. Saint François d’Assise - Curé : Abbé Jonas Koudissa - Vicaire : Abbé Mesmin-Prosper Massengo, Abbé Geofranck Biniakounou - Diacre : Abbé Geofranck Biniakounou - Coopérateur : Abbé Félicien Mavoungou

3. Notre-Dame de l’Assomption (Camp 15 Août) - Curé : Abbé Léonard Milongo - Vicaire : Abbé Staffen Nkodia, Abbé Charbel Bahoumina - Coopérateurs Résidents : Monseigneur Michel Kouaya Kombo

4. Notre-Dame de Fatima - Curé : Père Jean-Marie Bukasa Malu - Vicaires : Père Rober Ngungampimpa Biere, Père Odon Kawaya Meya - Coopérateur : Père René Lukusa Ndumbi

5. Saint Louis des Français - Pères Carmes (Notre-Dame de Fatima)

6. Sainte-Anne du Congo - Curé Recteur : Abbé Armand Kiyindou Vicaires : Abbé Jessy Biyoudi, Abbé Darly Kounkou Milandou - Coopérateur : Abbé Sébastien Zoubakela, Abbé Hermann Berry Zanga (Résident)

7. Saint-Esprit de Moungali - Administrateur Paroissial : Abbé Brel Loubayi - Vicaires : Abbé Christian Nganga, Abbé Vlady Chadanel LoufoukouVlady Chadanel Loufoukou, Abbé Neil Davis Batchi, Abbé Maat Nkounkou - Stagiaire pré-diaconal : Amour Ntsiangana - Coopérateurs : Abbé Simon Monekene, Abbé Edmond Bassimas (Résident)

8. Notre Dame des Victoires (Sainte Marie de Ouenzé) - Curé : Père Nicaise Wilfrid Ossebi - Vicaires : Père Hervé Andongui, Père Patrick Mabiana Nzalemba, Père Willy Antonio Anselme Rasoloniaina

9. Jésus Ressuscité - Curé : Abbé Bogdan Piotrowski - Vicaires : Abbé Prince Badzoukoula, Abbé Jordin Stive Milongo, Abbé Mathias Fleszar - Stagiaire pré-diaconal : Dan Backoula - Coopérateurs : Abbé Antoine Madingou <strong>

10. Sainte Rita de Moukondo - Curé : Père Sylvain Bamana, sm - Vicaire : Père Stanislas Makouaya - Coopérateur : Abbé Raul Mabonzo

11. Saint Jean-Marie Vianney de Mouléké - Curé : Abbé Donatien Ndjambou - Vicaires : Abbé Franck Samba, Abbé Francklin Kiyindou - Stagiaire pré-diaconal : Chérubin Kilabouna - Coopérateur : Abbé Lambert Kionga

12. Saint Augustin de la Tsiémé - Curé : Abbé Apollinaire Bounkazi - Vicaires : Abbé Rodrigue Allembé, Abbé Adéodat Falq Lauridat Bouetouz - Coopérateur : Abbé Sébastien Soba Mavakala

13. Saint Jean-Baptiste de Talangai - Curé : Abbé Germain Makouiza - Vicaires : Abbé Teddy Okemba, Abbé Olivier Makambou

14. Saint Joseph de tout pour le Peuple - Administrateur Paroissial : Abbé Jean-Pierre Ndandou - Vicaire : Abbé Robert Libali - Stagiaire diaconal : Aser Emmanuel Bakouika - Coopérateur : Abbé Joseph Boudzoumou, Résidence : Foyer Paul Biechy

15. Saint Louis Marie Grignon de Montfort - Curé : Abbé Jean Godefroy Esther Biacel Locko - Vicaires : Abbé André Nsakala, Abbé Daldy Bihonda

16. Sainte Bernadette de Kazis : - Curé : Abbé Parfait Diandaga - Vicaire : Abbé Hybride Nkounkou

17. Notre-Dame du Rosaire de Bacongo - Curé : Abbé Blaise Mackiza - Vicaires : Abbé Albert Madédé, Abbé Jean-Noël Miambanzila, Abbé Oscar Milandou - Coopérateur : Abbé Jean Bernadin Ndoulou

18. Saint Pierre Claver de Bacongo - Curé : Père Père Ghislain Ludovic Biahoua Massamba - Vicaires : Père Jean de Dieu Passy, Père Aimé Porret, Père Girès Princilia Younga - Coopérateur : Père Richard Le-Savant Mouanda

19. Saint Charles Lwanga de Makélékélé - Curé : Père Frédéric Mbayani - Vicaires : Père Albert MBEDI, Père Yves Martial Moukoko

20. Saint Kisito de la Météo - Curé : Père François Lebec - Vicaire : Père Bruno Kodia - Coopérateur : Père Yves Isidore Nzoussi

21. Saint Michel de Ngangouoni - Curé : Abbé Yvon Bienvenu Mabandza - Vicaires : Abbé Soc Sylver Nsiloulou, Abbé Thècle Delphin Samba - Stagiaire pré-diaconal : Docket Evans Tary - Coopérateur : Abbé Espoir Dav Ngoma

22. Saints Martyrs de l’Ouganda - Kingouari - Curé : Abbé Ernest Tunta - Vicaires : Abbé Yvon Ndala, Abbé Févely Chriss Davy Loubayi - Stagiaire diaconal : Gervais Koudissa - Coopérateur : Abbé Maurice Tambou

23. Sainte Trinité de Kinsoundi-Barrage - Curé : Père Servais Ladyslas Madiki - Vicaires : Père Vianney Chrislain Kiabiya, Père Alban Martial Ebe Zogo

24. Saint Jean Apôtre - Curé : Abbé Aimé-Fulbert Malela - Vicaire : Abbé Prestans Sandra Bwaka - Coopérateur : Abbé Mathieu Bakanina

25. Ndona Marie de Mfilou - Curé : Abbé Raymond Nzonzi - Vicaires : Père Benito Makaya, Abbé Olivier Mikoli, Abbé Belvy Delphane Diandaga

26 Ndunzia Mpungu de Ngamaba - Curé : Père Ignace Pemba - Vicaires : Père Gabriel Nguissabo, Père Patrice Ndoundou Koudedikissa, Père Hector Lipfou, Père Arnaud Edouard Bahoua

27. Sainte Thérèse de Ngambio - Curé : Abbé Luc Maixent Mahoungou - Vicaires : Abbé Rufin Malonga Toumou, Abbé Maurice Misère Guenole - Stagiaire pré-diaconal : Parfait Marius Malonga Ntari

28. Saint Michel de la Base - Curé : Abbé Merlin Babakila - Vicaires : Abbé Dalvit Arnold Mienagata, Abbé Armel Barinamio Samba - Coopérateur : Abbé Jean Bruno Ntsiété

29. Saint Pie X de l’OMS - Curé : Abbé Brice Prévaly Babakila - Vicaires : Bertolin Bahoumina, Abbé Brice Malonga

30. Notre-Dame des Apôtres de Sangolo - Curé : Abbé Aristide Milandou - Vicaires : Abbé Job Bounkazi, Abbé Fridolin Poyi - Stagiaire diaconal : Grâce Mienanzambi

