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Homélie de ce Dimanche à la Paroisse St Pierre Claver de Bacongo

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Homélies et méditations

dadi-copie-1.jpgDimanche 22 mai 2011

5e dimanche de Pâques

Textes :      Ac 6, 1-7 ;           Ps 32 (33), 1.2b-3a, 4-5, 18-19 ;             1 P 2, 4-9 ;            Jn 14, 1-12

Homélie à la Paroisse St Pierre Claver

Les disciples sont « bouleversés », car ils commencent à comprendre que le chemin de leur Maître va passer par la mort ; et sans doute conjointement craignent-ils pour leur propre vie. Jésus les rassure par une parole que nous pourrions expliciter comme suit : « De même que vous croyez au Dieu d’Israël, qui a sauvé son peuple de manière préfigurative en lui faisant traverser la Mer Rouge à la suite de Moïse, croyez aussi en moi, car je m’apprête à vous sauver d’une manière définitive en traversant pour vous les grandes eaux de la mort ».

En parlant ainsi, Jésus annonce non seulement que la mort ne pourra le retenir puisqu’il prendra pied sur l’autre rive, celle de la vie définitive, mais il révèle également qu’il va réaliser cet exode pour ses disciples, comme un nouveau Moïse ouvrant le passage devant le nouveau peuple de Dieu. Pas un instant Jésus ne se préoccupe de lui-même, de sa Passion désormais proche ; il cherche uniquement à rassurer ses disciples sur leur sort. Quant à lui, il ne part pas pour l'inconnu : il rentre chez lui au terme d'un long voyage. Comment ne serait-il pas heureux à la veille de retrouver « la maison de son Père » ! Sa joie déborde malgré la dureté du chemin qu’il s’apprête à prendre. Pas l’ombre d’une amertume pour l’incompréhension persistante de ses compagnons de route ; il ressort tout au contraire de ces quelques versets que son bonheur ne sera total que lorsqu'ils partageront sa joie. Il part en premier pour nous préparer une place et s’assurer que tout soit prêt pour notre arrivée ; et lorsque nous le rejoindrons, il viendra personnellement nous accueillir, pour nous prendre avec lui et chez lui. Jésus n’est venu sur terre et vivra sa Pâque, uniquement pour avoir la joie de nous accueillir un jour dans la maison de « son Père et notre Père, de son Dieu et notre Dieu » (cf. Jn 20, 17).

Mourir ce n'est pas, comme le pensaient les Juifs, descendre dans le Shéol ou l'Hadès pour y mener une vie ténébreuse ; ce n'est pas, comme le prétendent certains biologistes athées, restituer à la nature sa propre matière organique pour une utilisation ultérieure par d'autres êtres vivants. Pour les croyants, mourir c’est « entrer dans la vie » (Ste Thérèse de l’Enfant Jésus), c'est aller demeurer avec le Christ dans le sein du Père, partageant sa propre vie divine. Dans sa Lettre encyclique sur l'espérance (Spe salvi), le pape Benoît XVI constate que certaines personnes ne désirent pas la vie éternelle : elles semblent même en avoir peur ! Probablement parce que nous ne réussissons pas à penser à la vie définitive différemment de ce que nous connaissons ici-bas, alors qu'il s'agit d'une vie sans aucune des limitations douloureuses que nous endurons sur cette terre. La vie éternelle, dit l'Encyclique, sera une « immersion dans l'océan de l'amour infini ». En disant cela, nous ne prétendons pas avoir levé le voile du mystère, car il ne peut pas l'être. Mais l'essentiel est dit : la vie éternelle sera une pleine communion, corps et âme, avec le Christ ressuscité, dont nous partagerons la gloire et la joie.

