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La valeur du pardon !

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans culture

Un jour, il y a quelque temps, un homme, qui était très triste, marchait dans les bois.
Comme il réfléchissait à sa vie passée, ce jour-là, il savait qu'il avait fait beaucoup de choses qui n'étaient pas juste. Il réfléchissait à ceux qui lui avaient menti quand il travaillait.
Ses pensées se tournèrent vers ceux qui avaient volé ses objets et l'avaient triché. Il se rappelait les membres de sa famille qui sont maintenant décédés.
Il réfléchit à sa maladie que personne ne pouvait guérir. Son âme se rempli de colère, de ressentiment et de frustration.
Debout, ce jour-là, recherchant des réponses qu'il ne trouvait pas, sachant qu'il ne pouvait compter sur personne, il se mit à genoux au pied d'un vieux chêne pour chercher Celui qu'il a connu et Qui serait toujours là.
Et, les larmes aux yeux, il pria :
«Seigneur, dans cette vie, vous avez fait des choses merveilleuses pour moi.
Vous m'avez dit de faire beaucoup de choses pour vous, et j'ai heureusement obéi.
Aujourd'hui, vous m'avez dit de pardonner. Je suis triste, Seigneur, parce que je ne peux pas et que je ne sais pas comment.
Ce n'est pas juste Seigneur. Je n'ai pas mérité ces malheurs que je subis et que je ne devrais pas devoir pardonner.
Aussi parfaite que soit votre façon d'agir, Seigneur, c'est une chose que je ne peux pas faire, parce que je ne sais pas comment pardonner.
Ma colère est si profonde, je crains que je ne puisse pas vous comprendre, mais je prie pour que vous m'enseigniez à faire cette chose que je ne peux pas faire : m'enseigner à pardonner. »
Comme il s'agenouillait là, dans l'ombre tranquille de ce vieux chêne, il sentit quelque chose tomber sur son épaule.
Il ouvrit les yeux.
Du coin de l’œil, il vit quelque chose de rouge sur sa chemise. Il ne pouvait se retourner pour voir ce qu'il y avait, car là où était le chêne se trouvait maintenant au sol un gros morceau de bois carré. Il leva la tête et vit deux pieds retenus sur le bois par un gros clou.
Il souleva la tête davantage, et les larmes vinrent à ses yeux lorsqu'il vit Jésus accroché sur une croix..
Il vit des clous dans ses mains, une entaille à son côté, un corps déchiré et battu, des épines profondes enfoncées dans sa tête.
Enfin il vit la souffrance et la douleur sur son précieux visage. Pendant que leurs regards se rencontraient, l'homme se mit à sangloter et Jésus commença à parler.
«As-tu déjà dit un mensonge» demanda-t-il ?
L'homme répondit : « Oui, Seigneur.»
« As-tu déjà reçu trop de monnaie et l'as-tu gardée ?»
L'homme répondit :
« Oui, Seigneur.» Et l'homme sanglota de plus en plus.
« As-tu déjà pris quelque chose à ton travail qui n'était pas à toi ? » lui demanda Jésus.
Et l'homme lui répondit: «Oui, Seigneur.»
« As-tu déjà sacré, utilisant en vain le nom de mon père ?»
L'homme, en pleurant, répondit:
« Oui, Seigneur.»
Comme Jésus demanda plusieurs fois «As-tu déjà ?
Il ne contrôlait ses larmes que pour répondre :
«Oui, Seigneur.»
Alors Jésus tourna sa tête d'un côté et de l'autre, et l'homme sentit quelque chose tomber sur son autre épaule.
Il regarda et vit que c'était le sang de Jésus.
Quand il regarda de nouveau vers le haut, son regard rencontra celui de Jésus, et il y avait un regard d'amour que l'homme n'avait jamais vu ou connu auparavant..
Jésus dit :
« Moi non plus, je n'ai pas mérité ceci, mais je te pardonne.''
Il peut être difficile de voir comment tu vas passer à travers quelque chose, mais quand tu réfléchis à ta vie passée, tu te rends compte comme ce fait est vrai.
Lis lentement la première ligne ci-dessous et laisse cette phrase pénétrer en toi.
Si tu es l'un des 7% qui croit en lui, expédie ceci avec le titre le pardon.
93% des gens ne feront pas suivre ceci.
N'aies pas honte. Passes ce message, seulement, si tu croies librement!
C'est le plus simple test. Si tu aimes Dieu, et que tu n'as pas honte de toutes les merveilles qu'Il a accompli envers toi.
Les anges existent mais des fois, ils n'ont pas d'ailes. Nous les appelons alors amis