31. Notre Dame du Suffrage de Moussosso et Annexes - Curé : Abbé Ghislain Aymar Nkodia - Vicaire : Abbé Job Mboukou - Coopérateur : Les Prêtres du Séminaire Saint Jean

32. Saint Paul de Madibou - Curé : Abbé Adrien Batantou - Vicaires : Abbé Chandrel Matondo Babindamana, Abbé Charel Guy Philippe Mvouo Oyela, Abbé Urgel Eric Babika

33. St André Kaggwa de Kombé - Curé : Abbé Dieudonné Mboungou - Vicaire : Abbé Lord Euloge Ngoma

34. St Alphonse de Liguori de Kibina - Curé : Abbé Luc Augustin Loutoumba - Vicaire : Abbé Gladis Peleka Dibantsa

35. Saint Antoine de Padoue de Koubola - Curé : Abbé Silvère Kinzonzi - Vicaire : Abbé Innocent Nkouka

36. Saint Benoît de Nganga -Lingolo - Curé : Père Casimir Moukouba - Vicaires : Père Dos Santos Carlos Correia, Père Rodolphe Mboya-Matona - Stagiaire dioconal : Frère Chally-Gerdet Gombessa Matondo - Coopérateur : Père Claude Micky Bengui

37. Saint Joseph de Linzolo - Administrateur Paroissial : Abbé Christophe Mouanga - Vicaires : Abbé Loubassou Kadia, Abbé Jean Maurice Massengo

38. Saint Michel de Goma-Tsétsé - Curé : Abbé Vincent de Paul Malonga - Vicaires : Abbé Slanique Nganga, Abbé Chelvy Harland Ridy Massengo

39. Saint Grégoire de Kingoma (Massengo) - Curé : Père Daniel Mbimi - Vicaires : Père Caleb Yvon Miantuasila Tonta, Père Ignace Kidzimou - Coopérateur : Père Brice Belfred Bouetoumoussa

40. Saint Jules de Makabandilou - Curé : Abbé Xavier Mbemba Bissemo - Vicaires : Abbé Drège Bemba, Abbé Armel Ganga - Coopérateur : Frère Blaise Lessouba

41. Sainte Claire de Djiri - Curé : Père Constant Mountou - Vicaires : Père Jean Claude Moukala, Responsable de la Communauté de Kintélé , Père Bienvenu Owomba Ibara, Père Bertrand Kabila

42. Notre-Dame du Perpétuel Secours d’Igné - Curé : Abbé Ludovic Makoumbou - Vicaire : Abbé Euloge Wilfrid Ngotanga

43. Sainte Odile de Ngabé et Saint Pierre de Mbé - Curé : Abbé Christian Moukolo - Vicaire : Abbé Ghislain Boukounia Benadinga

44. Saint Marc d’Odziba - Curé : Abbé Franck Salana - Vicaire : Abbé Same Akomo Tchouah

45. Christ-Roi d’Invouba - Curé : Abbé Donald Wafa Bantsimba - Vicaire : Abbé Arnaud Matsiona

46. Ile Mbamou - Administrateur Paroissial : Abbé Fred Mackiza

47. Sainte Marie Madeleine de la Léfini - Administrateur Paroissial : Abbé Thierry Dialembonsoni - Vicaire : Abbé Simplice Makambou

48. Kinkala : Prêtres Fidei Donum - Abbé Chancelvi Nguimbi Boutandou - Abbé Brice Bikouta

49. Ouesso : Prêtres Fidei Donum - Abbé Charel Tsina Mantsontso - Abbé Marius Foundou

50. Dolisie : Prêtre Fidei Donum - Abbé Régis Loufiéfié - Abbé Clautel Mananga

51. Impfondo : - Abbé Bernard Mantoumi

52. Cameroun : Prêtre Fidei Donum - Abbé Gislain Rodrigue Dibansa

53 : Prêtres en retraite

- Abbé Isidore Malonga Vouvouka – Résident : Petites Sœurs des Pauvres

- Abbé Denis Ngambanou – Résident : Procure Diocésaine

- Abbé Jean Marie Mbemba Moussosso – Résident : Procure Diocésaine

N.B. :

1) Ces affectations, y compris celles des stagiaires, prennent effet à partir du 1er septembre 2015. 2) Ceux qui changent de poste sont tenus de faire un rapport des responsabilités qu’ils ont assumées dans la Paroisse qu’ils quittent.

3) Il faut, avant de quitter la (les) responsabilité(s) que l’on assumait, prendre le temps pour une passation de service en règle et mettre les chambres et bureaux en état de propreté.

Monseigneur Anatole MILANDOU

Archevêque de Brazzaville

CONFERENCE EPISCOPALE DU CONGO

BP : 200-BRAZZAVILLE –

CONGO Tél. : (+242) 06 884 88 98 / 06/917 91 48

e-mail :conepiscongo71@hot mail.fr

www.cecongo.org .

CALENDRIER [2015-2016] DE LA CONFERENCE EPISCOPALE DU CONGO 2015

28-30 Novembre 2015 Visite Apostolique du Pape François à Bangui (RCA)

1er -6 décembre 2015 Retraite Spirituelle à Liambou (Pointe-Noire 2016)