La question de Thomas est celle du vrai disciple, soucieux de suivre et de rejoindre au plus vite son Maître. Elle permet à Jésus de nous donner cette magnifique réponse : « Je suis le chemin, la vérité, la vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi ». Désormais, Dieu ne se donne à rencontrer que sur le chemin par lequel le Christ vient à nous. Bien plus : l’expression « passer par moi » suggère qu’il est non seulement le « chemin » d’accès, mais aussi la porte qu’il faut franchir, pour accéder à la « maison du Père », terme de notre pèlerinage à sa suite. Ce qui nous renvoie à l’Evangile de dimanche passé : d’une part, le Bon Berger passe par la porte à la tête de son troupeau (Jn 10, 4) ; de l’autre il est aussi la porte des brebis, qui donne accès aux pâturages où elles pourront « aller et venir » (Jn 10, 9).

Nous retrouvons ce même balancement dans l’évangile de ce jour : pour rejoindre la demeure du Père où le Fils nous a « préparé une place », nous devons prendre le chemin qu’il ouvre devant nous. Mais la maison où nous nous rendons n’a qu’une seule porte d’accès : le Fils unique, par qui il faut aussi « passer », c'est-à-dire à qui il nous faut nous identifier en épousant sa volonté, comme lui-même communie totalement à celle de son Père, au point que Jésus peut dire : « Je suis dans le Père, et le Père est en moi » ; bien plus : « Le Père et moi nous sommes Un » (Jn 10, 30). Il s’en suit tout à fait logiquement que « celui qui m’a vu a vu le Père » ; c'est-à-dire : celui qui dans la foi accueille la Parole du Fils, connaît aussi le Père dont Jésus révèle le vrai visage. Tel est l’inouï de l’Evangile : Dieu, l'invisible, l'inaccessible, l’Au-delà de tout, veut être connu, rencontré, aimé en son Verbe incarné.
Franchi ce seuil, toutes les audaces sont permises au croyant : « Celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi, voire de plus grandes ». Chacun d’entre nous a pour vocation de révéler un aspect de l’infinie tendresse du Père, « qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (2nd lect.) ; c’est ainsi que nous deviendrons des « pierres vivantes du Temple spirituel » édifié sur la « Pierre angulaire » : le Christ.
Comme les disciples après la Pentecôte, « approchons-nous du Seigneur Jésus » (2nd lect.) « remplis de foi et d’Esprit Saint » (1ère lect.), et devenons ce que nous sommes : « la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu », chargé d’annoncer à tous les hommes que Jésus est le vrai chemin, celui qui donne accès à la vie éternelle. Le Seigneur nous redit, à nous et à tous ceux à qui nous nous adresserons : « Je vous ai révélé cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie » (Jn 15, 11).

« Dieu qui as envoyé ton Fils pour nous sauver et pour faire de nous tes enfants d’adoption, regarde avec bonté ceux que tu aimes comme un père ; puisque nous croyons au Christ, accorde-nous la vraie liberté, celle qui consiste à tout accueillir avec action de grâce de ta main. Devenant toujours plus transparents à ton amour, à l’image de Jésus, nous pourrons alors vivre de ta vie et être des témoins crédibles de la Bonne Nouvelle de ton amour miséricordieux pour tous les hommes nos frères. ».

Père Daleb Venceslas MPASSY

 

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Syrie : Benoît XVI prie pour qu’il n’y ait plus d’effusion de sang Une « Patrie des religions et des civilisations »

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 

 