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Portrait de la Semaine: ces Hommes qui font le Congo

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans culture

Monseigneur Anatole MILANDOU

Né le 18 novembre 1946 à Nsamouna (District de Kinkala), Anatole Milandou est l'avant dernier d'une famille de 8 enfants. Il fait ses études primaires à Goma tsé-tsé et à Mindouli. En septembre 1960, il fait son entrée au Petit Séminaire de Mbamou jusqu'en classe de Seconde.
Le séminaire Saint Jean installé à l'époque à Mafouta, non loin de l'ancienne I.A.D., l'accueille entre 1965 et 1966. Ses études philosophiques et théologiques terminées au Grand Séminaire Libermann de Brazzaville (1967-1973), il est ordonné prêtre par le Cardinal Biayenda le 23 juin 1974 à la Paroisse Sainte Monique de Kinkala. Après le ministère de Vicaire à Mindouli pendant une année, l'abbé Milandou prend la direction du Petit Séminaire de Mbamou entre 1975 et 1979. En 1979, il devient secrétaire du nouvel archevêque de Brazzaville, Monseigneur Barthélémy Batantu.
La période allant de 1981 à 1983, l'abbé Milandou est successivement directeur spirituel du Séminaire Saint Jean, étudiant en droit privé à l'Université Marien Ngouabi et vicaire général de l'Archidiocèse de Brazzaville en 1982. Nommé évêque auxiliaire de Brazzaville chargé de la zone campagne, le 6 août 1983, son Ordination Episcopale a eu lieu au Stade Félix Eboué, le dimanche 28 août 1983 lors de la clôture du Centenaire de l'Evangélisation du Congo. Il a été nommé Premier Evêque résidentiel du Nouveau Diocèse de Kinkala, le 14 octobre 1987 et intronisé le 27 décembre 1987, par le Cardinal Joseph Tomko, Prélat de la Sacré Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples et envoyé spécial du Pape Jean Paul II. Il a été nommé Président de la Conférence Episcopale du Congo cumulativement avec la Présidence de l'Association des Conférences Episcopales de la Région de l'Afrique Centrale (ACERAC) le 27 avril 1997. Pendant 14 ans, il paie les brebis de Kinkala avec abnégation, détermination et conviction pastorale.




Un pasteur déterminé à servir
Tout le parcours de Monseigneur Milandou illustre bien sa parole de vie : " le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon ". Evêque auxiliaire de Brazzaville, Mgr. Milandou s'est employé, par exemple, à dynamiser la pastorale des vocations. Chaque visite pastorale comportait en filigrane une conscientisation des jeunes face à leur avenir. Homme d'écoute, homme de dialogue, caractérisé par une pensée forte et fructueuse, Monseigneur Milandou, devenu évêque de Kinkala, a dirigé son diocèse rural avec beaucoup de détermination en s'attaquant aux problèmes de développement, des vocations et de la moralisation de ses diocésains. En passant en revue toutes ses lettres pastorales, nous pensons à celle écrite sur l'attitude du Chrétien devant la souffrance où il affronte la question de la sorcellerie.
Au coeur de la violence qui a eu comme théâtre d'opération son diocèse (guerre fratricide de 1998), Mgr. Milandou n'a jamais abandonné le gouvernail de son bateau. Devant les difficultés socio-politiques de notre pays, sa pensée est restée sans ambiguïté et son travail pastoral concentré sur la paix, l'unité, l'éducation et l'intégration des jeunes dans les rouages du développement total de la nation congolaise,...



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Préparatifs de la municipalisation accélérée du département du Pool

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

Situé au sud-est du Congo avec une superficie de 33 955 km², environ 10% de l’espace national, et une population de 236 595 habitants, répartis en 13 districts, le département du Pool va, sous peu, vêtir sa plus belle robe pour accueillir, en 2012, la fête tournante de l’accession du Congo à la souveraineté internationale.
Comme il est de tradition, les festivités marquant cette fête sont toujours accompagnées de la modernisation de l’environnement dans lequel elles se déroulent. A cet effet, plusieurs projets liés à la municipalisation accélérée et à la fête proprement dite ont été retenus. Il s’agit, pour la première catégorie, des projets des infrastructures administratives, socio-sanitaires, sportives et éducatives.

