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Le card. Koch favorable à un "oecuménisme de longue haleine"

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Théologie

 

Catholiques et luthériens établissent un état des lieux du dialogue

Anita Bourdin

 Le cardinal Koch est tenant d’un « oecuménisme de longue haleine qui ne cherche pas les effets d'annonce ».

« Du conflit à la communion » : c’est le titre du document que Catholiques et luthériens s'apprêtent à faisant un état des lieux du dialogue, comme nous l’annoncions le 24 janvier.

Et le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, vient de préciser à l’AFP que ce document de 30 pages "est maintenant en cours de traduction en différentes langues".

C’est le résultat 4 années de travail de la Commission bilatérale pour le dialogue : le cardinal Koch est tenant d’un « oecuménisme de longue haleine qui ne cherche pas les effets d'annonce », précise l’AFP.

En janvier, il avait souligné que son maître mot pour le dialogue des chrétiens sur la voie de leur unité visible est : patience.

En cette Année de la foi, il ajoute : "on avait dit que la foi divise et l'agir unit. Aujourd'hui on doit affirmer le contraire".

Ce document constituera comme un état des lieux du dialogue avec les obstacles, les points de convergence et les progrès enregistrés, notamment depuis la Déclaration d’Augsbourg du 31 octobre 1999.

Quant à un éventuel « ordinariat » (comme ceux des Anglicans), il assure, toujours selon l'AFP, que l’on a mal interprété les propos du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, Mgr Gerhard Ludwig Müller : "C'est une question concrète qui avait été posée à l'archevêque Müller, mais ce n'est pas quelque chose qu'il a lancé lui-même. La question était (de savoir) ce que Rome pense si des demandes similaires à celles des Anglicans viennent de Luthériens".

Enfin, il salue "la reconnaissance mutuelle du baptême" comme un progrès: un progrès enregistré également avec d'autres dénominations protestantes comme aux Etats-Unis : nous l'avons annoncé le 7 février.

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Il y a vingt ans, première Journée mondiale du malade à Lourdes

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans culture

 

Première apparition de Marie à Bernadette, 155e anniversaire

Anita Bourdin

Il y a vingt ans, à l’initiative de Jean-Paul II, la première Journée mondiale du malade était organisée à Lourdes, en la fête de Notre Dame de Lourdes, le 11 février 1993 : Lourdes s’apprête, en cet anniversaire, à accueillir quelque 30 000 personnes, indique un communiqué des sanctuaires.

Lundi 11 février 2013, ce sera en effet le jour anniversaire de la première Apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous et Journée Mondiale du Malade : un jour où « les catholiques du monde entier prient à l’unisson de Lourdes ».

Le message de Jean-Paul II

Dans son message de 1993, mais ne date d’octobre 1992, Jean-Paul II écrivait : « Une telle journée, qui, à partir de février prochain, se célèbrera le jour où l’on fait mémoire de la bienheureuse Vierge Marie de Lourdes, veut être pour tous les croyants « un moment fort de prière, de partage, d’offrande de la souffrance pour le bien de l’Eglise et un appel pour tous à reconnaître dans le visage du frère malade la Sainte-Face du Christ qui, en souffrant, en mourant et en ressuscitant a opéré le salut de l’humanité » (Lettre d’institution de la Journée mondiale du Malade, 13 mai 1992, n. 3) ».

« La Journée, précisait-il, entend en outre impliquer tout homme de bonne volonté. Les questions de fond posée par la réalité de la souffrance, et l’appel à soulager celui qui est malades du point vue physique autant que spirituel ne concerne pas en effet seulement les croyants mais interpelle toute l’humanité, marquée par les limites de la condition mortelle ».

Temple de la souffrance humaine

« En la mémoire de la bienheureuse Vierge Marie de Lourdes, dont le sanctuaire, aux pieds des Pyrénées, est devenu, concluait le pape polonais, comme un temple de la souffrance humaine, nous nous approchons – comme elle l’a fait sur le Calvaire, où se dressait la croix de son Fils – des croix de la douleur et de la solitude de tant de frères et sœurs pour leur apporter du réconfort, pour partager leur souffrance et la présenter au Seigneur de la vie, en communion spirituelle avec toute l’Eglise ».

Jean-Paul II exprimait ce vœu : « Que la Vierge « Salut des malades » et « Mère des vivants » soit notre soutien et notre espérance, et, par la célébration de la Journée du Malade, accroisse notre sensibilité et notre dévouement envers qui se trouve dans l’épreuve, avec l’attente confiante du jour lumineux de notre salut, quand toute larme sera essuyée pour toujours (cf. Is 25, 8). Qu’il nous soit accordé de jour dès maintenant les prémices de ce jour dans cette joie surabondante, même au milieu des tribulations (cf. 2 Co 7, 4), promise par le Christ, et que personne ne peut nous enlever (cf. Jn 16, 22) ».

C’est le jeudi 11 février 1858, vers la fin de la matinée, que Bernadette Soubirous vient à la Grotte de Massabielle pour ramasser du bois, rappelle le communiqué des sanctuaires. Sentant comme «un coup de vent», son regard se tourne vers la Grotte. Elle y voit «une petite dame a peu près grande comme moi », témoignera-t-elle plus tard. Après sa première réaction de peur, elle fait avec « la Dame » le signe de la Croix, puis récite le chapelet.