 2-pape-b.jpg Le pape Benoît XVI prie pour qu'il n'y ait plus d'effusion de sang en Syrie « Patrie des grandes religions » et des grandes « civilisations ». Après la prière mariale du Regina Caeli, qui remplace l'angélus dans le temps pascal, le pape a dit sa préoccupation pour la coexistence civile dans le pays en disant : « Ma pensée va aussi à la Syrie, où il est urgent de rétablir une coexistence basée sur la concorde et l'unité ». « Je demande à Dieu, a confié le pape, qu'il n'y ait pas de nouvelle effusion de sang dans cette Patrie des grandes religions et des grandes civilisations ». Plus encore, le pape a adressé un appel aux autorités et aux citoyens à rechercher le « bien commun » : « J'invite les autorités et tous les citoyens à n'épargner aucun effort dans leur recherche du bien commun et de l'accueil des légitimes aspirations à un avenir de paix et de stabilité ». Lors de la présentation à la presse du congrès du Conseil pontifical Justice et Paix, sur l'actualité de « Mater et magistra », vendredi matin, au siège romain de ce dicastère au palais San Callisto, la presse a interrogé Mgr Mario Toso, sdb, sur la position de l'Eglise face aux morts survenues dans ce grand pays du Moyen Orient. C'est Benoît XVI qui a répondu en prenant la parole pour le retour à la paix intérieure du pays où les chrétiens sont une minorité bien intégrée représentant plus d'un million et demi de fidèles, toutes confessions rassemblées. C'est une des plus anciennes communautés chrétiennes du Proche et du Moyen Orient. Pour sa part, le patriarche syriaque catholique Ignace Youssef III Younan a rencontré en France des parlementaires et le ministre des Affaires étrangères, M. Alain Juppé. Il exprime son inquiétude pour l'avenir des chrétiens dans un monde arabe en pleine agitation, et notamment en Syrie, rapporte Témoignage Chrétien. « Nous ne faisons pas de politique, nous ne soutenons pas un bloc politique contre un autre, mais nous appelons les dirigeants de ces pays à la raison », a-t-il notamment déclaré. Mais il pose aussi un certain nombre de questions : « Si Bachar Al-Assad saute, nous craignons le chaos et une prise de pouvoir par les sunnites fondamentalistes. Pourquoi les grandes manifestations ont lieu le vendredi après la prière ? Pourquoi les manifestants sortent des mosquées après avoir été harangués par les imams ? Tout cela ne peut pas inspirer confiance aux minorités, chrétiens et musulmans non sunnites ». Il souligne aussi le sort des réfugiés : « La Syrie est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés chrétiens irakiens. En cas de chaos, que va-t-il se passer pour ces réfugiés qui vivent pour la plupart dans les quartiers populaires des grandes villes ? » Le pape Jean-Paul II s'était rendu en Syrie, en 2001, du 5 au 8 mai, dans le cadre de son pèlerinage jubilaire sur les pays de Saint Paul. C'était le premier pape à être entré dans une mosquée, le 6 mai 2001.

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Information de l'Eglise du Congo (Décès)

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

DSCF4155N229493 1529389053007 1783149516 933538 2760088 news:

Décès de l'abbé Mignion BASSIOT, diacre du diocèse d'Owando, Fils de la paroisse Sainte Anne à Brazzaville, ce lundi 16 Mai 2011 à Owando à la suite d'un accident par moto. prière de le porter dans nos prières ainsi que sa famille.

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Collecte pour reconstruire Saint Philippe de KIBOUENDE

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

096A l 079a recherche de 9.400 donateurs...


Si l'on divise 470.000 euros - l'objectif de notre collecte - par 100.000 - le nombre des Chrétiens censés être de bonne volonté - on obtient un peu moins de 5 euros par personne et par an (le prix de trois ou quatre journaux !).
Nous savons qu'il est impossible de recevoir 5 euros de chacun de nos 100.000 lecteurs, mais nous pouvons peut-être recevoir 50 euros de 9.400 lecteurs ?
Quel que soit le montant de votre don, votre aide est précieuse pour reconstruire une église, pas n’importe laquelle mais Saint Philippe de Kibouendé  en ruine ! Une église Historique.


Pour faire un don, cliquez sur :
diocesekinkala@yahoo.fr

 Merci de votre soutien !

 

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Les séminaires, lieux de continuité et de fécondité du ministère sacerdotal de l’Eglise

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

grand-s-minaire-Brazzaville.jpgSamedi 14 Mai 2011

 

Le Directoire pour le ministère pastoral des évêques conseil à l’évêque, pasteur de l’Eglise particulière de considérer le séminaire comme le toute première des institutions de son diocèse et il en fera l’objet des soins les plus intenses et les plus assidus de sa charge pastorale.

