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Discours de Benoît XVI devant l'Académie pontificale des sciences

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 Benoît XVI appelle à « poursuivre le dialogue et la coopération entre les mondes de la science et de la foi », afin d’édifier « une culture du respect de l'homme, du respect de sa dignité et de sa liberté ».

Le pape a en effet reçu ce jeudi 8 novembre, les participants de l’assemblée plénière de l’Académie pontificale des sciences (5 au 7 novembre 2012) organisée au Vatican, sur le thème : « Complexité et analogie dans les sciences : aspects théoriques, méthodologiques et épistémologiques ». Le professeur Werner Arber, président de l’Académie et Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, chancelier, étaient présents.

L’urgence du dialogue entre science et foi

Benoît XVI se dit « convaincu » de « l'urgente nécessité de poursuivre le dialogue et la coopération entre les mondes de la science et de la foi ».

L’enjeu étant « d’édifier une culture du respect de l'homme, du respect de sa dignité et de sa liberté », mais aussi « l'avenir de notre famille humaine et le développement durable à long terme de notre planète », souligne-t-il.

Saluant « la complexité et la grandeur de la science contemporaine », le pape fait observer que « tout ce qu'elle permet à l'homme de connaître sur la nature » a des « conséquences directes pour les êtres humains ».

Mais il met en garde : sans l’« interaction nécessaire » entre science et foi, « les grandes questions de l'humanité délaissent le domaine de la raison et de la vérité, et sont livrées à l'irrationnel, au mythe ou à l'indifférence, portant dangereusement atteinte à l'humanité elle-même, à la paix et à notre destinée ultime ».

« Seul l'homme peut élargir constamment sa connaissance de la vérité et l’ordonner judicieusement pour son bien et celui de son environnement », rappelle-t-il.

L’unité de l’univers, clé de l’unité entre science et foi

Benoît XVI souligne par ailleurs que « l'univers n'est pas le chaos ou le résultat du chaos, au contraire, il apparaît de plus en plus clairement comme une complexité ordonnée qui nous permet, grâce à l'analyse comparative et à l'analogie, de nous élever de la spécialisation vers un point de vue plus universel et vice-versa ».

Il évoque à ce sujet la « nouvelle vision de l'unité des sciences », la « grande unité de la nature insérée dans la structure complexe du cosmos et le mystère de la place de l'homme en son sein », révélée par les découvertes récentes de la physique et de la biologie.

En outre, ajoute-t-il, « la succession sans fin et l'intégration patiente de diverses théories », témoignent à la fois de « l'unité de la démarche scientifique » et de « l'aspiration constante des scientifiques à une compréhension plus adéquate de la vérité de la nature et à une vision plus complète de celle-ci ».

Evoquant l’« approche interdisciplinaire » nécessaire entre les sciences, le pape estime que cela montre que « les sciences ne sont pas des mondes intellectuels déconnectés les uns des autres et de la réalité », mais des mondes « reliés entre eux et dirigés vers l'étude de la nature comme une réalité unifiée, intelligible et harmonieuse dans son incontestable complexité ».

Pour le pape, cette vision du monde a des « points de contact fructueux » avec celle que la philosophie et la théologie chrétiennes ont de l’univers, notamment « la notion d'être par participation selon laquelle chaque créature, dotée de sa perfection propre, partage également un caractère spécifique et ce, dans un cosmos ordonné qui tire son origine de la Parole créatrice de Dieu ».

Selon Benoît XVI, l'unité de l'univers a donc une implication en science et dans la foi : « c'est précisément cette organisation intrinsèque "logique" et "analogique" de la nature qui encourage la recherche scientifique et fait découvrir à l'esprit humain la coparticipation horizontale entre les êtres et la participation transcendantale par l'Etre Premier ».

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Former les jeunes générations à être des artisans de paix

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

1. Le Conseil Pontifical pour le Dialogue interreligieux vous adresse ses plus chaleureuses salutations et félicitations à l’occasion des célébrations annuelles de Deepavali. Que l’amitié et la fraternité resplendissent toujours davantage dans vos familles et vos communautés.

2. En ce moment particulier de l’histoire humaine, alors que diverses forces négatives menacent les aspirations légitimes à une cohabitation pacifique dans de nombreuses régions du monde, nous aimerions profiter de cette précieuse tradition de partage pour réfléchir avec vous à la responsabilité qui conduit les hindous, les chrétiens et d’autres, à faire tout leur possible pour former toutes les personnes, en particulier les jeunes générations, à être des artisans de paix.

3. La paix n’est pas seulement l’absence de guerre, ni une charte ou un traité qui garantirait une vie tranquille ; au contraire, c’est « être complet, être intact, achever une chose pour rétablir l’intégrité » (cf. Benoît XVI, Ecclesia in Medio Oriente, 9) ; elle est un fruit de la charité. Parents, enseignants, anciens, chefs religieux et politiques, ouvriers de paix, ceux du monde des communications, tous ceux qui ont à cœur la cause de la paix sont appelés à favoriser pleinement l’éducation des jeunes générations.