Aucune parole n’est échangée durant cette apparition qui dura une quinzaine de minutes. A partir de ce 11 février, dix- sept autres apparitions auront lieu, la majeure partie pendant le carême. Bernadette bénéficiera d’une dernière apparition le 16 juillet 1858, en la fête aujourd’hui de Notre Dame du Carmel.

Un message universel

« Cette solennité de la fête de Notre-Dame de Lourdes pour toute l’Eglise, enseigne que le message de Marie est un message universel : soin des malades, prière pour les pêcheurs, dévotion mariale. Ce que Marie apporte à Lourdes vaut aussi pour le monde », souligne la même source.

Au-delà des célébrations liturgiques, plusieurs propositions pastorales existent pour vivre la fête de Notre- Dame de Lourdes, notamment le «chemin du Jubilé» (fonts baptismaux à l’église paroissiale - Cachot - ancien hospice – Grotte) et le «chemin des signes» qui invite à la découverte des fondements de Lourdes.

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Les responsables de l'ASGC dans le Diocèse de Kinkala

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

dadi1.jpgANNUAIRE DE LA REGION  (2012 – 2013)

 

Noms et Prénoms

Contacts

Fonctions

Groupes

 

01

 

Abbé Lié NZOMAMBOU

 

05 556 28 42

 

Aumônier Diocésain

 

KINDAMBA

 

02

 

Abbé Daleb MPASSY

 

05 322 43 79 / 06 670 34 61

 

Aumônier Diocésain Adjoint

 

KIBOUENDE

 

 

03

 

NTELOSAMOU Balmin

 

05 345 43 65 / 06 931 02 87

 

Commissaire régional 

 

 

KINKALA

 

04

MIALEBAMA Dorothée

 

06 623 19 61

 

Commissaire régionale Adjointe

 

MINDOULI

05

TATTY Gisèle

 

 

         

Commissaire régionale chargée du matériel et des finances 

 

KINKALA

06

NDOSSA Hugues

 

 

05 515 40 61

 

Commissaire régional chargé de la formation et animation du territoire 

 

07

MASSAMBA Edouard

05 028 97 19

Commissaire régional branche Scoute

MINDOULI

08

NSILOULOU Amour

06 974 07 14

Commissaire régionale branche Guide

MINDOULI

09

NGOMA BALOSSA Joseph

 

Commissaire régional branche Route 

MINDOULI

10

KIYINDOU François

 

05 582 15 76 / 06 659 40 98

Commissaire régional branche Meute 

KINKALA

11

 

DIABAMOUENI Didier

 

06 611 19 93

 

Chef de secteur Mindouli 

 

MISSAFOU

12

BOUKAKA Uriel

 

06 861 86 37

 

Chef de secteur Kinkala-Voka 

 

KINKALA

13

MOUSSAMOUNGANA GRACES

 

05 694 87 92

 

Chef de Groupe

 

KIBOUENDE

14

 

DIAWA GRACES

 

05 016 43 00 / 06 908 57 61

 

Chef de Groupe

 

LOULOMBO

15

 

MEYEDI

 

06 985 04 42

 

Chef de Groupe

 

MINDOULI

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Discours de Benoît XVI devant l'Académie pontificale des sciences

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 Benoît XVI appelle à « poursuivre le dialogue et la coopération entre les mondes de la science et de la foi », afin d’édifier « une culture du respect de l'homme, du respect de sa dignité et de sa liberté ».

Le pape a en effet reçu ce jeudi 8 novembre, les participants de l’assemblée plénière de l’Académie pontificale des sciences (5 au 7 novembre 2012) organisée au Vatican, sur le thème : « Complexité et analogie dans les sciences : aspects théoriques, méthodologiques et épistémologiques ». Le professeur Werner Arber, président de l’Académie et Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, chancelier, étaient présents.

L’urgence du dialogue entre science et foi

Benoît XVI se dit « convaincu » de « l'urgente nécessité de poursuivre le dialogue et la coopération entre les mondes de la science et de la foi ».

L’enjeu étant « d’édifier une culture du respect de l'homme, du respect de sa dignité et de sa liberté », mais aussi « l'avenir de notre famille humaine et le développement durable à long terme de notre planète », souligne-t-il.

Saluant « la complexité et la grandeur de la science contemporaine », le pape fait observer que « tout ce qu'elle permet à l'homme de connaître sur la nature » a des « conséquences directes pour les êtres humains ».

Mais il met en garde : sans l’« interaction nécessaire » entre science et foi, « les grandes questions de l'humanité délaissent le domaine de la raison et de la vérité, et sont livrées à l'irrationnel, au mythe ou à l'indifférence, portant dangereusement atteinte à l'humanité elle-même, à la paix et à notre destinée ultime ».

« Seul l'homme peut élargir constamment sa connaissance de la vérité et l’ordonner judicieusement pour son bien et celui de son environnement », rappelle-t-il.

L’unité de l’univers, clé de l’unité entre science et foi

Benoît XVI souligne par ailleurs que « l'univers n'est pas le chaos ou le résultat du chaos, au contraire, il apparaît de plus en plus clairement comme une complexité ordonnée qui nous permet, grâce à l'analyse comparative et à l'analogie, de nous élever de la spécialisation vers un point de vue plus universel et vice-versa ».