Ayant pris à cœur cette directive pastorale tout au long de l’année, en cette fin d’année pastorale, il a été donné aux évêques d’Afrique de vérifier encore une fois que la continuité et la fécondité du ministère sacerdotal de l’Eglise dépendent en grande partie des séminaires.

La fête patronale au grand séminaire de Théologie Emile Cardinal BIAYENDA, cette année a été célébrée ce samedi 14 Mai au lieu du 22 Mars comme d’habitude. Celle-ci a été marquée par la collation des ministères institués du lectorat et de l’acolytat à quelques  jeunes au cours de la célébration eucharistique qui a eu lieu à 15heures.

 

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Installation du curé de Kibouendé en image

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

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l'évêque remettant la clé de la paroisse au curé100
par Abbé Wenceslas daleb mpassy

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KIBOUENDE VA RENAITRE: Lettre d'un prêtre originaire de Kibouendé

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

054Bonjour chers confrères,

 

Je vous  remercie de tout coeur de m'avoir fait part  de  toutes ces nouvelles. Je prie pour que ce beau projet de reconstruction de l'église Saint Philippe soit réalisé. Je suis natif de Kibouendé et j'ai été baptisé en l'église Saint Philppe par Tâta Badé. Donc, je suis bien  concerné par ce projet. Voilà pourquoi, je ferai quelque chose dès que possible. Je penserai à vous demain pendant les deux messes que je vais célébrer: 9h15 et 11h. 

 

 

Je souhaite à tous les fidèles  de la paroisse Saint Philippe une Joyeuse fête de Pâques . Puisse le Christ Ressuscité  vous illuminer davantage.

 

Très fraternellement!

Abbé Apollinaire Bounkazi

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PAROISSE DE KIBOUENDE – commune urbaine en fête

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

05708 Mai 2011

  

Du 06 au 08 Mai 2011, le peuple de Dieu s'étaient donné rendez vous dans la cour de la paroisse saint Philippe de Kibouendé. Les festivités marquant la fête patronale de Saint PHILIPPE, l’installation du nouveau curé de la paroisse et la pose de la première pierre des travaux de la reconstruction de l’église de Kibouendé ont commencé la veille avec l’exposé de l’architecte de la nouvelle église et un méga concert dans la soirée.

 

Les chorales  de l’Eglise catholique, Evangélique ainsi que les Ecodi, yamboté, Kisito, Kilombo, Jeunes Tambourinaires, et la Scholas Populaire sans oublier le célèbre JOSYS, se sont succèdées au podium sous le regard de monseigneur Louis Portella Mbuyu, qui avait à ses côté l'abbé Jean de Dieu B. Kimbembe, curé de la paroisse de Kibouendé, le pasteur de l’Eglise Evangélique à Kibouendé, Mr Joseph NGATSELE, architecte du nouvel édifice, ainsi que plusieurs invités et de nombreux prêtres du diocèse et ceux venus de Brazzaville.

 

Les délégations sont venues de partout mais ceux qui ont le plus marquées l’événement étaient les ressortissants de Kibouendé venus de Pointe-noire et de Brazzaville, qui ont même procédé à la remise de plusieurs dons pour aider à reconstruire l’Eglise de leur enfance.

 

Le grand moment de cette fête fut sans doute la célébration eucharistique du dimanche 08 Mai 2011. Une foule nombreuse avait pris d'assaut la cour de la paroisse saint Philipppe pour une grande messe célébrée par monseigneur Louis Portella Mbuyu, évêque du Diocèse de Kinkala et concélébrée par tous les prêtres venus rehausser de leur présence la fête. La Radio Magnificat aussi était de la partie, sans oublier toutes les autorités politico-militaires et administratives. Parmi eux se trouvait Mme le maire de Kibouendé, Mme le député de Goma Tsétsé, Mr le commandant de la Zone militaire n°8, Mr le secrétaire General de la mairie de Kibouendé, etc.