4. Conduire les jeunes hommes et femmes à habiter la paix et à bâtir la paix est une invitation urgente à l’engagement collectif et à une action commune. Si la paix doit être authentique et durable, il est nécessaire qu’elle repose sur les piliers de la vérité, de la justice, de l’amour et de la liberté (cf. Jean XXIII, Pacem in Terris, 35) ; chaque jeune homme et chaque jeune femme a avant tout besoin d’être formé à agir honnêtement et équitablement, en amour et en liberté. Bien plus, dans toute éducation à la paix, les différences culturelles doivent, sûrement, être considérées comme une richesse plutôt qu’une menace ou un danger.

5. La famille est la première école de la paix et les parents sont les éducateurs aux sources de la paix. Par leur exemple et leur enseignement, ils ont le privilège unique de former leurs enfants aux valeurs qui sont essentielles pour une vie pacifique : confiance mutuelle, respect, compréhension, écoute, partage, entraide et pardon. Dans les écoles, les collèges et les universités où les jeunes murissent à travers les rapports interpersonnels, l’étude et le travail aux côtés d’autres personnes de différentes religions et cultures, leurs enseignants et les autres responsables de leur formation ont la noble tâche d’assurer un enseignement qui respecte et exalte la dignité innée de tous les êtres humains et favorise l’amitié, la justice, la paix et la coopération pour le développement humain intégral. Forts des valeurs spirituelles et morales qui fondent l’éducation, ils ont aussi l’impératif éthique de mettre en garde les étudiants contre les idéologies qui provoquent la discorde et la division.

Tandis que les États et les dirigeants dans les domaines sociaux, politiques et culturels ont généralement leur propre rôle important à jouer dans le renforcement de l’éducation des jeunes, les responsables religieux, eux, en raison de leur vocation à être des leaders spirituels et moraux, doivent continuer d’inspirer les jeunes générations à marcher sur le chemin de la paix et à devenir des messagers de paix. Puisque les moyens de communication façonnent considérable- ment la façon dont les gens pensent, sentent et agissent, ceux qui sont impliqués dans ces domaines doivent, dans la plus grande mesure possible, contribuer à promouvoir des pensées, des paroles et des œuvres de paix. Vraiment, les jeunes eux-mêmes doivent être à la hauteur des idéaux qu’ils attachent aux autres en utilisant leur liberté de manière responsable et en favorisant des relations cordiales pour une culture de la paix.

6. La plénitude d’une paix transmise peut bien, à l’évidence, façonner un monde plus fraternel et un « nouveau type de fraternité » parmi les hommes afin que prévale « un sens partagé de la grandeur de chaque personne ». (cf. Benoît XVI, Voyage apostolique au Liban, rencontre avec les membres du gouvernement, les Institutions de la République, le Corps diplomatique, les chefs religieux et les représentants du monde de la culture, le 15 septembre 2012).

7. Puissions-nous, tous, toujours et partout, adhérer à l’impératif moral et religieux d’inspirer les jeunes afin qu’ils deviennent des artisans de paix.

Joyeux Deepavali !

Cardinal Jean-Louis Tauran

Président

P. Miguel Ángel Ayuso Guixot, M.C.C.J.

Secrétaire

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XXIIIe congrès mondial de l'apostolat de la mer

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

eucharistie-4.jpgLe XXIIIe congrès mondial de l’apostolat de la mer, organisé du 19 au 23 novembre 2012 au Vatican, manifestera la sollicitude de l’Eglise envers les "gens de la mer", et en particulier sa préoccupation pour les conditions de travail des pêcheurs et la piraterie maritime.

Le cardinal Antonio Maria Vegliò, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement et le P. Gabriele Ferdinando Bentoglio, C.S., sous-secrétaire du dicastère ont présenté ce 8 novembre le XXIIIe congrès mondial de l’apostolat de la mer, intitulé "Nouvelle évangélisation dans le monde maritime", dans la lignée du récent synode pour la nouvelle évangélisation. 410 participants de 71 pays des 5 continents seront présents pour cette rencontre quinquennale.

Révéler le Christ jusque dans les eaux profondes

Le cardinal Vegliò a évoqué l’histoire de l’Apostolat de la mer, qui est né dans la seconde moitié du XIXe siècle, inspiré du mouvement de l’Apostolat de la prière et qui est aujourd’hui sous la direction de son dicastère.

L’apostolat de la mer, a-t-il rappelé, a pour but de "promouvoir le développement spirituel, moral et social des marins" et de "révéler le Christ à ceux qui naviguent sur les bateaux et qui travaillent en eau profonde". Son logo représente une ancre entrelacée avec une bouée de sauvetage et au centre le Sacré-Cœur de Jésus.

Cet apostolat compte 110 centres – appelés "Stella Maris" – à divers endroits du globe, animés par des prêtres, religieux, diacres et laïcs, au service des 1 million deux cent mille gens de la mer préposés aux transports des marchandises et 36 millions de pêcheurs à travers le monde.