3-5 février 2016 Session Pastorale au CIO - Brazzaville

6 février 2016 Clôture de l’année de la vie consacrée

04-10 Avril 2016 Assemblée Plénière de la CEC

~~Le président de la République, Denis Sassou-Nguesso, accompagné de son épouse, Mme Antoinette, a procédé à l’inauguration du complexe hôtelier abritant le siège de l’Acerac (Association des conférences épiscopales de la région de l’Afrique centrale), à Brazzaville, lors d’une cérémonie organisée mardi 14 juillet 2015, en présence de Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala, président de la C.e.n.c (Conférence épiscopale nationale du Cameroun) et président en exercice de l’Acerac, du cardinal Laurent Mosengwo-Pasinya,... archevêque de Kinshasa, de NN.SS Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, président de la C.e.c (Conférence épiscopale du Congo), Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, Jan Romeo Pawlowski, nonce apostolique, des évêques et archevêques du Congo et membres de l’Acerac. Plusieurs membres du gouvernement, des corps constitués de la République, du cabinet du chef de l’Etat et du clergé ont pris part à cette cérémonie animée par le chœur Credo du Congo. Quatre temps forts ont marqué la cérémonie dont Médard Milandou était le modérateur: les allocutions de l’abbé Mesmin-Prosper Massengo, secrétaire général de l’Acerac, de Mgr Samuel Kleda, de Jean-Jacques Bouya, ministre à la présidence de la République chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux; la coupure du ruban symbolique par le chef de l’Etat, suivie du dévoilement de la plaque inaugurale et de la remise des clés; la visite guidée de l’immeuble. Après avoir rappelé les souvenirs de la cérémonie du premier coup de pioche marqué par des rituels particuliers, l’abbé Mesmin-Prosper Massengo a restitué les circonstances dans lesquelles ce projet de construction du siège de l’Acerac est né. «Ce siège, qui se dresse là, devant nous, est le miracle de Mgr Ernest Kombo, ancien évêque d’Owando. En effet, ce fut à l’issue de ses obsèques que je vous écris, Monsieur le président, pour solliciter un rendez-vous en faveur de Son Excellence, Mgr Thimotée Modibo Ndzokena, évêque de Franceville, au Gabon, alors président en exercice de l’Acerac. Il se trouvait à Brazzaville, pour les obsèques de Mgr Kombo, auxquelles vous-mêmes avez activement pris part». Ce fut au cours de l’audience du lundi 10 novembre 2008, qu’à la demande de Mgr Modibo Ndzokena, le président Sassou-Nguesso prit l’engagement de construire le siège de l’Acerac, car il considère que «l’Acerac est un maillon de l’intégration régionale dans notre Afrique centrale. Tout ce qui contribue à cette intégration doit être encouragé. C’est aussi un honneur que le Congo soit choisi pour abriter le siège d’une organisation ecclésiale internationale», a rappelé en substance l’abbé Massengo. Il a aussi cité les propos du chef de l’Etat, le 14 octobre 2011, à l’endroit de Mgr Louis Portella-Mbuyu, évêque de Kinkala, alors président en exercice de l’Acerac: «Mgr Portella, le chantier du siège de l’Acerac doit démarrer maintenant. Et, à cet effet, je vous propose de rencontrer Monsieur Jean-Jacques Bouya, délégué général aux grands travaux, à qui je donnerai des instructions à ce sujet». Après avoir fait l’historique de l’Acerac, il a présenté l’usage des trois bâtiments qui composent ce complexe hôtelier: «Le grand bâtiment est un centre d’accueil destiné aux évêques. Mais, lorsqu’ils sont absents, pour son entretien et pour le rendre rentable en vue de redistribuer l’investissement en créant des œuvres sociales en faveur des peuples de la région Acerac, ce bâtiment servira aussi d’hôtel qui peut accueillir tout le monde. Au sein de ce bâtiment, il y a une école d’hôtellerie. Quant au bâtiment B, c’est le secrétariat général proprement dit de l’Acerac, avec les habitations et les bureaux. Le bâtiment C, c’est le local technique». Dans son allocution, Mgr Samuel Kleda s’est félicité des bonnes relations de collaboration entre l’Eglise et l’Etat au Congo: «Nous avons une maison qui est un don de l’Etat congolais. Ce don est l’expression de la libéralité de Son Excellence Monsieur Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo. A travers ce bel édifice qui se dresse devant nous, dans toute sa splendeur, nous voyons le fruit d’une bonne collaboration entre l’Etat congolais et l’Eglise qui est au Congo, par-delà dans la sous-région. Permettez-moi de rappeler que l’Eglise et l’Etat sont appelés à faire œuvre de développement et de paix en faveur de l’homme. Il me plaît donc de présenter, de manière solennelle, notre profonde gratitude au président de la République du Congo, pour cette largesse et surtout pour avoir reconnu que notre institution ecclésiale est bien un outil au service de l’unité et de l’intégration régionale». Poursuivant son mot de remerciements, Mgr Samuel Kleda a affirmé: «Le siège de l’Acerac que nous inaugurons en ce jour est un grand instrument de travail qui a son sens et sa pertinence. C’est ici que nous allons définir, au niveau du conseil permanent et de l’assemblée plénière, les grandes lignes de notre pastorale régionale». Au terme de son allocution, le président de l’Acerac a réitéré ses remerciements au «président de la République et à son gouvernement pour ce bijou et pour l’hospitalité dont nous bénéficions dans ce beau pays et dans cette Eglise où nous nous sentons chez nous.», a-t-il relevé, avant de remercier aussi, «l’archidiocèse, qui par son archevêque, a offert gracieusement le terrain pour la réalisation de ce projet qui fait notre fierté aujourd’hui». De même, Mgr Kléda a adressé un merci sincère à l’endroit de l’entreprise chinoise B.r.c.c et aux ingénieurs qui ont suivi les travaux, avant d’implorer la bénédiction de Dieu sur le Congo, les pays de la Cemac et sur l’Afrique. Dans son mot, Jean-Jacques Bouya a présenté l’ouvrage: «Financés à hauteur de 9 milliards 606 millions 862 mille 301 francs Cfa par le budget de l’Etat, les travaux de construction de ce chantier ont démarré en août 2013. 23 mois ont suffi à la société B.r.c.c, adjudicataire du marché et à l’ingénieur conseil Socotec, pour sortir de terre, donner la forme physique et imposer à cet environnement religieux, le siège de la plus haute institution catholique de l’Afrique centrale». Quant aux caractéristiques techniques de l’ouvrage, le siège de l’Acerac comprend trois bâtiments indépendants et totalement équipés: le bâtiment A de type R+5 est posé sur une surface de 1.636,64 m2 étendu sur une longueur de 58,80 m et 29,20 m de largeur avec une hauteur de 28,150 m. Il s’agit d’un hôtel à 5 étoiles, y compris une école de formation en hôtellerie-restauration. Le bâtiment B est posé sur une surface de 927, 85 m2, avec 26, 35 m de long et 18, 55 m de large. Il s’agit du bâtiment administratif de l’Acerac qui comporte une chapelle de cent places et un bureau de secrétariat et une salle d’attente au rez-de-chaussée, au premier étage, il y a un réfectoire, des bureaux et des salles de réunion. Posé sur une superficie de 463 m2 avec une longueur 37, 30 m et 7,60 m de largeur, le bâtiment C sert de local technique. Dans le style poétique qui le caractérise, Jean-Jacques Bouya a loué l’action du président de la République et le rôle de l’Eglise dans l’éducation de la société et dans la promotion des valeurs qui favorisent le vivre-ensemble. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions. Après les différentes allocutions, le président de la République a procédé à la coupure du ruban symbolique, au dévoilement de la plaque inaugurale et à la remise des clés au président de l’Acerac. Puis, s’en est suivie la visite guidée de l’immeuble. Les évêques d’Afrique centrale dispose, désormais, d’un siège ultra-moderne dans la capitale congolaise et le tout s’est terminé par un pot d’amitié, traduisant ainsi les bonnes relations entre l’Eglise et l’Etat. Aussitôt après, les membres de l’Acerac ont tenu leur première rencontre dans leur nouveau siège. Gislain Wilfrid BOUMBA

Mgr Victor Abagna-Mossa, évêque d’Owando, a ordonné six prêtres, au cours de la célébration eucharistique qu’il a présidée en l’église Notre-Dame de Fatima, à Tchikapika (département de la Cuvette), le dimanche 28 juin 2015. Il s’agit des abbés Elorian Atsima-Ngnari, Cyprien Christel Baba, Saturnin Iloki-Apounou, Aymard Gildas Mikonga, Michel Okinga et Dally Brunel Ontsassi.