Il évoque à ce sujet la « nouvelle vision de l'unité des sciences », la « grande unité de la nature insérée dans la structure complexe du cosmos et le mystère de la place de l'homme en son sein », révélée par les découvertes récentes de la physique et de la biologie.

En outre, ajoute-t-il, « la succession sans fin et l'intégration patiente de diverses théories », témoignent à la fois de « l'unité de la démarche scientifique » et de « l'aspiration constante des scientifiques à une compréhension plus adéquate de la vérité de la nature et à une vision plus complète de celle-ci ».

Evoquant l’« approche interdisciplinaire » nécessaire entre les sciences, le pape estime que cela montre que « les sciences ne sont pas des mondes intellectuels déconnectés les uns des autres et de la réalité », mais des mondes « reliés entre eux et dirigés vers l'étude de la nature comme une réalité unifiée, intelligible et harmonieuse dans son incontestable complexité ».

Pour le pape, cette vision du monde a des « points de contact fructueux » avec celle que la philosophie et la théologie chrétiennes ont de l’univers, notamment « la notion d'être par participation selon laquelle chaque créature, dotée de sa perfection propre, partage également un caractère spécifique et ce, dans un cosmos ordonné qui tire son origine de la Parole créatrice de Dieu ».

Selon Benoît XVI, l'unité de l'univers a donc une implication en science et dans la foi : « c'est précisément cette organisation intrinsèque "logique" et "analogique" de la nature qui encourage la recherche scientifique et fait découvrir à l'esprit humain la coparticipation horizontale entre les êtres et la participation transcendantale par l'Etre Premier ».

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Former les jeunes générations à être des artisans de paix

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

1. Le Conseil Pontifical pour le Dialogue interreligieux vous adresse ses plus chaleureuses salutations et félicitations à l’occasion des célébrations annuelles de Deepavali. Que l’amitié et la fraternité resplendissent toujours davantage dans vos familles et vos communautés.

2. En ce moment particulier de l’histoire humaine, alors que diverses forces négatives menacent les aspirations légitimes à une cohabitation pacifique dans de nombreuses régions du monde, nous aimerions profiter de cette précieuse tradition de partage pour réfléchir avec vous à la responsabilité qui conduit les hindous, les chrétiens et d’autres, à faire tout leur possible pour former toutes les personnes, en particulier les jeunes générations, à être des artisans de paix.

3. La paix n’est pas seulement l’absence de guerre, ni une charte ou un traité qui garantirait une vie tranquille ; au contraire, c’est « être complet, être intact, achever une chose pour rétablir l’intégrité » (cf. Benoît XVI, Ecclesia in Medio Oriente, 9) ; elle est un fruit de la charité. Parents, enseignants, anciens, chefs religieux et politiques, ouvriers de paix, ceux du monde des communications, tous ceux qui ont à cœur la cause de la paix sont appelés à favoriser pleinement l’éducation des jeunes générations.

4. Conduire les jeunes hommes et femmes à habiter la paix et à bâtir la paix est une invitation urgente à l’engagement collectif et à une action commune. Si la paix doit être authentique et durable, il est nécessaire qu’elle repose sur les piliers de la vérité, de la justice, de l’amour et de la liberté (cf. Jean XXIII, Pacem in Terris, 35) ; chaque jeune homme et chaque jeune femme a avant tout besoin d’être formé à agir honnêtement et équitablement, en amour et en liberté. Bien plus, dans toute éducation à la paix, les différences culturelles doivent, sûrement, être considérées comme une richesse plutôt qu’une menace ou un danger.

5. La famille est la première école de la paix et les parents sont les éducateurs aux sources de la paix. Par leur exemple et leur enseignement, ils ont le privilège unique de former leurs enfants aux valeurs qui sont essentielles pour une vie pacifique : confiance mutuelle, respect, compréhension, écoute, partage, entraide et pardon. Dans les écoles, les collèges et les universités où les jeunes murissent à travers les rapports interpersonnels, l’étude et le travail aux côtés d’autres personnes de différentes religions et cultures, leurs enseignants et les autres responsables de leur formation ont la noble tâche d’assurer un enseignement qui respecte et exalte la dignité innée de tous les êtres humains et favorise l’amitié, la justice, la paix et la coopération pour le développement humain intégral. Forts des valeurs spirituelles et morales qui fondent l’éducation, ils ont aussi l’impératif éthique de mettre en garde les étudiants contre les idéologies qui provoquent la discorde et la division.

Tandis que les États et les dirigeants dans les domaines sociaux, politiques et culturels ont généralement leur propre rôle important à jouer dans le renforcement de l’éducation des jeunes, les responsables religieux, eux, en raison de leur vocation à être des leaders spirituels et moraux, doivent continuer d’inspirer les jeunes générations à marcher sur le chemin de la paix et à devenir des messagers de paix. Puisque les moyens de communication façonnent considérable- ment la façon dont les gens pensent, sentent et agissent, ceux qui sont impliqués dans ces domaines doivent, dans la plus grande mesure possible, contribuer à promouvoir des pensées, des paroles et des œuvres de paix. Vraiment, les jeunes eux-mêmes doivent être à la hauteur des idéaux qu’ils attachent aux autres en utilisant leur liberté de manière responsable et en favorisant des relations cordiales pour une culture de la paix.