Le congrès s’arrêtera sur les problématiques actuelles, a précisé le cardinal, dénonçant à titre d'exemple le fait que les progrès technologiques sur les navires ne soient pas suivis d’une amélioration des conditions de vie et de travail des marins, en particulier « pour ceux qui vivent de longs mois loin de leur famille ».

Le cardinal a salué à ce sujet la Convention sur le travail maritime (Maritime Labour Convention 2006), qui établit les exigences minimales pour tous les aspects du travail des marins ainsi que la Convention sur le travail dans le secteur de la pêche n°188 (2007), toutes deux de l’Organisation internationale du travail (OIT).

La pêche étant l’un des emplois « les plus dangereux au monde », le cardinal Vegliò a assuré que l’Apostolat de la mer était « très attentif à ceux qui y travaillent », et a fait part de ses préoccupations pour « la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, souvent liée au trafic de personnes et au travail forcé ».

Sollicitude pour les victimes de piraterie

Le P. Bentoglio quant à lui a présenté le congrès, dont chaque journée sera consacrée à un thème particulier, le premier étant la nouvelle évangélisation : les participants réfléchiront sur la proclamation de l’Evangile à un nombre croissant de marins appartenant aux rites orientaux de l’Eglise catholique et aux chrétiens orthodoxes, ainsi que sur l’assistance aux marins qui font escale dans les ports des pays musulmans.

Ils se demanderont également « comment intensifier le dialogue avec les marins venant du continent asiatique, berceau d’importantes traditions religieuses et de profondes expériences spirituelles ».

La seconde journée parlera des relations avec l’industrie maritime, entre autres grâce à l’intervention du Secrétaire général de l’International Transport Workers Federation (ITF), qui regroupe 708 syndicats représentant plus de cinq millions de personnes du secteur maritime.

La troisième journée, le 21 novembre, coïncidera avec la Journée mondiale de la pêche, qui entend sensibiliser la communauté internationale à la pêche durable, a ajouté le P. Bentoglio. L’aumônier des pêcheurs de Belgique interviendra en mettant en lumière l’importance de la présence de l’Eglise dans les communautés de pêcheurs locales.

Au quatrième jour, le congrès abordera la piraterie maritime, cause de « traumatismes psychologiques à long terme non seulement sur les gens de la mer mais sur leurs familles » : le P. Bentoglio a cité un rapport de la Chambre de commerce internationale (ICC), qui fait état de 1.181 marins kidnappés et de 53 navires séquestrés en 2010 par des pirates, particulièrement dans l’océan indien et dans les eaux proches de la corne de l’Afrique, mais aussi au large de l’Afrique occidentale, en Amérique du sud et dans les Caraïbes. Les dommages annuels causés par la piraterie sont estimés de 10 à 15 milliards de dollars.

La foi, dans les épreuves

La journée verra notamment l’intervention d’un avocat maritime et d’un commandant de navire qui a vécu des mois de séquestration et qui témoignera du rôle de sa foi dans cette épreuve.

La dernière journée évoquera la collaboration oecuménique, et même la coopération interreligieuse, là où elle est possible. Il s’agit, a expliqué le P. Bentoglio, de « donner un témoignage d’unité dans le respect des légitimes diversités ».

Le congrès présentera par ailleurs deux initiatives pour la protection des gens de la mer : le Seafarers’ Rights International (SRI), un centre conjuguant les compétences de l’industrie et du monde juridique pour promouvoir les droits et la protection légale des marins, et le Maritime Humanitarian Piracy Response (MHPR), qui regroupe diverses organisations pour assister les marins et leurs familles en cas de traumatismes causés par des attaques de pirates.

Enfin, le domaine spécifique des « croisières » sera abordé par l’intervention d’un aumônier de bord, qui témoignera de l’expérience originale de « l’Eglise qui navigue ».

Benoît XVI recevra également les participants en audience, pour exprimer sa « proximité » et son « encouragement », autant aux marins qu’aux agents pastoraux de l’Eglise

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lutter contre la misère, par le card. Vingt-Trois

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

Discours de clôture du cardinal Vingt-Trois:

Chers amis,

Nous voici au terme de cette assemblée qui a été très chargée en chantiers, tous intéressants. Avant de la conclure, je tiens à exprimer notre gratitude à toutes celles et à tous ceux qui ont contribué à son bon déroulement : Mgr Nicolas Brouwet et tous les personnels des sanctuaires, le secrétariat général et ses collaboratrices et collaborateurs habituels ou occasionnels. Je remercie de leur présence attentive et active nos frères et sœur anglican, orthodoxe et protestants et les évêques des conférences épiscopales étrangères.