Ils avaient été ordonnés diacres, le 14 septembre 2014, à Etoumbi. La messe était concélébrée par Mgr Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma et les abbés Brice Armand Ibombo, secrétaire général de la Conférence épiscopale de Congo, Guy-Noël Okamba, recteur du Grand-séminaire de philosophie Mgr Firmin Singha, vicaire judiciaire d’Owando, et par plusieurs autres prêtres venus de Brazzaville, Gamboma et Owando. L’animation liturgique était assurée par les chorales des secteurs de Mossaka, Loukoléla, Oyo et Tchikapika, sous la supervision de l’abbé Guy Pacifique Tsemiabeka, aumônier diocésain des chorales et curé de la paroisse Notre-Dame de Lékéty. Parmi les participants venus nombreux à la messe, on notait la présence de quelques personnalités, comme Jean-Jacques Bouya, ministre à la présidence de la République, chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, député de Tchikapika, Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Mme la sénatrice Victoire Golengo, et des autorités administratives, politiques et militaires du département de la Cuvette. Les parents, amis et connaissances ont entouré les ordinands de leur affection. Prélude à cette célébration, une session de fin d’année pastorale a eu lieu, du 23 au 26 juin, avec la participation de tous les prêtres du diocèse autour de leur évêque.

La journée du samedi 27 juin 2015 a été consacrée au concert religieux animé par les chorales du diocèse, avec la participation des Chœurs des Séraphins, venus de Brazzaville, pour la circonstance. Avant la messe du dimanche 28 juin, l’abbé Gérard Ngomeka, curé de la paroisse, a souhaité la bienvenue à tous et a remercié l’évêque d’Owando d’avoir fait honneur à sa paroisse d’abriter cette grande cérémonie qui va impulser, sans doute, la foi aux habitants de Tchikapika, qui, jusqu’à ce jour, fréquentent, timidement, la paroisse de leur localité. De son côté, Mme Gabrielle Obambi, administrateur-maire de la commune de Tchikapika, a rendu un vibrant hommage au couple Ngondo, qui a bien voulu construire cette église, laquelle, aujourd’hui, a besoin des ouvriers apostoliques pour prêcher la parole de Dieu.

La cérémonie d’ordination presbytérale a débuté par l’appel des six candidats par l’abbé Paul Dongagba, vicaire général du diocèse, et la présentation des activités pastorales menées dans les paroisses où ils étaient en stage diaconal. Dans son homélie basée sur les textes de la fête par anticipation de Saint-Paul et Saint-Pierre, Mgr Victor Abagna-Mossa a imploré l’intercession des deux saints, pour accorder aux six jeunes prêtres la fidélité dans le sacerdoce, car les apôtres Paul et Pierre se sont donnés entièrement à l’édification de l’Eglise. Pour faire toucher du doigt l’importance de la cérémonie, Mgr Abagna-Mossa a demandé aux diacres candidats au sacerdoce, de se lever et de regarder la foule dans toutes les directions. Cette foule, a-t-il dit, est venue de très loin, pas pour vous offrir la palme de la victoire, mais elle est venue vous soutenir dans la prière, afin que ce sacerdoce ne soit pas mon sacerdoce, mais le sacerdoce d’autrui, c’est-à-dire celui de Jésus-Christ, qui se réalise selon la volonté de son propriétaire qui est Jésus-Christ, lui-même. «Le risque que je prends de vous imposer les mains n’est pas la palme de gloire. Préparez votre cœur et votre esprit pour affronter les difficultés de la vie. Certaines difficultés se traduiront par le manque de moyens de déplacement pour les paroisses lointaines, d’autres par le manque de moyens de subsistance. Le sacerdoce que vous allez recevoir est un service de Dieu. Fixez vos yeux sur Jésus-Christ, pour que votre sacerdoce donne du fruit et soyez en relation avec Jésus-Christ, selon le cœur de Jésus-Christ», a-t-il déclaré.

Enfin, l’évêque a reprécisé aux futurs prêtres qu’ils seront au service de Dieu et des hommes que Dieu aiment tant. «Enseignez la parole de Dieu et non votre propre parole. Aidez ces hommes à combattre le mal et à se convertir, en quittant l’idole des biens matériels. Vous, prêtres de Jésus-Christ, travaillez à ce que les hommes deviennent sains, invitez-les à ne pas se salir les mains, car Dieu vous demandera des comptes. Soyez de bons bergers, par votre comportement et votre exemple. Apprenez à être pauvres, comme Jésus-Christ, et que votre cœur ne soit pas assoiffé d’argent. Ayez conscience que Satan ne vous laissera pas sans tentation. Vous avez reçu, gratuitement, donnez aussi, gratuitement aux autres. Il ne faut pas servir deux maîtres, à la fois. Le choix est clair: être du monde ou avec Jésus-Christ. Prenez le temps de prier et soyez des exemples dans la prière. Demandez à Marie d’intercéder pour vous, pour que vous soyez de vrais prêtres et de bons prêtres. Malheur à celui qui aura failli», a-t-il dit, à l’endroit des candidats au sacerdoce. Le rite de l’ordination est intervenu après l’homélie et a été couronné par la vêture tant attendue de la chasuble par les nouveaux prêtres, sous les applaudissements nourris du peuple de Dieu.

Avant la fin de la messe, l’abbé Elorian Atsima Ngnari, au nom de ses confrères, a remercié le Seigneur pour ce jour de fête et de joie. «Nous sommes conscients de ce qui nous attend dans la foi, l’espérance et l’humilité», a-t-il déclaré. Il a manifesté un sentiment de gratitude à l’endroit de Mgr Victor Abagna-Mossa, des curés des paroisses visitées, des formateurs et des parents. Et remercié, vivement, les couples Ngondo et Bouya, pour leur soutien multiforme. Enfin, Mgr Victor Abagna-Mossa a lancé un appel aux jeunes filles de Tchikapika de s’intéresser à la vie religieuse. Pour cela, elles peuvent se faire connaître auprès du curé de la paroisse, pour qu’elles soient orientées. L’évêque a terminé son intervention, en annonçant la célébration du cinquantenaire de la paroisse de Loukoléla, le 27 septembre 2015. Des diacres seront ordonnés à cette occasion. Tout s’est terminé dans la fête, à la paroisse Notre-Dame de Fatima, à Tchikapika,