6. La plénitude d’une paix transmise peut bien, à l’évidence, façonner un monde plus fraternel et un « nouveau type de fraternité » parmi les hommes afin que prévale « un sens partagé de la grandeur de chaque personne ». (cf. Benoît XVI, Voyage apostolique au Liban, rencontre avec les membres du gouvernement, les Institutions de la République, le Corps diplomatique, les chefs religieux et les représentants du monde de la culture, le 15 septembre 2012).

7. Puissions-nous, tous, toujours et partout, adhérer à l’impératif moral et religieux d’inspirer les jeunes afin qu’ils deviennent des artisans de paix.

Joyeux Deepavali !

Cardinal Jean-Louis Tauran

Président

P. Miguel Ángel Ayuso Guixot, M.C.C.J.

Secrétaire

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XXIIIe congrès mondial de l'apostolat de la mer

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

eucharistie-4.jpgLe XXIIIe congrès mondial de l’apostolat de la mer, organisé du 19 au 23 novembre 2012 au Vatican, manifestera la sollicitude de l’Eglise envers les "gens de la mer", et en particulier sa préoccupation pour les conditions de travail des pêcheurs et la piraterie maritime.

Le cardinal Antonio Maria Vegliò, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement et le P. Gabriele Ferdinando Bentoglio, C.S., sous-secrétaire du dicastère ont présenté ce 8 novembre le XXIIIe congrès mondial de l’apostolat de la mer, intitulé "Nouvelle évangélisation dans le monde maritime", dans la lignée du récent synode pour la nouvelle évangélisation. 410 participants de 71 pays des 5 continents seront présents pour cette rencontre quinquennale.

Révéler le Christ jusque dans les eaux profondes

Le cardinal Vegliò a évoqué l’histoire de l’Apostolat de la mer, qui est né dans la seconde moitié du XIXe siècle, inspiré du mouvement de l’Apostolat de la prière et qui est aujourd’hui sous la direction de son dicastère.

L’apostolat de la mer, a-t-il rappelé, a pour but de "promouvoir le développement spirituel, moral et social des marins" et de "révéler le Christ à ceux qui naviguent sur les bateaux et qui travaillent en eau profonde". Son logo représente une ancre entrelacée avec une bouée de sauvetage et au centre le Sacré-Cœur de Jésus.

Cet apostolat compte 110 centres – appelés "Stella Maris" – à divers endroits du globe, animés par des prêtres, religieux, diacres et laïcs, au service des 1 million deux cent mille gens de la mer préposés aux transports des marchandises et 36 millions de pêcheurs à travers le monde.

Le congrès s’arrêtera sur les problématiques actuelles, a précisé le cardinal, dénonçant à titre d'exemple le fait que les progrès technologiques sur les navires ne soient pas suivis d’une amélioration des conditions de vie et de travail des marins, en particulier « pour ceux qui vivent de longs mois loin de leur famille ».

Le cardinal a salué à ce sujet la Convention sur le travail maritime (Maritime Labour Convention 2006), qui établit les exigences minimales pour tous les aspects du travail des marins ainsi que la Convention sur le travail dans le secteur de la pêche n°188 (2007), toutes deux de l’Organisation internationale du travail (OIT).

La pêche étant l’un des emplois « les plus dangereux au monde », le cardinal Vegliò a assuré que l’Apostolat de la mer était « très attentif à ceux qui y travaillent », et a fait part de ses préoccupations pour « la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, souvent liée au trafic de personnes et au travail forcé ».

Sollicitude pour les victimes de piraterie

Le P. Bentoglio quant à lui a présenté le congrès, dont chaque journée sera consacrée à un thème particulier, le premier étant la nouvelle évangélisation : les participants réfléchiront sur la proclamation de l’Evangile à un nombre croissant de marins appartenant aux rites orientaux de l’Eglise catholique et aux chrétiens orthodoxes, ainsi que sur l’assistance aux marins qui font escale dans les ports des pays musulmans.

Ils se demanderont également « comment intensifier le dialogue avec les marins venant du continent asiatique, berceau d’importantes traditions religieuses et de profondes expériences spirituelles ».

La seconde journée parlera des relations avec l’industrie maritime, entre autres grâce à l’intervention du Secrétaire général de l’International Transport Workers Federation (ITF), qui regroupe 708 syndicats représentant plus de cinq millions de personnes du secteur maritime.

La troisième journée, le 21 novembre, coïncidera avec la Journée mondiale de la pêche, qui entend sensibiliser la communauté internationale à la pêche durable, a ajouté le P. Bentoglio. L’aumônier des pêcheurs de Belgique interviendra en mettant en lumière l’importance de la présence de l’Eglise dans les communautés de pêcheurs locales.

Au quatrième jour, le congrès abordera la piraterie maritime, cause de « traumatismes psychologiques à long terme non seulement sur les gens de la mer mais sur leurs familles » : le P. Bentoglio a cité un rapport de la Chambre de commerce internationale (ICC), qui fait état de 1.181 marins kidnappés et de 53 navires séquestrés en 2010 par des pirates, particulièrement dans l’océan indien et dans les eaux proches de la corne de l’Afrique, mais aussi au large de l’Afrique occidentale, en Amérique du sud et dans les Caraïbes. Les dommages annuels causés par la piraterie sont estimés de 10 à 15 milliards de dollars.

La foi, dans les épreuves

La journée verra notamment l’intervention d’un avocat maritime et d’un commandant de navire qui a vécu des mois de séquestration et qui témoignera du rôle de sa foi dans cette épreuve.