La position très ferme que nous avons prise au sujet de la transformation légale du mariage a suscité bien des remous. Les réactions, plus diversifiées qu'on ne l'imaginait, ont montré un trouble réel de nos concitoyens qui expriment de véritables interrogations sur la pertinence et l'urgence du projet. Les injures publiques et les arguments ad hominem laissent paraître chez certains la difficulté à accepter un véritable débat. Bien sûr, l'accusation d'homophobie est la plus habituelle. Mais dénoncer la supercherie que serait un mariage entre personnes du même sexe n'empêche pas, au contraire, de comprendre le besoin de reconnaissance de personnes homosexuelles, besoin que ce supposé mariage ne satisferait d'ailleurs pas. Nous sommes convaincus que les personnes homosexuelles, comme tout un chacun, sont appelées à rencontrer et suivre le Christ. Il y a pour elles aussi un chemin vers la sainteté, à parcourir pas à pas, et l'Église est toujours disposée à les accompagner sur ce chemin. Une fois encore, nous voulons rappeler les grands absents de cette discussion : les enfants.

Nous nous réjouissons que, dans le cadre de la légalité et dans le respect des personnes, de nombreuses initiatives soient prises par nos concitoyens, croyants ou non, pour s'opposer au projet du gouvernement dans son état actuel. Beaucoup de catholiques s'engagent dans ce sens avec des personnes d'autres courants de pensée ou d'autres religions. Par-delà les clivages politiques, légitimes dans une démocratie, il s'agit bien d'un engagement pour la promotion d'un bien commun pour notre société.

Que les catholiques de notre pays sachent que leurs évêques les encouragent à parler, à écrire, à agir, à se manifester... Ils ont le droit de témoigner de ce qui, dans la lumière de notre foi et selon la logique de la raison et du bon sens, leur semble essentiel pour le présent et pour l'avenir.

Nous regrettons que le choix du gouvernement polarise tellement les attentions sur un sujet qui finalement reste second, si l'on tient compte des préoccupations prioritaires qui assaillent beaucoup de nos concitoyens en raison des conséquences de la crise économique et financière : fermeture d'entreprises, hausse du chômage, précarité croissante des familles les plus fragiles, etc. Nos associations, engagées dans la solidarité sociale, relèvent toutes l'aggravation de la situation, notamment des plus jeunes. Le récent rapport du Secours Catholique en est un témoignage supplémentaire. Dans cette période difficile, le soutien de la cohésion familiale est plus que jamais nécessaire. Nous encourageons tous les catholiques à maintenir leur mobilisation dans la lutte contre la misère économique et sociale et à poursuivre leurs magnifiques efforts de solidarité.

Comme il est normal, notre attention a porté sur bien des sujets qui concernent la vie de notre Église et son implication dans la vie de la société. Notre travail sur le diaconat permanent a été une première étape de partage des expériences de nos différents diocèses. Ce premier temps a fait ressortir un certain nombre de questions auxquelles nous sommes confrontés et que nous souhaitons approfondir et éclairer. Ces questions ne doivent pas occulter le trait dominant de notre pratique du diaconat : globalement, les décennies écoulées ont permis à ce ministère ordonné de trouver une figure concrète et nous devons nous réjouir des fruits de cette lente mise en œuvre. La décision du Concile a vraiment été une grâce pour notre Église, notamment à travers le signe d'un ministère ordonné qui se déploie dans les conditions de vie communes à nos contemporains. Nous voulons exprimer notre reconnaissance aux diacres de nos diocèses et à leur famille pour la part importante qu'ils prennent à la mission de l'Église. Nous poursuivrons ce travail sous la conduite de la commission des ministères ordonnés au cours des prochaines assemblées.

La conclusion du groupe de travail sur Internet a complété les étapes précédentes. Nous avons mesuré quel écart il peut y avoir entre notre cadre de référence habituel et la nouvelle culture qui se développe, en particulier à partir des réseaux sociaux. Mais nous avons aussi entrevu que nous ne sommes pas totalement démunis devant ce nouveau mode de communication et que nous avons sans doute une mission à remplir dans la proposition des éléments de discernement et dans l'invention des moyens de porter témoignage à l'Evangile « sur la toile ». D'ailleurs, comme il a été remarqué, nous ne sommes pas absents de ces réseaux, mais sans doute devons-nous mieux comprendre et articuler le registre de l'individualité qui en est la règle et celui de l'appartenance à un corps qui est constitutif de l'Église. Nous devons aussi être plus attentifs à la mutualisation de nos moyens dans une période où les ressources sont rares pour qui ne se vend pas à la publicité commerciale.

La première étape du travail sur la « Présence des catholiques dans la société » a été un moment très prometteur pour la suite. Les auditions auxquelles le groupe a procédé et dont il nous a partagé les résultats nous ont opportunément rappelé que dans leurs relations sociales, en milieu professionnel, familial ou associatif, les catholiques sous-estiment trop souvent la capacité de leur entourage à accueillir, et parfois à attendre leur témoignage. Il se peut aussi que nous-mêmes soyons trop timorés dans l'évaluation du patrimoine dont nous disposons par notre appartenance ecclésiale et notre foi au Christ ressuscité.