Xavier MPOUGALOGUI

En la solennité du Cœur Immaculée de Marie, célébrée le samedi 13 juin 2015, Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, a ordonné quatre prêtres, sur le parvis de l’église Saint Pierre Claver de Bacongo. Il s’agit des pères : Rodolphe Donald Mboya Matona et Gires Princilia Younga, de la Congrégation des pères du Saint-Sacrement, et des pères : Bartoly Djim Mandreh Mombo Iboangath et Baviel Austan Stael Mbila, de l’Ordre de la Très Sainte Trinité (ou ordre des Trinitaires). Une quarantaine de prêtres étaient autour de l’archevêque pendant la messe, parmi lesquels les pères : Gino Buccarello, ministre provincial de la province Saint Jean de Matha de l’Italie, représentant l’Ordre des trinitaires, Brel Malela Daouda, supérieur majeur des religieux du Saint-Sacrement de la région Cardinal Émile Biayenda (Congo), Vianney Kiabiya, responsable de la Maison de la Sainte-Trinité de Kinsoundi, l’abbé Léornard Milongo, vicaire général de Brazzaville et le père Ghislain Biahoua Massamba, curé de ladite paroisse. JPEG - 82.9 koLes chrétiens venus soutenir les ordinands dans la prière Tradition oblige, les supérieurs de chaque congrégation ont procédé à l’appel des candidats au sacerdoce, et à leur présentation à l’évêque, tout en dressant leur cursus scolaire et de formation. Né le 18 août 1982, à Loulombo (Département du Pool), père Rodolphe Donald Mboya Matona est membre de la Congrégation du Saint Sacrement depuis le 8 septembre 2010. Après son ordination diaconale, le 4 octobre 2014 par Mgr Anatole Milandou, il a vécu à la maison de formation de postulat au quartier Barrage à Kinsoundi et a exercé son ministère diaconal à la paroisse Saint-Benoît de Nganga Lingolo. Né le 10 mars 1986, à Brazzaville, père Girès Princilia Younga est entré dans la Les pères supérieurs Gino Buccarello et Brel Malela Daouda. Congrégation du Saint Sacrement le 8 septembre 2010. Ordonné diacre le 4 octobre 2004, il a fait son stage diaconal dans la communauté de Saint Pierre Claver. JPEG - 8.1 koPère Gires Princilia Younga JPEG - 8.8 koPère Rodolphe Mboya JPEG - 8.9 koPère Bartoly Djim Mombo JPEG - 6.6 koPère Baviel Stael Mbila Père Bartoly Djim Mandreh Mombo Iboangath est né le 17 décembre 1986 à Brazzaville. Après ses études primaires à l’école Loango Marine de Kinsoundi et ses études secondaires au C.e.g de Loudima-gare (1992-2002), il entre au moyen-séminaire Saint Gabriel de Dolisie et passe son baccalauréat en juillet 2006, au lycée Justin Victor Sathou de Dolisie. De 2006 à 2007, il est étudiant au département de L.c.a (Langues et civilisations africaines) de l’Université Marien Ngouabi, à Brazzaville. En 2007, il est admis au postulat des pères trinitaires et achève son cycle de philosophie en 2009 au Grand-séminaire Georges-Firmin Singha. De 2009 à 2010, il fait son noviciat à Madagascar et émet ses premiers vœux le 23 octobre 2010. Il fait ses études de théologie à Madagascar, sanctionnées par un baccalauréat théologique. Il est envoyé en Italie en 2014, pour la préparation à la profession solennelle et fait ses vœux perpétuels, le 27 juillet 2014. Il est ordonné diacre le 25 octobre 2014, à la basilique Saint Chrysogone, en Italie. Baviel Austan Staël Mbila est né le 19 juillet 1982, à Kinka la. Il a fait ses études primaires et secondaires à Brazzaville et à Kinkala. En 2004, il obtient son baccalauréat et rentre chez les pères trinitaires en septembre 2007. En 2009, il conclut son cycle de philosophie au Grand-séminaire Georges-Firmin Singha de Brazzaville. Il est admis au noviciat, le 23 octobre 2009, à Madagascar, et le 23 octobre 2010, il émet ses premiers vœux dans l’Ordre des trinitaires et poursuit ses études de théologie à Antananarivo, où il décroche le baccalauréat théologique. Il sera envoyé en Italie pour une année de préparation à la profession solennelle et le 27 juillet 2014, il fait sa profession solennelle à la paroisse Saint Rocco en Italie. Le 25 octobre 2014, il est ordonné diacre. JPEG - 42.5 koMgr Anatole Milandou Dans sa prédication, Mgr Anatole Milandou a invité les ordinands à devenir des prêtres de Jésus-Christ, puisque le monde a besoin de Dieu. Il les a exhortés à vivre à l’exemple de leur Saint Patron, Saint Pierre Julien Aymard pour les Sacramentaires et Saint Jean de Matha pour les Trinitaires. « En célébrant le Cœur Immaculée de Marie, vous êtes appelés à découvrir que, dans Marie, Dieu a préparé une demeure digne de l’Esprit-Saint. Nos cœurs doivent être des de meures de l’Esprit-Saint », a t-il rappelé. Aux chrétiens, l’archevêque les a invités à méditer la Parole de Dieu comme l’a fait la Vierge Marie, afin qu’elle devienne chair en nous et la donner au monde. JPEG - 21.9 koLes pères supérieurs Gino Buccarello et Brel Malela Daouda Après l’homélie, s’en est suivie la liturgie du sacrement de l’ordre. Mgr Milandou a ordonné les quatre prêtres, devant leurs parents et une foule nombreuse de chrétiens, en liesse, sous l’animation liturgique de toutes les quatre chorales et la schola populaire de la paroisse Saint Pierre Claver. Dans son mot, le père Gires Younga a, au nom de ses trois confrères, remercié le Seigneur d’avoir préparé ce jour mémorable pour leur confier la mission de mener son peuple à la sanctification ; Mgr Anatole pour sa disponibilité ; leurs supérieurs respectifs pour la marque de confiance ; les prêtres aînés pour leurs sages conseils et leur soutien ; les parents qui leur ont appris à aimer Dieu et à respecter le prochain et qui les ont donné à l’Église comme une offrande. Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA

~~La place mariale de la Cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville a abrité, vendredi 5 juin 2015, une messe pour la consolidation de la paix au Congo. Célébrée par Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, et concélébrée par NN.SS Louis Portella-Mbuyu, évêque de Kinkala, et Victor Abagna-Mossa, évêque d’Owando, ainsi que plusieurs prêtres, la messe a connu la participation du président de la République, Denis Sassou Nguesso, accompagné de son épouse, Mme Antoinette... , des membres du gouvernement et des corps constitués nationaux, ainsi que des autorités civiles, politiques et militaires du pays. En ce jour de triste anniversaire pour la Nation congolaise, car ayant coïncidé avec le 18ème anniversaire du déclenchement de la guerre du 5 juin 1997, l’Eglise a choisi de commémorer cet anniversaire autour de l’eucharistie, non pas pour raviver les blessures causées par cet évènement douloureux, mais pour renforcer et consolider les acquis de paix, d’amour et de réconciliation nationale qui ont marqué la période d’après-guerre. Couverte de chapiteaux de couleur blanche placés minutieusement par les services de la mairie de Brazzaville qui ont travaillé avec le C.d.o (Comité diocésain d’organisation), la place mariale a vibré au rythme des mélodies liturgiques de la chorale Cardinal Emile Biayenda de la cathédrale Sacré-Cœur et du Chœur diocésain de la Scholas populaire. Au début de la messe, Mgr Anatole Milandou, après avoir circonscrit le motif et l’intérêt de ce rassemblement liturgique, a rappelé les paroles des évêques, à l’occasion de l’assemblée plénière tenue en 2001. Il a souligné l’avantage de recourir au dialogue ainsi que ses bienfaits qui ont pour résultat la consolidation de la paix, la concorde et la réconciliation dans le pays dont l’histoire s’écrit malheureusement avec le sang de ses filles et fils qui ont quitté parfois précocement ce monde. Dans son homélie intitulée: «Bâtir notre pays sur le roc de la paix, de la réconciliation et de la justice», Mgr Anatole Milandou a restitué le contexte dans lequel s’est déroulé la messe qui «s’inscrit dans le cadre de la croisade de prière initiée par notre Eglise du Congo, pour demander les dons de la paix, de la réconciliation et de la justice, héritage auquel l’Eglise d’Afrique doit s’ouvrir, comme nous le demandait le prédécesseur du Pape François, le Pape Benoit XVI, à l’issue de la deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du synode des évêques», a fait remarquer l’ordinaire de Brazzaville. Poursuivant son homélie, il a rappelé quelques extraits de son homélie du 1er avril 2001, lors de sa prise de possession du siège métropolitain de Brazzaville, et les paroles de Mgr Victor Abagna-Mossa, dans son homélie à la messe célébrée par les évêques du Congo à la Courneuve, en Île de France. Il a annoncé que «cette messe n’est ni la première ni la dernière que nous célébrons pour la paix de notre pays. Nous avons engagé une croisade de prière pour la paix dans notre pays. Que dans nos paroisses, nos communautés chrétiennes soient organisées des prières pour la paix». (Lire l’intégralité de l’homélie en page 14). Vers la fin de la messe, le chef de l’Etat et son épouse ont offert à Mgr Anatole Milandou, une statue de la Vierge Marie. Ensuite, le couple présidentiel et l’archevêque ont lâché simultanément des colombes pour implorer la paix dans le pays. Dns un dernier mot, Mgr Anatole Milandou a remercié le président de la République et son épouse pour avoir honoré de leur présence cette célébration eucharistique. De même, ces remerciements ont été adressés aux autorités nationales, parmi lesquelles André Obami-Itou, président du sénat et Justin Koumba, président de l’assemblée nationale. Il a remercié aussi ses confrères dans l’épiscopat, le chargé d’affaires de la nonciature, les prêtres, les religieux et religieuses, les acteurs liturgiques, les fidèles chrétiens et tous les participants à la messe. Signalons que cette messe s’est tenue en dépit des troubles qui ont marqué la matinée du vendredi 5 juin, après la décision du gouvernement d’annuler la session de juin 2015 du baccalauréat général, en raison des fuites massives des sujets. Certaines délégations des chrétiens, venues des différentes paroisses, ont eu du mal à rallier la cathédrale, pour cause d’interruption du trafic automobile dans certaines zones. Comme quoi, il faut vraiment prier pour la paix dans notre pays. Gislain Wilfrid BOUMBA

L’A.ca.b.e (Académie catholique de Brazzaville pour l’éthique) organise, samedi 20 juin 2015, de 9h à 15h, dans la salle Le Phénotype de l’Université Marien Ngouabi (derrière la caserne des pompiers), un colloque sur le dialogue, ses procédures et ses implications. D’aucuns réclament le dialogue à cor et à cri, d’autres n’en veulent pas, sauf peut-être avec un préalable, à savoir s’accorder auparavant sur son contenu. Or, «s’accorder», c’est précisément ce que l’on recherche, lorsqu’on fait recours au dialogue. Dans la vie privée, interpersonnelle ou familiale; dans la vie publique, professionnelle ou politique, personne ne peut en faire l’économie, quand il faut convaincre, requérir l’assentiment, motiver pour l’action. Le dialogue est incontournable quand il faut régler un différend, résoudre une question délicate ou suscitant des passions, quand les avis sont partagés, voire contraires, quand les intérêts sont opposés, voire inconciliables. Le dialogue parvient à rapprocher les avis les plus éloignés, à faire moduler les positions les plus tranchées, par la force des arguments, mais surtout par le changement d’angle et de perspective. Au bout du compte, on réalise qu’on avait des choses en commun, qu’on ne détenait pas soi-même l’absolue vérité, que les préoccupations de la partie adverse n’étaient pas si dénuées de fondement qu’on ne le croyait, qu’on a besoin les uns et des autres pour avancer. Mais, d’où tire-t-il la magie de son efficacité, le dialogue? «Dialoguer», au juste, c’est quoi? Suffit-il de parler avec son interlocuteur, son adversaire, son ennemi, pour induire un dialogue ou existe-t-il un codex, une déontologie, une éthique du dialogue? Y a-t-il des critères auxquels il faut satisfaire pour qu’un dialogue soit fructueux? Existe-t-il des techniques du dialogue qu’on peut appliquer ou qu’on doit scrupuleusement observer pour donner toutes ses chances à la parole échangée? Ou bien la parole se suffit-elle à elle-même, selon l’expression d’Austin «quand dire, c’est faire», pour engendrer l’accord des cœurs ou pour déboucher sur la poignée de mains? Observatrice attentive du paysage social et politique national congolais, caractérisé depuis quelques temps par des joutes oratoires et des propos parfois débordants, autour de la question du changement ou non de la Constitution du 20 Janvier 2002 et/ou des échéances électorales prévues pour 2016, l’Académie catholique de Brazzaville pour l’éthique a jugé opportun d’organiser, un colloque sur le concept du dialogue. Elle invite instamment les acteurs et élites de la politique, de l’économie et de la société civile, à venir nombreux participer à cette journée de réflexion et de partage sur la nécessité et les exigences de dialoguer, pour résoudre tout différend de la vie en société. Le programme de la journée prévoit quatre conférences introductives de trente minutes chacune, réactions comprises. Les communications seront suivies d’ateliers d’approfondissement qui se solderont par une plénière et une synthèse sur les acquis de la journée de réflexion et de formation. Les thèmes et les orateurs qui ont été retenus pour les communications sont: 1- «L’agir communicationnel» de Jürgen Habermas, par l’abbé Benjamin Samanou; 2- «L’éloge du compromis» ou l’art de gagner ensemble, par le Prof. L.-R. Miyouna; 3- «Dialogue et gender»: pourquoi les femmes sont incontournables, par Mme S. Amangoua; 4- «La palabre dans la tradition bantou»: entre performance et parodie, par Dr. J. Koudissa