La dernière journée évoquera la collaboration oecuménique, et même la coopération interreligieuse, là où elle est possible. Il s’agit, a expliqué le P. Bentoglio, de « donner un témoignage d’unité dans le respect des légitimes diversités ».

Le congrès présentera par ailleurs deux initiatives pour la protection des gens de la mer : le Seafarers’ Rights International (SRI), un centre conjuguant les compétences de l’industrie et du monde juridique pour promouvoir les droits et la protection légale des marins, et le Maritime Humanitarian Piracy Response (MHPR), qui regroupe diverses organisations pour assister les marins et leurs familles en cas de traumatismes causés par des attaques de pirates.

Enfin, le domaine spécifique des « croisières » sera abordé par l’intervention d’un aumônier de bord, qui témoignera de l’expérience originale de « l’Eglise qui navigue ».

Benoît XVI recevra également les participants en audience, pour exprimer sa « proximité » et son « encouragement », autant aux marins qu’aux agents pastoraux de l’Eglise

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lutter contre la misère, par le card. Vingt-Trois

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

Discours de clôture du cardinal Vingt-Trois:

Chers amis,

Nous voici au terme de cette assemblée qui a été très chargée en chantiers, tous intéressants. Avant de la conclure, je tiens à exprimer notre gratitude à toutes celles et à tous ceux qui ont contribué à son bon déroulement : Mgr Nicolas Brouwet et tous les personnels des sanctuaires, le secrétariat général et ses collaboratrices et collaborateurs habituels ou occasionnels. Je remercie de leur présence attentive et active nos frères et sœur anglican, orthodoxe et protestants et les évêques des conférences épiscopales étrangères.

La position très ferme que nous avons prise au sujet de la transformation légale du mariage a suscité bien des remous. Les réactions, plus diversifiées qu'on ne l'imaginait, ont montré un trouble réel de nos concitoyens qui expriment de véritables interrogations sur la pertinence et l'urgence du projet. Les injures publiques et les arguments ad hominem laissent paraître chez certains la difficulté à accepter un véritable débat. Bien sûr, l'accusation d'homophobie est la plus habituelle. Mais dénoncer la supercherie que serait un mariage entre personnes du même sexe n'empêche pas, au contraire, de comprendre le besoin de reconnaissance de personnes homosexuelles, besoin que ce supposé mariage ne satisferait d'ailleurs pas. Nous sommes convaincus que les personnes homosexuelles, comme tout un chacun, sont appelées à rencontrer et suivre le Christ. Il y a pour elles aussi un chemin vers la sainteté, à parcourir pas à pas, et l'Église est toujours disposée à les accompagner sur ce chemin. Une fois encore, nous voulons rappeler les grands absents de cette discussion : les enfants.

Nous nous réjouissons que, dans le cadre de la légalité et dans le respect des personnes, de nombreuses initiatives soient prises par nos concitoyens, croyants ou non, pour s'opposer au projet du gouvernement dans son état actuel. Beaucoup de catholiques s'engagent dans ce sens avec des personnes d'autres courants de pensée ou d'autres religions. Par-delà les clivages politiques, légitimes dans une démocratie, il s'agit bien d'un engagement pour la promotion d'un bien commun pour notre société.

Que les catholiques de notre pays sachent que leurs évêques les encouragent à parler, à écrire, à agir, à se manifester... Ils ont le droit de témoigner de ce qui, dans la lumière de notre foi et selon la logique de la raison et du bon sens, leur semble essentiel pour le présent et pour l'avenir.

Nous regrettons que le choix du gouvernement polarise tellement les attentions sur un sujet qui finalement reste second, si l'on tient compte des préoccupations prioritaires qui assaillent beaucoup de nos concitoyens en raison des conséquences de la crise économique et financière : fermeture d'entreprises, hausse du chômage, précarité croissante des familles les plus fragiles, etc. Nos associations, engagées dans la solidarité sociale, relèvent toutes l'aggravation de la situation, notamment des plus jeunes. Le récent rapport du Secours Catholique en est un témoignage supplémentaire. Dans cette période difficile, le soutien de la cohésion familiale est plus que jamais nécessaire. Nous encourageons tous les catholiques à maintenir leur mobilisation dans la lutte contre la misère économique et sociale et à poursuivre leurs magnifiques efforts de solidarité.

Comme il est normal, notre attention a porté sur bien des sujets qui concernent la vie de notre Église et son implication dans la vie de la société. Notre travail sur le diaconat permanent a été une première étape de partage des expériences de nos différents diocèses. Ce premier temps a fait ressortir un certain nombre de questions auxquelles nous sommes confrontés et que nous souhaitons approfondir et éclairer. Ces questions ne doivent pas occulter le trait dominant de notre pratique du diaconat : globalement, les décennies écoulées ont permis à ce ministère ordonné de trouver une figure concrète et nous devons nous réjouir des fruits de cette lente mise en œuvre. La décision du Concile a vraiment été une grâce pour notre Église, notamment à travers le signe d'un ministère ordonné qui se déploie dans les conditions de vie communes à nos contemporains. Nous voulons exprimer notre reconnaissance aux diacres de nos diocèses et à leur famille pour la part importante qu'ils prennent à la mission de l'Église. Nous poursuivrons ce travail sous la conduite de la commission des ministères ordonnés au cours des prochaines assemblées.