La problématique de la Nouvelle Évangélisation, récemment travaillée et diffusée à l'occasion de la session du synode des évêques, nous a paru éclairer particulièrement l'épreuve à laquelle sont appelés les catholiques : épreuve de la confrontation, épreuve du dialogue, épreuve de la spécificité de l'annonce de Jésus-Christ ressuscité, finalement, épreuve qui nous incite à la conversion spirituelle, et d'abord nous évêques. Nous avons retrouvé dans cette approche un prolongement du travail des années 94-96 qui avait abouti à la Lettre aux catholiques de France : Proposer la foi dans la société actuelle. C'est donc dans la suite de ce long investissement de notre conférence que le groupe de travail nous invite à poursuivre notre réflexion sur notre manière d'être présents au monde de ce temps et à y témoigner de l'espérance chrétienne. Nous encourageons tout le monde à lire et à méditer le message du récent synode qui apportera un éclairage décisif à cette recherche.

Le long travail entrepris pour la nouvelle écriture du statut de l'Enseignement Catholique demande encore des mises au point que nous allons faire dans les mois qui viennent. D'ores et déjà, pour mieux assurer la présence et la responsabilité de la Conférence épiscopale, nous avons décidé de créer un Conseil épiscopal de l'enseignement catholique qui va progressivement se mettre en place.

L'Année de la Foi est un don et une chance. La foi est une lumière qui éclaire nos vies et qui nous pousse au témoignage joyeux, serein et convaincu. La foi est une amitié avec le Christ, le Fils de Dieu et unique sauveur du monde. Elle nous conduit à regarder avec toujours plus de profondeur la passion et la mort sur la croix du Seigneur de la Vie, afin d'annoncer aux hommes la formidable espérance, à savoir : à l'homme, à tout homme, est proposé le salut. La foi nous donne la certitude de la présence du Christ au milieu de nous : il est ressuscité d'entre les morts !

Dans chacun de nos diocèses, l'Année de la Foi suscite des initiatives pour fortifier notre acte de foi et en approfondir le contenu. En 1992, l'Eglise nous a donné le Catéchisme de l'Eglise catholique, à la rédaction duquel ont participé les évêques du monde entier. Il est le fruit exceptionnel de cette collaboration, c'est pourquoi il est d'une richesse particulière. Il est en même temps un des fruits les plus importants du concile Vatican II. En 2006, nous, évêques de France, l'avons donné comme texte de référence pour toute l'œuvre catéchétique en France. A l'occasion de son vingtième anniversaire, nous le proposons à nouveau à tous les catholiques comme un instrument sûr pour approfondir leur foi et pour entrer dans la joie de la foi. Ce Catéchisme de l'Eglise catholique est nourri de l'Ecriture Sainte et nous renvoie à la méditation de la Bible. Il porte le témoignage des saints et des saintes. En le lisant, on perçoit le beau visage du Christ qu'il dessine, on comprend mieux le discernement de l'Eglise sur les enjeux les plus essentiels de la vie en société, on apprend quelle espérance habite les disciples de Jésus. Nous souhaitons à tous les fidèles de nos diocèses une belle et joyeuse Année de la Foi. Qu'elle soit un temps de renouveau de l'attachement de chacun et de chacune à la personne de Jésus, un renouveau aussi de notre ouverture à l'Esprit du Christ qui fait de nous ses témoins dans le monde de ce temps.

La rencontre d'autres cultures et d'autres religions caractérise le défi auquel est confrontée chez nous la Nouvelle Évangélisation. Les échos du synode qui nous ont été transmis nous ont aidés à situer cet objectif missionnaire de notre Église dans toute sa dimension d'un renouvellement de notre communion avec le Christ et de la conversion qu'il opère dans la vie de tous les chrétiens et de l'Église. C'est à une conversion personnelle et pastorale que nous sommes appelés pour assumer notre responsabilité de disciples de Jésus. C'est dans cet esprit que nous avons repris notre réflexion sur la rencontre des chrétiens avec les musulmans en nous gardant des amalgames simplistes et en mesurant mieux comment notre approche des musulmans se distingue du choc des civilisations. Reprenant les orientations de Jean-Paul II et de Benoît XVI, notamment lors de son récent voyage apostolique à Beyrouth, nous voulons être des interlocuteurs respectueux, aussi bien dans les contacts quotidiens que dans les relations avec les responsables musulmans. Cette orientation vers le dialogue constitue pour les chrétiens un appel à développer leur capacité à être témoins de la foi au Christ ressuscité. Ce n'est que dans l'authenticité de l'identité de chacun que peut véritablement se développer le dialogue.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur ces quelques jours de travail. Pour l'instant, nous allons rejoindre nos diocèses et poursuivre notre mission avec confiance, nous appuyant sur la Parole du Seigneur : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin des temps. »

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Pour prévenir le crime : l'éducation à la dignité humaine

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Théologie

La prévention du crime ne peut se limiter à une froide application de la loi, mais doit avoir comme point de départ la dignité humaine et la vérité sur l’homme, a déclaré Mgr Dominique Mamberti, à la 81ème session générale d’Interpol.