Prêtre de l’archidiocèse de Brazzaville, l’abbé Jacques Bouekassa est fidei donum aux Antilles d’Amérique, notamment en Guadeloupe, depuis huit ans. Dans l’interview qu’il nous a accordée, vendredi 29 mai 2015, il annonce la célébration de ses 40 ans de sacerdoce. C’est le motif de son séjour à Brazzaville, à partir du mois de mai. Interview! * Monsieur l’abbé, vous êtes de nouveau à Brazzaville, après une longue période d’absence, quel est l’objet de votre visite? ** Beaucoup s’étonnent que je sois venu au mois de mai. C’est vrai que partout, au mois de mai, on est encore en pleine activité dans les paroisses. Je suis parti de la Guadeloupe, la veille de l’ascension, afin de prendre les deux semaines du mois de mai pour préparer justement mes 40 ans de sacerdoce. C’est pourquoi j’ai pris cette semaine, donc deux semaines, dès le début du mois de juin, pour commencer à célébrer cet événement qui me paraît assez important dans ma vie de prêtre. * Alors, comment s’annoncent les préparatifs de cet événement? ** Je ne peux pas dire dans les détails comment cela se prépare. Je fais confiance aux paroissiens qui vont m’accueillir pour cet événement. Selon mon calendrier, j’ai voulu célébrer ces 40 ans, dans les paroisses où j’ai travaillé. Vous savez bien que je n’ai pas travaillé dans beaucoup de paroisses dans l’archidiocèse, du fait que j’ai passé plus de 25 ans comme professeur au Grand-séminaire. Donc, j’ai voulu d’abord célébrer ces 40 ans à Linzolo, le dimanche 7 juin prochain. L’archevêque sera là, pour le sacrement de confirmation. Le 14 juin, c’est le clou de la célébration de cet anniversaire et ce sera à Kibouendé, puisque j’ai été ordonné prêtre, par le cardinal Emile Biayenda, le 15 juin 1975, à Kibouendé. Mais, comme le 15 juin, cette année, c’est un lundi, nous célébrons cet anniversaire, le dimanche 14 juin à Kibouendé. Je voudrais aussi célébrer cet anniversaire à Saint-François où j’ai travaillé pendant cinq ans. Le tout finira à Sainte-Anne, le dimanche 21 juin, parce que c’est la première paroisse qui m’a accueilli en tant que jeune prêtre, pendant quatre ans. * Vous êtes prêtre congolais fidei donum en Guadeloupe, quelles sont les particularités de la vie pastorale dans cette zone? ** C’est ma huitième année en Guadeloupe. J’ai travaillé dans deux paroisses, peut-être maintenant je vais passer à la troisième paroisse. Mais, la particularité: l’Eglise est universelle. Du point de vue organisation, c’est la même partout. Nous travaillons en doyenné. Là où je suis, c’est le doyenné le plus grand, puisque nous sommes dans la plus grande ville de Guadeloupe, Pointe-à-Pitre, donc Les Abîmes, qui est la plus grande commune. Chaque mois, nous avons des rencontres dans les doyennés. Au niveau du diocèse, c’est l’évêque, comme partout. En début d’année, nous pensons notre pastorale, ce que nous avons à faire, nous avons un thème. Et, chaque paroisse, chaque doyenné, essaie de mettre en pratique cette pastorale. Evidemment, nos Eglises sont bien différentes. Au Congo, notre Eglise est basée sur les mouvements d’apostolat. C’est une chance, je dirais, c’est une grâce. Là-bas, on travaille avec les communautés de base. En créole, on dit: «Pkl», qui veut dire «Petite communauté de l’Eglise». La pastorale là-bas est basée sur les «Pkl». Nous prenons cela à cœur. Nous sommes au moins une dizaine de Congolais, parce qu’il n’y a pas assez de vocation là-bas. Le travail que nous faisons aussi, c’est promouvoir les vocations. * Avez-vous un dernier mot pour clore notre entretien? ** Je suis toujours revenu chaque vacance au pays, je suis toujours au courant de la vie de mon Eglise. Là-bas, je lis toujours La Semaine Africaine, chaque mardi et chaque vendredi, sur Internet. Et, bien d’autres encore. On est au courant de tout. Pour le moment, ce que je peux demander que tous ceux qui me liront, qui me voient, prient pour moi. Pour mes 40 ans de sacerdoce, je ne peux pas me frotter les mains, il y a eu des difficultés: priez pour moi, pauvre pécheur. Propos recueillis par Gislain Wilfrid BOUMBA

Discours du Saint-Père

Chers Frères dans l’épiscopat,

C’est pour moi une grande joie de vous accueillir à l’occasion de votre visite ad limina Apostolorum, qui vous permet de resserrer vos liens avec le Siège Apostolique et avec les Évêques du monde entier, renforçant ainsi la collégialité. Ma joie est d’autant plus grande qu’à travers vous, j’entrevois des communautés chrétiennes jeunes et dynamiques, qui cherchent à s’enraciner dans l’amour du Seigneur. En vous recevant, j’ai une pensée spéciale pour elles, ainsi que pour les prêtres, les religieux, les religieuses, les catéchistes et tous les autres agents pastoraux qui œuvrent pour la progression du Règne de Dieu au Congo. C’est aussi pour vous conforter dans votre charge à leur service, en vous ressourçant, que vous effectuez le pèlerinage sur le tombeau des Apôtres Pierre et Paul, qui ont témoigné de la foi au Christ jusqu’au sacrifice suprême du martyre. Je suis sensible au témoignage d’attachement au Successeur de Pierre, exprimé en votre nom, par Son Excellence Monseigneur Daniel Mizonzo, Président de votre Conférence. En l’en remerciant vivement ainsi que chacun d’entre vous, je voudrais vous manifester mes encouragements dans votre travail apostolique. La récente création de trois nouveaux diocèses témoigne de la vitalité de l’Église catholique dans votre pays, ainsi que du zèle dont ses pasteurs font preuve dans l’œuvre de l’évangélisation.

C’est là un motif de grande satisfaction, qui engage en même temps à un effort accru pour répondre toujours mieux aux besoins du peuple de Dieu et aux attentes des nombreuses personnes auxquelles l’Évangile de Jésus Christ n’a pas encore été annoncé. Il est heureux que ces dernières années, les réflexions de votre Conférence se soient portées sur la mission des laïcs dans l’Église et dans la société. Je voudrais saluer ici leur remarquable contribution à l’œuvre de l’évangélisation. Il importe que votre pastorale aide leurs mouvements de spiritualité et d’apostolat à redécouvrir et à affermir leur vocation en vue du « témoignage crédible des laïcs rendu à la vérité salvifique de l’Évangile, à son pouvoir de purifier et de transformer le cœur humain, et à sa fécondité pour édifier la famille humaine dans l’unité, la justice et la paix » (Discours lors de la rencontre avec les responsables de l’apostolat des laïcs, en Corée, 16 août 2014). Les laïcs ont en effet besoin d’être accompagnés et d’être formés au témoignage de l’Évangile dans les domaines socio-politiques, qui constituent leur champ spécifique d’apostolat (cf. Apostolicam actuositatem, nn. 4 ; 7). La pastorale de la famille fait partie intégrante de cet accompagnement. Les réticences des fidèles face au mariage chrétien révèlent la nécessité d’une évangélisation en profondeur, qui implique non seulement l’inculturation de la foi mais aussi l’évangélisation des traditions et de la culture locale (cf. Africae munus, nn. 36-38). A ce propos, je tiens à vous remercier pour la contribution de vos diocèses au Synode des Évêques sur la famille. Vous ne manquerez pas d’en tirer profit pour mieux adapter votre pastorale familiale aux réalités locales.