Pour les projets dont la réalisation implique la réussite ou le bon déroulement de la fête de l’indépendance figurent les voiries urbaines, le boulevard sur lequel se déroulera le grand défilé militaire et civil, le palais présidentiel, l’extension du système d’adduction d’eau potable et du réseau de distribution de l’électricité. A Kinkala, la délégation générale des grands travaux, maître d’ouvrage délégué de l’Etat congolais pour la réalisation de certains travaux, est en train de prendre toutes les dispositions pour le bon déroulement des travaux.

Certains projets sont étude et d’autres, en phase d’installation. C’est le cas du palais présidentiel pour lequel le site retenu est l’ancienne direction départementale de la jeunesse. En ce qui concerne les hôtels de ville, de sous-préfecture, de préfecture et bien d’autres projets, les sites sont connus et font déjà l’objet des études. L’hôtel de ville, par exemple, sera délocalisé et construit à la Place Matsoua, en remplacement du siège du conseil départemental du Pool ; le siège de la préfecture sera également délocalisé et construit en face du palais présidentiel, à l’entrée de la ville de Kinkala.

L’ancien marché sera, lui, remplacé par un plus grand et moderne, à l’instar de ceux de Dolisie, d’Owando et d’Oyo. Quant aux voiries urbaines, il y est prévu 21 km de nouveaux tracés. Le dossier est déjà sur la table des autorités compétentes. «Les préparatifs des travaux de la municipalisation vont bon train», a souligné madame le maire de la communauté urbaine de Kinkala, Anne-Marie Bernardine MALONGA. Voisin des départements de Brazzaville, de la Bouenza, de la Lékoumou, des Plateaux et de la République Démocratique du Congo, le département du Pool a été détruit lors des événements socio politiques qu’a connus notre pays.

Tout est à reconstruire ou à construire ici. Ce qui justifie, d’ailleurs, le lourd investissement de 500 milliards de francs Cfa affectés à sa modernisation par le président de la République. La politique de modernisation de l’arrière-pays, initiée par le chef de l’Eta, est très salutaire pour ses populations. Ont indiqué les habitants de Kinkala qui pensent que le président de la République répond vite et bien aux besoins réels des populations.

Chacun veut être à la manœuvre pour apporter sa petite pierre à l’édifice de modernisation du département du Pool qui prendra date dans l’histoire du Congo.

En 2012, Kinkala, Boko, Mindouli, Kindamba, Goma tsétsé, Mayama, Mbandza ndounga, Louingui, loumo, Vindza, Kimba, Ngabé et Ignié, tous ces 13 chefs lieux de districts que compte ce département herbu et dominé par des vertes collines, seront dotés d’infrastructures viables, fiables et modernes.

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Ce que pensent les autres de notre Congo après les explosions de Mpila

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

L’Afrique vient de s’illustrer une fois de plus négativement sur le plan sécuritaire. On la savait dernière en matière de sécurité mais l’on pensait que les drames qu’elle a connus ces dernières années allaient amener les dirigeants à prendre plus de précautions. Malheureusement, la série d’explosions qui s’est produite au Congo Brazzaville dans un dépôt de munitions au camp militaire blindé de Mpila, le week-end dernier, nous fait dire que le bout du tunnel est encore loin. Faut-il le rappeler, le bilan de cette explosion est lourd : 150 morts et environ 1500 blessés. L’origine de cet incident, un court-circuit, vient une fois de plus rappeler la légèreté avec laquelle les pays africains traitent les problèmes de sécurité. Comment un dépôt de munitions d’une telle envergure peut-il être implanté dans une ville sans une garantie suffisante de sécurité ?

Il faut toujours avoir le réflexe d’installer les infrastructures à haut risque dans des endroits où elles présenteront moins de dangers pour les populations en cas d’incendie. Si ce dépôt était situé hors de la ville, il est certain qu’on n’aurait pas enregistré autant de morts et de blessés. L’Afrique n’est plus à l’époque des coups d’Etat à répétition qui obligeaient certains chefs d’Etat africains à élire domicile dans les casernes ou à s’entourer d’une armada militaire pour parer à toute éventualité. Il est temps que nos villes soient déminées pour plus de sécurité des populations. C’est vrai que le niveau de démocratie en Afrique est toujours embryonnaire et peut, d’une certaine manière, expliquer ce désir de disposer des armes et des munitions dans les villes ; mais les dirigeants doivent savoir que cette pratique expose davantage leur peuple à des risques énormes. C’est une lapalissade de dire que la proximité des militaires avec la population a toujours entraîné des situations fâcheuses.