Le Secrétaire pour les relations avec les Etats, a en effet pris la parole lundi 5 novembre 2012, devant plus de 1.000 représentants de l’organisation, présente dans 170 pays, invités pendant trois jours à Rome, du 5 au 8 novembre, à faire le point sur leurs activités et à réfléchir sur le thème : « la police face aux défis de la violence criminelle contemporaine ».

Mgr Mamberti a d'emblée rappelé « l'essor inquiétant pris ces dernières décennies par le phénomène criminel, tant quantitativement que du point de vue de la violence de ses manifestations ». C'est pourquoi, après avoir envisagé divers aspects de la problématique internationale, il a tout particulièrement insisté sur « la lutte contre toute forme de violence, mais surtout contre celle qui se manifeste de manière particulièrement brutale ».

Selon lui, le crime est lui aussi sujet à la mondialisation, le progrès technique et l’apport financier qui en découlent lui donnant aujourd’hui une forme plus sophistiquée et plus complexe en matière d’identification et de lutte.

A coté de ces menaces, Mgr Mamberti a constaté « le développement des institutions démocratiques » qui a permis d’« affiner les techniques de protection de la liberté des individus et les modalité d’un usage proportionné et responsable de la force publique ».

Le crime organisé, a-t-il ajouté, arrive à mettre en discussion « les bases mêmes de la cohabitation civile, rongeant le tissu des valeurs sur lesquelles reposent les institutions d’un Etat moderne ».

La meilleure forme de prévention des manifestations criminelles est donc « la défense et la promotion de ce tissu de valeurs ». Mais l’autorité publique doit en même temps veiller à ne pas perdre « le crédit et la confiance des citoyens », en ne s’appuyant que sur le « formalisme juridique » et en n’ayant jamais un « regard de vérité sur l’homme ».

L’Etat doit « s’interroger sur les causes sous-jacentes des actions criminelles », mais il doit aussi se poser des questions de nature plus concrètes comme : « comment respecter les principes fondamentaux du droit dans les situations d’extrême tension ? Quel rôle donner au droit dans la lutte contre une criminalité plus violence et imprévisible ? Quel droit faut-il appliquer? ».

Mgr Mamberti a ensuite rappelé qu’au-delà de tout formalisme, il y a « la substance du droit » qui est « la justice, soit ce qui est juste ». En ce sens, la déclaration universelle des droits de l’homme constitue « un élément de référence important pour déterminer ce qui est juste ». Mais selon lui cela ne suffit pas.

La déclaration reconnaît l’existence « d’une nature humaine antérieure et supérieure à toutes les théories et constructions sociales, que l’individu et les sociétés doivent respecter et ne pas manipuler à son gré ».

Mais les Etats ne sauraient se limiter à soutenir une production législative de nature « formelle », se basant sur des « raisons pragmatiques et utilitaristes » qui risquent de faire perdre de vue « la vérité sur l’homme » et d’être objets d’ « instrumentalisation ».

Il faut, a dit Mgr Mamberti, que les institutions n’oublient jamais « la valeur transcendante de la dignité humaine » qui correspond à la « vérité de l’homme en tant que créature de Dieu ». C’est la seule manière pour un état de droit de poursuivre son « vrai but », qui est de « promouvoir le bien commun ».

Si cette référence fait défaut, il y a risque de « déséquilibre ». La valeur même de l’égalité risque d’être utilisée comme « alibi à d’évidentes discriminations », tout comme son excès peut donner lieu à un individualisme où chacun revendique ses propres droits, se soustrayant à la responsabilité du bien commun ».

Les « premiers anticorps » à toute forme de criminalité, a relevé Mgr Mamberti, sont « les citoyens de chaque pays », et c’est dans « l’alliance » et dans « la solidarité » entre les citoyens et les forces de l’ordre que se constitue « le meilleur bastion de résistance à la criminalité ».

Parmi les actions les plus efficaces pour créer « un contexte social ordonné au bien commun », a-t-il ajouté, il y a « l’élimination des causes qui provoquent et alimentent des situations d’injustice ». Dans ce domaine, un rôle fondamental et préventif doit être reconnu à une éducation inspirée par « le respect de la vie humaine en toute circonstance ».

Sans elle, a dit le Secrétaire pour les relations avec les Etats, il est en effet impossible de réaliser « un tissu social fort et uni sur les valeurs fondamentales, capable de résister aux provocations de l’extrême violence ».

Quant au criminel, « quelle que soit la gravité du délit commis, il reste une personne humaine, dotée de droits et de devoirs », a-t-il rappelé : « bien que défigurée par le péché, l’image de Dieu créateur repose en lui ».

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QUESTIONNAIRE SUR LA PUBLICATION « GUIDISME RURAL EN AFRIQUE »

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

 

Objectif 

 

: Evaluer l’utilisation de la publication au niveau des Organisations Membres pour les aider à augmenter leurs effectifs

Destinataires

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Commissaires Générales des OM

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Responsables de Programme au niveau des Organisations Membres

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Le Comité Jeune des OM

 

Contexte

 

Dans le cadre de l’autonomisation des Jeunes Filles et Jeunes Femmes, de l’extension des activités Guides & Eclaireuses vers les milieux/groupes défavorisés, pour plus de bénéficiaires du guidisme, tenant compte qu’en Afrique, 80% de la population vivent en milieu rural,

Le Comité Afrique a pris l’engagement depuis 2007 de suggérer l’intégration du guidisme rural dans le programme éducatif de chaque association membre.