Chers frères dans l’épiscopat, dans ces domaines et dans beaucoup d’autres, les prêtres sont vos premiers collaborateurs. Par conséquent, leurs conditions de vie et leur sanctification ne doivent pas cesser d’être au cœur de vos préoccupations et de votre sollicitude (cf. Presbyterorum Ordinis, n. 7). En particulier, la formation continue leur est indispensable, afin qu’ils puissent servir toujours mieux le peuple de Dieu et l’accompagner spirituellement comme il convient, notamment à travers des célébrations liturgiques dignes et des homélies qui nourrissent la foi des fidèles. A ce sujet, je vous invite à continuer de veiller aux conditions d’envoi aux études des prêtres de vos diocèses et de les soutenir durant leur séjour à l’extérieur pour favoriser leur retour en temps utile, en sorte que le bien de l’Église soit toujours sauvegardé. Je rends grâce à Dieu pour les nombreuses vocations sacerdotales et religieuses qui fleurissent dans vos diocèses. Elles témoignent aussi de votre zèle apostolique, béni par le Seigneur, car en définitive c’est Lui le Maître de la moisson qui appelle et envoie des ouvriers dans sa moisson (cf. Mt 9, 38). Cela n’en crée que davantage d’obligations pour vous les pasteurs auxquels ces vocations sont confiées, afin que dans une écoute personnalisée, vous accompagniez ceux qui se sentent appelés à servir le Seigneur dans sa vigne, selon des charismes variés. L’immense besoin pastoral de l’Église locale exige lui-même un discernement rigoureux, afin que le peuple de Dieu puisse compter sur des pasteurs zélés, qui édifient par leur témoignage de vie, notamment en ce qui concerne le célibat et l’esprit de pauvreté évangélique.

En outre, il ne faut rien négliger pour que tous, prêtres, catéchistes, familles, jeunes, groupes de prières et d’autres encore, prennent toujours mieux conscience de l’importance de leur contribution dans l’accompagnement et la formation des candidats au sacerdoce et en assument chacun sa part. En cette Année de la vie consacrée, je voudrais saluer à titre particulier l’engagement des religieux et des religieuses au service des populations au Congo, auxquelles ils apportent avec générosité et dévouement l’assistance aussi bien spirituelle que matérielle, en témoignant du Christ chaste, pauvre et obéissant. Si une harmonieuse collaboration entre vous Évêques et les consacrés, nécessaire à tous les niveaux, favorise l’annonce de l’Évangile, votre affectueuse proximité ne peut que leur donner assurance et leur permettre de contribuer toujours plus à la croissance de l’Église locale, dans la diversité de leurs charismes.

Chers frères dans l’Épiscopat, certains Diocèses éprouvent de grandes difficultés, en raison de l’insuffisance des ressources matérielles et financières locales disponibles. Je mesure l’ampleur des soucis et des préoccupations liées à une telle situation dans le cœur d’un pasteur. Voilà pourquoi, je vous encourage à engager résolument vos diocèses sur la voie de l’autonomie, de la prise en charge progressive et de la solidarité entre Églises particulières dans votre pays, selon la belle tradition remontant aux premières communautés chrétiennes (cf. Rm 15, 25-28). A ce sujet, vous continuerez de veiller à ce que les aides économiques accordées à vos Églises particulières pour les soutenir dans leur mission spécifique, ne limitent pas votre liberté de pasteurs ni n’entravent la liberté de l’Église, qui devrait toujours avoir les coudées franches pour annoncer l’Évangile avec crédibilité. En ce qui concerne l’entraide et la solidarité entre Églises particulières, elles doivent se traduire également dans la promotion de l’esprit missionnaire d’abord à l’intérieur de l’Afrique. Je reprends volontiers à votre adresse l’appel solennel de mon prédécesseur le bienheureux Paul VI à Kampala : « Vous, Africains, vous êtes désormais vos propres missionnaires » ! (Homélie de la célébration eucharistique en conclusion du Symposium des Evêques d’Afrique, 31 juillet 1969). La communion ecclésiale doit se manifester aussi concrètement dans l’exercice de la dimension prophétique de votre charge pastorale. Il est en effet important que vous puissiez, d’une seule voix, dire des paroles fortes inspirées par l’Évangile pour orienter et éclairer vos compatriotes sur tout aspect de la vie commune, dans les moments difficiles pour la Nation ou lorsque les circonstances l’exigent. En ce sens, vos efforts en vue d’une concertation toujours plus grande sont à poursuivre parce que l’unité dans la diversité est à la fois l’une des notes caractéristiques et l’une des exigences de l’Église, en tant que Corps du Christ. Non seulement cette cohésion vous permettra toujours de défendre le bien commun ainsi que le bien de l’Église devant toute instance, mais elle favorisera aussi vos efforts pour affronter ensemble les nombreux défis pastoraux, dont la prolifération des sectes n’est pas le moindre. L’évangélisation en profondeur constitue un autre grand défi. Or, elle suppose nécessairement une attention particulière aux conditions concrètes de vie des populations, c’est-à-dire en définitive à la promotion de la personne humaine. Sur ce plan aussi, l’engagement de l’Église catholique au Congo est important : que ce soit dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’assistance aux diverses catégories de personnes dans le besoin dont des réfugiés des pays voisins, vos communautés diocésaines apportent une contribution considérable. Avec la générosité et le dévouement du bon samaritain, elles se dépensent sans compter au service de leurs frères et sœurs. Comme pasteurs, vous continuerez de veiller à ce que la pastorale sociale se réalise toujours davantage dans l’esprit de l’Évangile et se perçoive toujours mieux comme une œuvre d’évangélisation, et non comme l’action d’une Organisation Non-Gouvernementale.

A ce sujet, dans certains secteurs de la société, les blessures provoquées par la grave crise qui a affecté le Congo à la fin des années 1990 ont laissé de profondes cicatrices qui parfois ne sont pas encore complètement refermées. Dans ce domaine en particulier, l’Église, forte de l’Évangile de Jésus, a reçu la mission de réconcilier les cœurs, de rapprocher les communautés divisées et de construire une nouvelle fraternité ancrée sur le pardon et la solidarité. Vous pasteurs, continuez d’être des modèles et des prophètes en ce sens ! Récemment, dans le Diocèse de Dolisie, à Louvakou, a été inauguré le Sanctuaire dédié à la Divine Miséricorde, qui devient un lieu de pèlerinage, de retraites et de rencontres spirituelles. Je m’en réjouis, et je souhaite que ce Sanctuaire devienne vraiment un lieu où le peuple de Dieu vienne raffermir sa foi, notamment à l’occasion du prochain Jubilé extraordinaire de la Miséricorde et des autres initiatives pastorales que vous prendrez. Pour finir, en vous renouvelant ma fraternelle et priante affection, je réitère mes encouragements aux prêtres, aux religieux, aux religieuses, aux laïcs consacrés, aux catéchistes, et à tous les fidèles de l’Église qui pérégrinent en cette belle et chère terre du Congo. Invoquant sur vous et sur votre pays la Divine Miséricorde, de grand cœur je vous accorde, ainsi qu’à chacune de vos communautés diocésaines, la Bénédiction apostolique.

Le Saint-Père François