Il n’y a que dans les démocraties bananières que l’on voit perdurer de telles pratiques. Il est difficile, voire impossible dans les nations développées d’entendre qu’un dépôt de munitions a explosé en plein cœur d’une ville. Chaque ère a ses outils de gouvernance, et les temps modernes nous recommandent plus de prudence et de la perspicacité dans la gestion des cités et des Etats. Il faut un véritable plan d’urbanisme à chaque pays africain car il serait naïf de penser que le Congo est le seul pays d’Afrique où un tel accident peut se produire. Sans les citer, de nombreux pays africains sont sous cette menace.

Et il serait bien que ces derniers prennent des précautions pour que l’irréparable ne se produise pas. Outre les infrastructures militaires, les aéroports près des habitations doivent être également délocalisés. Cela afin de réduire, même si l’on ne le souhaite pas, les dégâts en cas de crash d’avion. En attendant, les autorités congolaises doivent arrêter de faire la politique de l’autruche et tirer suffisamment de leçons de cet accident. La question-clé que l’on se pose est de savoir ce qu’elles feront des parents des victimes. Seront-ils dédommagés ou abandonnés comme ceux des victimes du Joola au Sénégal ? De toute évidence, ce serait faire subir une seconde souffrance à ces derniers qu’en ne leur apportant pas assistance.

D’après le Faso.net

 

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Conférence épiscopale du Congo : Les évêques réunis en session pastorale annuelle

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

le-congo---Rome.jpgConformément à leur calendrier annuel de travail, les évêques du Congo se réunissent en session pastorale annuelle, du mercredi 8 au vendredi 10 février 2012, au C.i.o (Centre interdiocésain des œuvres), à Brazzaville. Placée sous l’autorité de Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, président de la C.e.c (Conférence épiscopale du Congo) et président de l’Acerac (Association des conférences épiscopales de la région de l’Afrique centrale), cette session connaît la participation de NN.SS: Daniel Mizonzo, évêque de N’kayi, vice-président de la C.e.c, Anatole Milandou, archevêque métropolitain de Brazzaville, Yves Marie Monot, évêque de Ouesso, Victor Abagna Mossa, évêque d’Owando, Jean Gardin, évêque d’Impfondo et le révérend Père Miguel Angel Olaverri, administrateur apostolique de Pointe-Noire. A leurs côtés, les abbés Alphonse Taty Mboumba, secrétaire général de la C.e.c, Mesmin Prosper Massengo, secrétaire général de l’Acerac, Félicien Mavoungou, coordonnateur épiscopale de la Commission Justice et Paix, les deux recteurs des deux grands séminaires de Brazzaville, les membres récemment élus du Bureau national éxécutif de l’apostolat des laïcs. Les prêtres, religieux et religieuses et responsables laïcs des différentes commissions épiscopales ou des bureaux nationaux des mouvements d’apostolat, ont, également, participé à ladite session.

 