La conclusion du groupe de travail sur Internet a complété les étapes précédentes. Nous avons mesuré quel écart il peut y avoir entre notre cadre de référence habituel et la nouvelle culture qui se développe, en particulier à partir des réseaux sociaux. Mais nous avons aussi entrevu que nous ne sommes pas totalement démunis devant ce nouveau mode de communication et que nous avons sans doute une mission à remplir dans la proposition des éléments de discernement et dans l'invention des moyens de porter témoignage à l'Evangile « sur la toile ». D'ailleurs, comme il a été remarqué, nous ne sommes pas absents de ces réseaux, mais sans doute devons-nous mieux comprendre et articuler le registre de l'individualité qui en est la règle et celui de l'appartenance à un corps qui est constitutif de l'Église. Nous devons aussi être plus attentifs à la mutualisation de nos moyens dans une période où les ressources sont rares pour qui ne se vend pas à la publicité commerciale.

La première étape du travail sur la « Présence des catholiques dans la société » a été un moment très prometteur pour la suite. Les auditions auxquelles le groupe a procédé et dont il nous a partagé les résultats nous ont opportunément rappelé que dans leurs relations sociales, en milieu professionnel, familial ou associatif, les catholiques sous-estiment trop souvent la capacité de leur entourage à accueillir, et parfois à attendre leur témoignage. Il se peut aussi que nous-mêmes soyons trop timorés dans l'évaluation du patrimoine dont nous disposons par notre appartenance ecclésiale et notre foi au Christ ressuscité.

La problématique de la Nouvelle Évangélisation, récemment travaillée et diffusée à l'occasion de la session du synode des évêques, nous a paru éclairer particulièrement l'épreuve à laquelle sont appelés les catholiques : épreuve de la confrontation, épreuve du dialogue, épreuve de la spécificité de l'annonce de Jésus-Christ ressuscité, finalement, épreuve qui nous incite à la conversion spirituelle, et d'abord nous évêques. Nous avons retrouvé dans cette approche un prolongement du travail des années 94-96 qui avait abouti à la Lettre aux catholiques de France : Proposer la foi dans la société actuelle. C'est donc dans la suite de ce long investissement de notre conférence que le groupe de travail nous invite à poursuivre notre réflexion sur notre manière d'être présents au monde de ce temps et à y témoigner de l'espérance chrétienne. Nous encourageons tout le monde à lire et à méditer le message du récent synode qui apportera un éclairage décisif à cette recherche.

Le long travail entrepris pour la nouvelle écriture du statut de l'Enseignement Catholique demande encore des mises au point que nous allons faire dans les mois qui viennent. D'ores et déjà, pour mieux assurer la présence et la responsabilité de la Conférence épiscopale, nous avons décidé de créer un Conseil épiscopal de l'enseignement catholique qui va progressivement se mettre en place.

L'Année de la Foi est un don et une chance. La foi est une lumière qui éclaire nos vies et qui nous pousse au témoignage joyeux, serein et convaincu. La foi est une amitié avec le Christ, le Fils de Dieu et unique sauveur du monde. Elle nous conduit à regarder avec toujours plus de profondeur la passion et la mort sur la croix du Seigneur de la Vie, afin d'annoncer aux hommes la formidable espérance, à savoir : à l'homme, à tout homme, est proposé le salut. La foi nous donne la certitude de la présence du Christ au milieu de nous : il est ressuscité d'entre les morts !

Dans chacun de nos diocèses, l'Année de la Foi suscite des initiatives pour fortifier notre acte de foi et en approfondir le contenu. En 1992, l'Eglise nous a donné le Catéchisme de l'Eglise catholique, à la rédaction duquel ont participé les évêques du monde entier. Il est le fruit exceptionnel de cette collaboration, c'est pourquoi il est d'une richesse particulière. Il est en même temps un des fruits les plus importants du concile Vatican II. En 2006, nous, évêques de France, l'avons donné comme texte de référence pour toute l'œuvre catéchétique en France. A l'occasion de son vingtième anniversaire, nous le proposons à nouveau à tous les catholiques comme un instrument sûr pour approfondir leur foi et pour entrer dans la joie de la foi. Ce Catéchisme de l'Eglise catholique est nourri de l'Ecriture Sainte et nous renvoie à la méditation de la Bible. Il porte le témoignage des saints et des saintes. En le lisant, on perçoit le beau visage du Christ qu'il dessine, on comprend mieux le discernement de l'Eglise sur les enjeux les plus essentiels de la vie en société, on apprend quelle espérance habite les disciples de Jésus. Nous souhaitons à tous les fidèles de nos diocèses une belle et joyeuse Année de la Foi. Qu'elle soit un temps de renouveau de l'attachement de chacun et de chacune à la personne de Jésus, un renouveau aussi de notre ouverture à l'Esprit du Christ qui fait de nous ses témoins dans le monde de ce temps.