Pour ce faire, la région Afrique a produit un « outil de travail » destiné à inspirer des pistes pédagogiques aux OM pour les aider à monter leur propre programme, à partager des expériences vécues en la matière par des associations de l’Afrique, à préciser ce que l’on attend « d’un programme guide rurale » pour éviter la confusion avec d’autres collectivités rurales de femmes.

Ainsi, les attentes de la région Afrique vis-à-vis des OM par rapport à cette publication sont :

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Chaque OM recrute des guides en monde rural ;

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Chaque OM monte un programme éducatif guidisme rural correspondant à ses réalités, l’applique et le partage dans le bulletin régional ou lors des évènements internationaux;

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Parallèlement chaque OM insère dans le plan de formation les modules de formation nécessaires à l’encadrement des cheftaines/leaders des guides rurales

 

Afin d’évaluer les acquis et de partager les bonnes expériences durant la conférence mondiale, nous vous prions de bien vouloir répondre aux questions suivantes avant le 30 juin 2011, prière d’envoyer des photos le cas échéant. Nous sollicitons grandement la participation des comités jeunes et des Responsables de Programmes pour répondre aux questionnaires.




 

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Pays: ………………………………………………………………………………………………………………………

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Nom de l’association: ……………………………………………………………………………………………………

 

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Nom de la personne remplissant ce questionnaire: …………………………………………………………………

 

Questions

1. Avez-vous la documentation « guidisme rural en Afrique » dans votre bibliothèque ou bureau national ?

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2. Combien d’exemplaires avez-vous ? L’avez-vous multiplié ? si oui en combien d’exemplaires ?

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3. Combien de personnes l’ont lu au niveau National ? au niveau Régional ?

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4. Qui utilise ce document ?

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5. Quelles sont les parties que vous avez le plus utilisé dans cette documentation « le guidisme rural en Afrique ? » ?

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6. Chaque Organisation membre de a été encouragée à créer leur propre programme éducatif « guides rurales ». Qu’en est-il de votre association ?

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7. Si vous n’avez pas commencé, pouvez-vous exposer qu’est ce qui vous en a empêché ?

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8. Si vous avez commencé à implanter votre guidisme rural, Citez au moins trois difficultés que vous avez rencontrées

 

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9. En utilisant le document, quels points trouviez-vous le plus faciles à réaliser- Pourquoi ?

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10. Et quels sont les points les plus difficiles à réaliser- Pourquoi ?

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11. Si vous n’envisagez pas de créer des unités guides rurales, citez au moins deux raisons qui l’expliquent

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12. Enfin, partagez-nous brièvement votre expérience en guidisme rural ;

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Citez des exemples d’activités d’habileté manuelle, de protection d’environnement, d’alphabétisation, de développement communautaire, de formation que vous avez entreprises – d’autres ?

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Pouvez-vous dès maintenant parler d’impact du guidisme rural dans votre association, dans votre pays ?

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Avez-vous des suggestions pour l’Afrique ?

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Veuillez envoyer votre réponse à Alphonsine Kabagabo, Directrice de la Région Afrique- alphonsine@wagggsworld.org, avant le 30 juin 2011. Nous vous remercions pour votre apport.

 

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Lettre du père Ngoumou Edouard depuis le Burkina

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

Bonjour à tous les lecteurs,

En ce jour où nous commémorons les fidèles defunts, j'ai une pensée particulière pour toutes ces personnes que vous avez connues et aimées, qui sont parties certes, mais qui restent gravées au fond de vos coeurs.
Puisse l'Eternel notre Dieu les accueillir dans son royaume bienheureux où il n'y a plus ni pleurs ni larmes.
Puisse-t-il nous donner la force nécessaire pour achever toutes les oeuvres qu'ils auraient bien voulu terminé et prolonger ainsi leur vie à travers nous.
Que Dieu vous bénisse tous!

père Edouard.

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Jean-Paul II énumère cinq conseils pour les jeunes

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 

 


Il s'adresse à 40,000 jeunes sur la Place Saint-Pierre

Cité du Vatican, le 5 avril, 2001

Jean Paul II a donné cinq conseils spécifiques aux jeunes, pour les aider à faire de la place à Jésus dans leurs vies

 

.

"

 

La prière, écouter la Parole de Dieu et la méditation, la Messe, l'adoration eucharistique et le sacrement de confession  " ont été ses recommandations aujourd'hui aux 40,000 jeunes réunis sur la Place Saint-Pierre pour un rassemblement pré-Journées Mondiales de la Jeunesse, le 5 avril, 2001.

Il leur a aussi dit, "

 

Si le Seigneur vous appelle à le servir de plus près dans la prêtrise ou dans un état de vie consacré particulier, suivez-le avec générosité  ."