Dans son allocution d’ouverture, Mgr Louis Portella Mbuyu, après avoir présenté le tableau de la situation de crise pluridimensionnelle au plan mondial, a fait remarquer que l’Eglise demeure inébranlable, eu égard aux missions qui sont les siennes, lesquelles consistent entre autres, à annocer l’évangile à tous les hommes jusqu’aux extrémités de la terre. En dépit de cette crise que traverse le monde, il appartient à l’Eglise de proposer la ligne à suivre. Pour ce faire, le président de la C.e.c a affirmé: «Nous devons être des veilleurs dans ce monde de la nuit». Ayant paraphrasé le Pape Benoît XVI, in Africae Munus, le président de la conférence épiscopale a imploré la grâce de l’humilté, de l’écoute et de la patience, sur les participants à cette session pastorale annuelle qu’il a, ensuite, déclarée ouverte.
Intervenant à la suite du président de la C.e.c, l’abbé Alphonse Taty Mboumba, a d’abord fait le rappel de ce qui a été déjà fait lors de la dernière session pastorale annuelle, tenue en février 2011. Ensuite, il a présenté le programme de l’actuelle session. Parmi les nombreuses interventions de cette session, il sied de relever celle du C.n.a.l.c (Conseil national de l’apostolat des laïcs), présentée successivement par Mgr Yves Marie Monot, évêque de Ouesso, président de la C.e.a.l (Commission épiscopale de l’apostolat des laïcs) et Georges Makosso, président du C.n.a.l.c. Au cours de leurs interventions respectives, les deux orateurs ont, à tour de rôle, fait le compte rendu de la 4ème assemblée générale du laïcat qui a eu lieu à Brazzaville. Ayant présenté l’historique du B.e.n.a.l (Bureau éxécutif national de l’apostolat des laïcs), tout en présentant sa composition actuelle au sortir de cette 4ème assemblée, Mgr Yves Marie Monot, a demandé que les présents status soient amandés afin que le nombre de mandats du président soit signifié et précisé. De même, la question de la quête impérée du laïcat, qui a lieu, chaque premier dimanche du mois de juin, a fait l’objet de quelques interventions. Après avoir déploré que cette quête n’arrive pas souvent à destination, il a été soulevé le problème de la sensibilisation, du  manque de stratégies de recouvrement ainsi que celui du devoir de communication du sommet à la base et vice-versa, qui est un facteur motivant pouvant booster le laïcat à étendre sa générosité. Car, 50% de cette quête reste dans le diocèse, 40% pour le C.n.a.l.c et 10% pour les évêques. De même, il a été évoqué le principe d’honnêteté professionnelle des curés qui sont appelés à acheminer cette quête ou mieux, toutes les quêtes impérées, à bon port, selon les règles de l’éthique et de l’art, afin de promouvoir la communion dans l’action, laquelle sera inévitablement fructueuse pour l’Eglise du Congo.
Ensuite, la Commission épiscopale Justice et Paix, par la voix de son coordonnateur, a présenté les élements de reflexion sur le sujet relatif au thème de la prochaine assemblée plénière qui a été soumis à sa compétence, pour une réflexion approfondie, notamment, la lutte contre la pauvreté. Plusieurs autres interventions ont marqué cette session, notamment, celles des commissions épiscopales, sur les sujets divers relatifs à leur fonctionnement ou à d’autres réalités intrinsèques à la vie de l’Eglise.
Après cette session pastorale annuelle, les regards sont, désormais, tournés vers la 40ème assemblée plénière des évêques du Congo, qui aura lieu, du lundi 16 au dimanche 22 avril 2012, à Brazzaville, sous le thème: «La question sociale au Congo: lutte contre la pauvreté».

Gislain Wilfrid BOUMBA

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EGLISE FAMILLE DU BURKINA DANS LA JOIE

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

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 (l'abbé Malgo, alors recteur du grand séminaire Saint Jean Baptiste, à côté du nonce)

 

Deux nouveaux évêques pour Fada et Tenkodogo
Publié le lundi 13 février 2012

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La nouvelle est tombée le samedi 11 février dernier à la Cathédrale de Ouagadougou. Deux nouveaux évêques viennent d’être nommés par le Saint Père pour le Burkina. Il s’agit de Mgr Pierre Claver Malgo pour le diocèse de Fada (qui remplace Mgr Paul Ouédraogo, depuis peu archevêque de Bobo) et Mgr Prosper Kontièbo, religieux camillien, pour le nouveau diocèse de Tenkodogo. C’est le nonce apostolique du Burkina et du Niger, Mgr Vito Rallo, qui a annoncé la nouvelle aux fidèles catholiques. Mgr Pierre Claver Malgo était jusqu’en 2011, le recteur du grand séminaire Saint Jean-Baptiste de Wayalguin. Né le 14 septembre 1954 à Dimistenga (province du Kourritenga), il a été ordonné le 7 juillet 1984. Il bénéficie actuellement d’une année sabbatique en France. Quant au Mgr Prosper Kontièbo, la nouvelle de sa nomination aura sûrement un grand écho au sein de sa famille religieuse. En effet, c’est la première fois dans l’histoire de l’ordre des serviteurs des malades, fondé par Saint Camille en 1582, qu’un prêtre camillien accède à la charge épiscopale. De sources proches de la famille camillienne au Burkina, il n’y a rien d’étonnant à cela. Les Camilliens, de par leur charisme, avaient leur place dans les hôpitaux pendant des siècles. C’est plus tard qu’ils prendront la décision de diriger des paroisses pour promouvoir l’esprit de Saint Camille. Mgr Prosper Kontièbo, né le 25 juin 1960 à Boassa (paroisse de Gounghin dans l’archidiocèse de Ouagadougou) a été ordonné prêtre le 7 juillet 1990 à Ouagadougou. Il a dirigé la paroisse Saint Camille entre 2001 et 2008, à la suite du père Celestino, dont la mort atroce à la MACO avait défrayé la chronique. Depuis mai 2010, il est le vice-provincial de la province romaine du Burkina. C’est donc le premier responsable des Camilliens au Burkina qui va diriger le nouveau diocèse de Tenkodogo. Un « redoutable honneur » pour l’ordre des Camilliens, qui rejoint les autres familles religieuses qui ont déjà en leur sein des évêques et des cardinaux. On ne connaît pas encore la date de l’ordination presbytérale des nouveaux évêques de Fada et de Tenkodogo.