La rencontre d'autres cultures et d'autres religions caractérise le défi auquel est confrontée chez nous la Nouvelle Évangélisation. Les échos du synode qui nous ont été transmis nous ont aidés à situer cet objectif missionnaire de notre Église dans toute sa dimension d'un renouvellement de notre communion avec le Christ et de la conversion qu'il opère dans la vie de tous les chrétiens et de l'Église. C'est à une conversion personnelle et pastorale que nous sommes appelés pour assumer notre responsabilité de disciples de Jésus. C'est dans cet esprit que nous avons repris notre réflexion sur la rencontre des chrétiens avec les musulmans en nous gardant des amalgames simplistes et en mesurant mieux comment notre approche des musulmans se distingue du choc des civilisations. Reprenant les orientations de Jean-Paul II et de Benoît XVI, notamment lors de son récent voyage apostolique à Beyrouth, nous voulons être des interlocuteurs respectueux, aussi bien dans les contacts quotidiens que dans les relations avec les responsables musulmans. Cette orientation vers le dialogue constitue pour les chrétiens un appel à développer leur capacité à être témoins de la foi au Christ ressuscité. Ce n'est que dans l'authenticité de l'identité de chacun que peut véritablement se développer le dialogue.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur ces quelques jours de travail. Pour l'instant, nous allons rejoindre nos diocèses et poursuivre notre mission avec confiance, nous appuyant sur la Parole du Seigneur : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin des temps. »

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Pour prévenir le crime : l'éducation à la dignité humaine

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Théologie

La prévention du crime ne peut se limiter à une froide application de la loi, mais doit avoir comme point de départ la dignité humaine et la vérité sur l’homme, a déclaré Mgr Dominique Mamberti, à la 81ème session générale d’Interpol.

Le Secrétaire pour les relations avec les Etats, a en effet pris la parole lundi 5 novembre 2012, devant plus de 1.000 représentants de l’organisation, présente dans 170 pays, invités pendant trois jours à Rome, du 5 au 8 novembre, à faire le point sur leurs activités et à réfléchir sur le thème : « la police face aux défis de la violence criminelle contemporaine ».

Mgr Mamberti a d'emblée rappelé « l'essor inquiétant pris ces dernières décennies par le phénomène criminel, tant quantitativement que du point de vue de la violence de ses manifestations ». C'est pourquoi, après avoir envisagé divers aspects de la problématique internationale, il a tout particulièrement insisté sur « la lutte contre toute forme de violence, mais surtout contre celle qui se manifeste de manière particulièrement brutale ».

Selon lui, le crime est lui aussi sujet à la mondialisation, le progrès technique et l’apport financier qui en découlent lui donnant aujourd’hui une forme plus sophistiquée et plus complexe en matière d’identification et de lutte.

A coté de ces menaces, Mgr Mamberti a constaté « le développement des institutions démocratiques » qui a permis d’« affiner les techniques de protection de la liberté des individus et les modalité d’un usage proportionné et responsable de la force publique ».

Le crime organisé, a-t-il ajouté, arrive à mettre en discussion « les bases mêmes de la cohabitation civile, rongeant le tissu des valeurs sur lesquelles reposent les institutions d’un Etat moderne ».

La meilleure forme de prévention des manifestations criminelles est donc « la défense et la promotion de ce tissu de valeurs ». Mais l’autorité publique doit en même temps veiller à ne pas perdre « le crédit et la confiance des citoyens », en ne s’appuyant que sur le « formalisme juridique » et en n’ayant jamais un « regard de vérité sur l’homme ».

L’Etat doit « s’interroger sur les causes sous-jacentes des actions criminelles », mais il doit aussi se poser des questions de nature plus concrètes comme : « comment respecter les principes fondamentaux du droit dans les situations d’extrême tension ? Quel rôle donner au droit dans la lutte contre une criminalité plus violence et imprévisible ? Quel droit faut-il appliquer? ».

Mgr Mamberti a ensuite rappelé qu’au-delà de tout formalisme, il y a « la substance du droit » qui est « la justice, soit ce qui est juste ». En ce sens, la déclaration universelle des droits de l’homme constitue « un élément de référence important pour déterminer ce qui est juste ». Mais selon lui cela ne suffit pas.

La déclaration reconnaît l’existence « d’une nature humaine antérieure et supérieure à toutes les théories et constructions sociales, que l’individu et les sociétés doivent respecter et ne pas manipuler à son gré ».

Mais les Etats ne sauraient se limiter à soutenir une production législative de nature « formelle », se basant sur des « raisons pragmatiques et utilitaristes » qui risquent de faire perdre de vue « la vérité sur l’homme » et d’être objets d’ « instrumentalisation ».

Il faut, a dit Mgr Mamberti, que les institutions n’oublient jamais « la valeur transcendante de la dignité humaine » qui correspond à la « vérité de l’homme en tant que créature de Dieu ». C’est la seule manière pour un état de droit de poursuivre son « vrai but », qui est de « promouvoir le bien commun ».

Si cette référence fait défaut, il y a risque de « déséquilibre ». La valeur même de l’égalité risque d’être utilisée comme « alibi à d’évidentes discriminations », tout comme son excès peut donner lieu à un individualisme où chacun revendique ses propres droits, se soustrayant à la responsabilité du bien commun ».

Les « premiers anticorps » à toute forme de criminalité, a relevé Mgr Mamberti, sont « les citoyens de chaque pays », et c’est dans « l’alliance » et dans « la solidarité » entre les citoyens et les forces de l’ordre que se constitue « le meilleur bastion de résistance à la criminalité ».