 

Au cours de cette messe, les fonds collectés lors du Nsinsani ont été destinés à la reconstruction d’une église moderne à Kibouendé.

 

 

 

 

 

Abbé Daleb Venceslas MPASSY

                                                                                     Vicaire de Kibouendé

 

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Religion : Kibouendé s'apprête à redonner de la splendeur à sa paroisse

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 

abbé dale mpassyFlash-Religion
Vendredi 29 Avril 2011 à 13:30:00
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(Congo-Brazza)

Mgr Portella va poser la première pierre de la nouvelle paroisse et installer le nouveau curé de Kibouendé (ex-Baratier). Une autre page de l'histoire est en train de se tourner dans le Pool

C'est l'une des victimes de la guerre de 1997 et des convulsions qui s'ensuivirent dans le département du Pool : l'église Saint-Philippe-de-Kibouendé, joyau architectural datant des années 1930, fut au centre des combats et des violences. Ses murs en fines briques cuites, littéralement éventrés, ont fini par s'écrouler sous les intempéries. De hautes herbes ont pris possession d'un lieu qui a accueilli, au fil des ans, des centaines de chrétiens, d'écoliers, de collégiens ou de nombreux cadres du pays.

La population des fidèles vivait dans la souffrance de voir leur lieu de culte, jadis centre de rayonnement de la foi catholique dans la contrée, peu à peu relégué à la position peu enviable de station paroissiale secondaire. Le curé résidait même à Madzia, à 16 km de là. Une paroisse pourtant fondée par les missionnaires spiritains qui résidaient à l'époque à Kibouendé : un vrai retournement de situation !

Aujourd'hui la volonté de l'évêque de Kinkala, Mgr Louis Portella Mbuyu, a rencontré celle des fidèles. De réunions en cotisations, d'opérations de sensibilisation en appels à l'aide auprès de la diaspora, la paroisse Saint-Philippe-de-Kibouendé est sur le point de renaître de ses cendres. Dimanche 8 mai, en effet, Mgr Portella posera la première pierre du nouvel édifice et installera le nouveau curé. La date n'a pas été choisie par hasard : le 8 mai, les catholiques célèbrent justement saint Philippe, un des douze apôtres de Jésus.

L. Mp

 

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HISTORIQUE DE LA GROTTE DE KIBOUENDE

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

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Pourquoi Notre Dame d’Afrique ?

  

 

 

(La Grotte de Kibouendé de nos jours)

 

L’aventure commence un matin du 07 Mars 1992 avec un groupe de jeunes, ce jour là pendant que nous cherchions dans la rivière Madzia les pierres qui serviront à la construction de la Grotte ; je trouvais une pierre à la forme de la carte d’Afrique. Cette pierre n’a pas subi de modification. Elle a été trouvée telle que vous la verrez aux pieds de la Vierge. Avec l’accord du curé le père Joseph Mermier, je donnais à la Grotte le nom de Notre Dame d’Afrique. La Grotte avait été inaugurée par Mgr Anatole Milandou, le 30 Mai 1992.

 

Abbé NKOUNKOU Guy Roland (1992)

 

 

 Appendice

 

A partir de 1998, des combats sanglants secouent la région. La Grotte est profanée et des arbres ayant poussés tout autour la fissurent. Pour la sauver, le curé (Mr l’abbé Jean de Dieu B. KIMBEMBE) décide de la déplacer en 2010. Et le seigneur touche le cœur de Mme IBATA qui supporte les frais de la reconstruction. Mais en voulant déplacer la pierre à la forme de la carte d’Afrique, celle-ci se casse et devient irrécupérable. C’est finallement Mgr Louis Portella qui l’inaugure, le 30 mai 2010.

 

Abbé Daleb Mpassy (2011)

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