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Archidiocèse de Brazzaville : Il y a cinquante ans, le premier prélat congolais: Mgr Théophile Mbemba

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

Je me souviens de ma formation catéchétique auprès de mon père, appelé «Maître Pierre». C’était à Voka-Boko, où il avait travaillé de longues années, avec l’abbé Théophile Mbemba, que nous appelions, tous, avec amour, «Tata Labé». Parmi les versets de catéchisme que nous devions apprendre par cœur, dans notre formation chrétienne, figurait un nouveau verset aux accents très africains. C’étaient les noms des premiers évêques noirs qu’on entendait au «mudidi», c’est-à-dire, site catéchuménal  de la mission. Et voici: «Ramarozandratana; Kiwanuka; Bigirimwami; Etoga; Dox; Mongo; Pierre  Kimbondo».
Ce nouveau verset du catéchisme, mon père y tenait beaucoup et nous aussi. C’était un ajout, en 1956, de l’abbé Théophile Mbemba, alors vicaire à la mission catholique de Voka.
Lorsque donc, en 1962, le monde apprit, par la radio, que l’abbé Théophile était nommé évêque, ce fut l’exaltation. Mon père, catéchiste, ne se fit pas prier, avec l’avis du père J. Pourchasse, dit «Ya Dzoma», pour ajouter le nom du premier pasteur congolais, à la liste qu’il faisait apprendre par cœur, avec une mélodie psalmique, méthode mnémotechnique pour faciliter la tâche à ses catéchumènes, tous analphabètes: «Ramarozandratana; Kawanuka; Bigirimwami; Etoga; Dox; Pierre Kimbondo; Théophile Mbemba!».
Ce petit souvenir de ma jeunesse, je ne puis l’oublier, car pour nous qui n’avions vu, jusque-là, que des évêques blancs, il était impensable qu’un Africain, un Congolais, soit appelé Monseigneur. Et c’était pourtant la réalité de ce 11 février 1962, au stade Félix Eboué où une foule innombrable, venant de partout, était témoin d’un événement, premier en son genre dans l’Eglise catholique qui est au Congo: le sacre du premier évêque congolais, Mgr Théophile Mbemba.
Aujourd’hui, cinquante ans après, que le Seigneur bénisse notre Eglise et notre pays, le Congo! En effet, ce jour-là, le président abbé Fulbert Youlou, son condisciple de séminaire et d’ordination, Mgr Michel Bernard, son prédécesseur dans l’épiscopat et sur le siège de Brazzaville, les missionnaires, prêtres, religieux, religieuses, séminaristes et chrétiens de toutes origines, étaient heureux et célébraient de vibrantes louanges au Seigneur. Quelques refrains, témoins de l’événement:
- Avec Emile Oboa:
- Ref. 1: «Bosepeli nde bonene, ndeko wa biso akomi nkoko» (lingala): (Grande joie! Notre frère est devenu ancêtre!);
- Ref.2: «Namoni yo motema peto! Théophile»: (lingala) (Je t’ai trouvé le cœur pur! Théophile!).
- «Yo mwana wa ngaï wa bolingo! Théophile» (Tu es mon fils bien aimé, Théophile!);
- «Nzambe alobeli ngaï, yaka pene na kiti na ngaï» (Dieu m’a dit: Viens t’asseoir près de mon siège);
- «Mpo nayebi yo, naponi yo» (Car je t’ai connu, je t’ai choisi!);
Avec  M. l’abbé Firmin Bitsindou et M. l’abbé Isidore Malonga Vouvouka, alors grands-séminaristes:
- Ref  3: «Ahe e yaye luwidi wo, nsanga ya Kongo yi byedi mpu» (ladi)! (Ah! les amis, l’avez-vous entendu? Le patriarche a été intronisé! par le chapeau de prestige);
- Refr 4: «Be kukele taa,  bwa bwingi, bo be ku zulu» (ladi) (Quils te protègent, père, ceux qui sont au ciel!).
Sans vouloir continuer une évocation qui ne peut être exhaustive, je ne puis qu’inviter les amoureux de l’histoire, de l’art dramatique, de la poésie, de la musique, de pouvoir rendre vivant un fait national si essentiel que ce sacre de Mgr Théophile Mbemba, il y a cinquante ans!
Aujourd’hui, Mme Albertine Makiza, de la paroisse Saint-Jean-Marie Vianney de Mouléké, chrétienne tout à fait analphabète, mais qui l’avait bien connu, est toujours sensible aux inspirations de l’Esprit et nous livre encore des refrains qui font état des préoccupations, surtout en matière de vocations, de l’illustre pasteur disparu. Place à la plume et aux nouvelles techniques d’information et de communication (N.t.i.c), pour immortaliser un homme, Mgr Théophile Mbemba avant qu’il ne tombe dans l’oubli.