Parmi les actions les plus efficaces pour créer « un contexte social ordonné au bien commun », a-t-il ajouté, il y a « l’élimination des causes qui provoquent et alimentent des situations d’injustice ». Dans ce domaine, un rôle fondamental et préventif doit être reconnu à une éducation inspirée par « le respect de la vie humaine en toute circonstance ».

Sans elle, a dit le Secrétaire pour les relations avec les Etats, il est en effet impossible de réaliser « un tissu social fort et uni sur les valeurs fondamentales, capable de résister aux provocations de l’extrême violence ».

Quant au criminel, « quelle que soit la gravité du délit commis, il reste une personne humaine, dotée de droits et de devoirs », a-t-il rappelé : « bien que défigurée par le péché, l’image de Dieu créateur repose en lui ».

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QUESTIONNAIRE SUR LA PUBLICATION « GUIDISME RURAL EN AFRIQUE »

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

 

Objectif 

 

: Evaluer l’utilisation de la publication au niveau des Organisations Membres pour les aider à augmenter leurs effectifs

Destinataires

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Commissaires Générales des OM

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Responsables de Programme au niveau des Organisations Membres

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Le Comité Jeune des OM

 

Contexte

 

Dans le cadre de l’autonomisation des Jeunes Filles et Jeunes Femmes, de l’extension des activités Guides & Eclaireuses vers les milieux/groupes défavorisés, pour plus de bénéficiaires du guidisme, tenant compte qu’en Afrique, 80% de la population vivent en milieu rural,

Le Comité Afrique a pris l’engagement depuis 2007 de suggérer l’intégration du guidisme rural dans le programme éducatif de chaque association membre.

Pour ce faire, la région Afrique a produit un « outil de travail » destiné à inspirer des pistes pédagogiques aux OM pour les aider à monter leur propre programme, à partager des expériences vécues en la matière par des associations de l’Afrique, à préciser ce que l’on attend « d’un programme guide rurale » pour éviter la confusion avec d’autres collectivités rurales de femmes.

Ainsi, les attentes de la région Afrique vis-à-vis des OM par rapport à cette publication sont :

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Chaque OM recrute des guides en monde rural ;

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Chaque OM monte un programme éducatif guidisme rural correspondant à ses réalités, l’applique et le partage dans le bulletin régional ou lors des évènements internationaux;

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Parallèlement chaque OM insère dans le plan de formation les modules de formation nécessaires à l’encadrement des cheftaines/leaders des guides rurales

 

Afin d’évaluer les acquis et de partager les bonnes expériences durant la conférence mondiale, nous vous prions de bien vouloir répondre aux questions suivantes avant le 30 juin 2011, prière d’envoyer des photos le cas échéant. Nous sollicitons grandement la participation des comités jeunes et des Responsables de Programmes pour répondre aux questionnaires.




 

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Pays: ………………………………………………………………………………………………………………………

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Nom de l’association: ……………………………………………………………………………………………………

 

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Nom de la personne remplissant ce questionnaire: …………………………………………………………………

 

Questions

1. Avez-vous la documentation « guidisme rural en Afrique » dans votre bibliothèque ou bureau national ?

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2. Combien d’exemplaires avez-vous ? L’avez-vous multiplié ? si oui en combien d’exemplaires ?

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3. Combien de personnes l’ont lu au niveau National ? au niveau Régional ?

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4. Qui utilise ce document ?

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5. Quelles sont les parties que vous avez le plus utilisé dans cette documentation « le guidisme rural en Afrique ? » ?

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6. Chaque Organisation membre de a été encouragée à créer leur propre programme éducatif « guides rurales ». Qu’en est-il de votre association ?

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7. Si vous n’avez pas commencé, pouvez-vous exposer qu’est ce qui vous en a empêché ?

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8. Si vous avez commencé à implanter votre guidisme rural, Citez au moins trois difficultés que vous avez rencontrées

 

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9. En utilisant le document, quels points trouviez-vous le plus faciles à réaliser- Pourquoi ?

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10. Et quels sont les points les plus difficiles à réaliser- Pourquoi ?

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11. Si vous n’envisagez pas de créer des unités guides rurales, citez au moins deux raisons qui l’expliquent

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12. Enfin, partagez-nous brièvement votre expérience en guidisme rural ;

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Citez des exemples d’activités d’habileté manuelle, de protection d’environnement, d’alphabétisation, de développement communautaire, de formation que vous avez entreprises – d’autres ?

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Pouvez-vous dès maintenant parler d’impact du guidisme rural dans votre association, dans votre pays ?

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Avez-vous des suggestions pour l’Afrique ?

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Veuillez envoyer votre réponse à Alphonsine Kabagabo, Directrice de la Région Afrique- alphonsine@wagggsworld.org, avant le 30 juin 2011. Nous vous remercions pour votre apport.

 

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Lettre du père Ngoumou Edouard depuis le Burkina

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

Bonjour à tous les lecteurs,

En ce jour où nous commémorons les fidèles defunts, j'ai une pensée particulière pour toutes ces personnes que vous avez connues et aimées, qui sont parties certes, mais qui restent gravées au fond de vos coeurs.
Puisse l'Eternel notre Dieu les accueillir dans son royaume bienheureux où il n'y a plus ni pleurs ni larmes.
Puisse-t-il nous donner la force nécessaire pour achever toutes les oeuvres qu'ils auraient bien voulu terminé et prolonger ainsi leur vie à travers nous.
Que Dieu vous bénisse tous!

père Edouard.

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