Sr Marie Thérèse NKOUKA

 

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Diocèse de Pointe-Noire : Ordinations presbyterales ce dimanche 8 janvier 2012

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 Ordinations presbyterales des abbés PDF Imprimer
 

 

Alain Simplice Mounguengui.

Elmard R. Tchibinda Ndellot.

Armand Wilfried Bikola.

Giscard S. Mayala Mampassi.

Mgr Miguel Angel Olaverri, administrateur apostolique de Pointe-Noire, a la joie d’annoncer à la communauté chrétienne du diocèse de Pointe-Noire et des autres diocèses du Congo, que les abbés: Alain Simplice Moun-guengui, Emard Régis Tchibinda Ndellot, Arnaud Wilfried Bikola et Giscard Stève Mayala Mampassi, ont reçu l’ordination presbytérale des mains de Mgr Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, ce dimanche 8 janvier 2012, à 9h 30 mn, à la paroisse Notre-Dame de l’Assomption. D’ores et déjà, Mgr Miguel Angel Olaverri invite les chrétiens aussi bien de son diocèse que des autres diocèses du Congo à toujours vivre dans une communion d’action de grâces, cet acte d’ofrande des nouveaux prêtres  et à bien vouloir les porter dans nos prières.

 

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Tous, nous serons transformés par la Victoire de notre Seigneur Jésus Christ.

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 

 

Brochure annuelle 2012 (pdf) éditée et publiée conjointement par la Commission Foi et Constitution (COE) et le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens (Eglise catholique romaine).

Introduction au thème de l’année 2012

Les propositions pour la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens de 2012 ont été préparées par un groupe de travail composé de représentants de l’Église catholique romaine, de l’Église orthodoxe et des Églises vieilles-catholiques et protestantes, présentes en Pologne.

Après de longs échanges, auxquels ont pris part les représentants de divers groupes œcuméniques de Pologne, il a été décidé de se concentrer sur un thème qui touche à la puissance transformatrice de la foi au Christ, thème très en rapport avec notre prière pour l’unité visible de l’Église, Corps du Christ. Ceci se fondait sur l’enseignement de saint Paul à l’Église de Corinthe, qui parle du caractère temporaire de notre vie actuelle (avec toute sa dimension apparente de « victoire » et de « défaite »), en comparaison du don qui nous est fait par la victoire du Christ dans le mystère pascal.

Pourquoi un thème de ce genre ?

L’histoire de la Pologne a été marquée par une série de défaites et de victoires. On peut citer le nombre d’invasions qu’elle a subies, ses partitions, l’oppression qu’elle a connue de la part de puissances étrangères et de systèmes hostiles. Le combat permanent pour vaincre tout asservissement et le désir de liberté sont des caractéristiques de l’histoire polonaise qui ont conduit à des transformations significatives dans la vie de la nation. Et cependant, toute victoire suppose des perdants qui ne partagent ni la joie ni le triomphe des vainqueurs.

Cette histoire propre à la nation polonaise a conduit le groupe œcuménique rédacteur des propositions de cette année à réfléchir plus profondément sur ce que signifient « gagner » et « perdre », en tenant compte notamment du fait que le langage de la « victoire » est souvent perçu en termes triomphalistes. Le Christ nous le présente pourtant tout autrement !

En 2012, le championnat d’Europe de football se déroulera en Pologne et en Ukraine – ce qui n’aurait jamais été possible par le passé. Pour beaucoup de gens, c’est le signe d’une nouvelle « victoire nationale », puisque des centaines de millions de supporters attendent impatiemment de connaître les équipes gagnantes qui s’affronteront dans cette partie de l’Europe. Cet exemple peut nous amener à réfléchir à la difficulté de ceux qui ne connaissent pas la victoire – et cela pas seulement dans le domaine du sport mais dans leur vie personnelle et communautaire : qui se souviendra des perdants, de ceux qui subissent constamment des défaites parce que la victoire leur est refusée, en fonction de conditions et circonstances diverses? La rivalité n’est pas qu’une caractéristique permanente du sport mais aussi de la politique, des affaires, du monde culturel et même ecclésial.

Le fait que les disciples de Jésus se soient querellés pour savoir « qui était le plus grand » (Mc 9,34), a bien montré la force de cette impulsion. Mais la réaction de Jésus a été très simple : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous » (Mc 9,35). La victoire dont il est question ici se réalise dans le service mutuel, l’entraide, le soutien pour que s’estiment personnellement ceux qui sont « les derniers », les oubliés, les exclus. Pour tous les chrétiens, l’expression la plus parfaite de cet humble service, c’est Jésus Christ, dans sa victoire sur la mort et sa résurrection. C’est dans sa vie, son action, son enseignement, sa souffrance, sa mort et sa résurrection que nous cherchons comment mener, aujourd’hui, une vie de foi victorieuse qui se traduise dans un engagement social vécu en esprit d’humilité, de service et de fidélité à l’Évangile. Et, alors qu’il allait connaître la souffrance et la mort désormais proches, Jésus priait pour que ses disciples soient un afin que le monde croie. Cette « victoire » n’est possible que par une transformation spirituelle, une conversion. Il nous semble par conséquent que nos méditations devraient porter sur ces mots de l’Apôtre des Nations. Le but est de parvenir à une victoire dont tous les chrétiens soient rendus participants à travers le service de Dieu et du prochain.

C’est dans la prière et l’effort pour la pleine unité visible de l’Église que nous-mêmes – et les traditions auxquelles nous appartenons – seront changés, transformés et rendus semblables au Christ. L’unité pour laquelle nous prions requiert peut-être le renouveau de certaines formes de vie ecclésiale dont nous sommes familiers. C’est enthousiasmant mais cela peut aussi nous faire terriblement peur ! Nous ne prions pas pour une unité qui ne serait qu’affaire d’amitié et de collaboration « confortables ». C’est une unité qui requiert la volonté de renoncer à toute concurrence entre nous. Il nous faut nous ouvrir les uns aux autres, nous faire des dons et accepter d’en recevoir en échange, afin de pouvoir entrer véritablement dans la vie nouvelle proposée dans le Christ, qui est la seule vraie victoire.

Il y a place pour chacun dans le plan divin du salut. Par sa mort et sa résurrection, le Christ embrasse tout, sans qu’il soit question de gains ou de pertes, « afin que quiconque croit ait, en lui, la vie éternelle » (Jn 3,15). Nous aussi pouvons avoir part à sa victoire ! Croyons simplement en lui, et il nous sera plus facile de vaincre le mal par le bien.

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CENCO : ÉLECTIONS IRRÉGULIÈRES, MAINTENANT COURAGE ET HONNÊTETÉ

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

Économie et Politique Église et Mission Événements

 

Les élections présidentielles du 28 novembre ont été entachées de « graves irrégularités » et les organisateurs du vote, les politiciens et le gouvernement doivent avoir « le courage et l’honnêteté » d’en tirer les « conséquences » : ce sont les remarques des évêques congolais, dans un message diffusé jeudi après-midi à Kinshasa.

« Nous estimons – lit-on dans le document de la Conférence épiscopale – que le processus électoral a été entaché de graves irrégularités qui remettent en question la crédibilité des résultats publiés. Nous demandons aux organisateurs d’avoir le courage et l’honnêteté de tirer les conséquences qui s’imposent ».

Le texte renforce les accusations déjà formulées ces dernières semaines par plusieurs représentants de l’Église congolaise, en particulier par l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, qui avait défini les élections « non conformes à la vérité et à la justice ».

Dans le message de la Conférence épiscopale (Cenco) les prélats mettent en évidence que les irrégularités sont incompatibles avec l’idéal de démocratie, définie « pouvoir du peuple et pour le peuple qui suppose le respect du peuple ». En conclusion, après avoir insisté sur « l’incertitude et l’angoisse » de la période actuelle, les évêques adressent quelques recommandations. Au peuple congolais, invité à « ne pas céder à la violence » et à s’unir « autour des valeurs chrétiennes et démocratiques de la justice et de la vérité ». Au gouvernement, afin qu’il puisse « tirer des leçons de cette débâcle électorale, et prévoir les moyens pour un meilleur déroulement des prochaines élections ». Aux membres de l’actuelle Commission électorale nationale, pour qu’ils « aient le courage de se remettre en question, de corriger les graves erreurs qui ont entamé la confiance de la population, ou sinon de démissionner ».

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