De la musique, des stars du soccer, de même que des jeunes de l'Italie et du Canada, réjouirent le Saint Père par un festival de couleurs et de sons sur la Place Saint-Pierre.

"Chers amis," exprima le Pape à ses jeunes auditeurs, "Dans mon ministère je ne me suis jamais lassé de rencontrer des personnes; c'est la raison d'être des pèlerinages et des visites pastorales que j'entreprends. Maintenant que les années avancent, Dieu le voulant, je n'ai pas l'intention de cesser, parce que je suis convaincu que le Christ peut être plus efficacement proclamé par un contact personnel avec des frères." Les jeunes répondirent par un tonnerre d'applaudissements.

Le festival de l'après-midi, tenu sous un soleil éclatant, anticipait la Journée Mondiale de la Jeunesse, qui cette année a lieu dans tous les diocèses du monde le dimanche des Rameaux. Parmi tous ceux qui étaient présents aujourd'hui on notait des jeunes Canadiens, qui ce Dimanche recevront la croix des Journées Mondiales de la Jeunesse de leurs confrères Italiens.

La croix voyagera autour du Canada, en anticipation des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse, qui se tiendront à Toronto du 18 au 28 juillet, 2002. Le Pape prévoit être présent à cet événement, qui on estime attirera 500,000 personnes.

Il n'est "pas facile" d'être un Chrétien et un missionnaire aujourd'hui, avoua le Pape. "De proclamer et d'être témoin de l'Évangile comporte de nombreuses difficultés," dit-il. "Oui, c'est vrai: Nous vivons à une époque ou la société est influencée par des modèles de vie qui situent l'avoir, le plaisir et l'apparence, dans un sens égotiste, à la première place."

Jean-Paul II ajouta, "La détermination missionnaire des croyants doit confronter cette manière de concevoir et d'agir. Toutefois, nous ne devons pas avoir peur, parce que le Christ peut changer le coeur de l'homme et réaliser une 'pêche miraculeuse' au moment ou nous nous y attendons le moins."

 

 

 

Prière de Jean Paul II pour les jeunes

 

 

 

Seigneur Jésus-Christ,
garde les jeunes dans ton amour.
Fais qu'ils entendent ta voix
et qu'ils croient à ce que tu leur dis,
car toi seul as les paroles de la vie éternelle.

Apprends-leur comment professer leur foi,
comment faire don de leur amour,
comment communiquer leur espérance aux autres.

Fais d'eux des témoins crédibles de ton Évangile,
dans un monde qui a tant besoin
de ta grâce qui sauve.

Fais d'eux le nouveau peuple des Béatitudes
pour qu'ils soient le sel de la Terre
et la lumière du monde.

Au début du troisième millénaire chrétien,
Marie, Mère de l'Église,
protège et guide ces jeunes hommes
et ces jeunes femmes du XXIe siècle.

Amen.

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LES JMJ : une experience de Foi pour cette année de la Foi

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 

 

Chaque année, pour la Journée mondiale de la jeunesse, le Pape Jean-Paul II adressait un message aux jeunes du monde. inXL6 vous propose quelques extraits de ces messages depuis 1997 - comme une invitation à prendre aujourd'hui le temps de relire et méditer à nouveau l'intégralité de ces messages.

 

 

 

XIIe Journée Mondiale de la Jeunesse, 1997 : « Maître, où demeures-tu? Venez et voyez. » (cf. Jn 1,38-39)  

Nous vivons dans une époque de grandes transformations : les idéologies qui semblaient devoir résister longtemps à l'usure du temps connaissent un déclin rapide ; dans la planète de nouveaux confins et frontières sont en train de se redessiner. L'humanité se retrouve souvent incertaine, confuse et préoccupée, mais la parole de Dieu ne connaît pas de déclin ; elle parcourt l'histoire et, à l'intérieur des changements de notre temps, elle demeure stable et lumineuse. (...)

Il est vrai : Jésus est un ami exigeant qui indique de hauts sommets et demande de sortir de soi-même pour aller à sa rencontre, en lui confiant toute la vie : « Qui perdra sa vie à cause de moi et de l'Evangile la sauvera ». Cette proposition peut apparaître difficile et dans certains cas peut même faire peur. Mais – je vous le demande – est-il mieux de se résigner à une vie sans idéaux, à un monde construit à sa propre image et ressemblance, ou plutôt de chercher avec générosité la vérité, le bien, la justice, de travailler pour un monde qui soit le reflet de la beauté de Dieu, même au prix de devoir affronter les épreuves que cela comporte ? Renversez les barrières de la superficialité et de la peur ! (...)

Jésus demeure à côté de vous, dans les frères avec lesquels vous partagez l'existence quotidienne. Son visage est celui des plus pauvres, des marginaux, souvent victimes d'un modèle de développement injuste, qui met le profit à la première place et fait de l'homme un moyen plutôt qu'un but. La maison de Jésus est partout où un homme souffre parce que ses droits ont été niés, ses espoirs trahis, ses angoisses ignorées. C'est là, parmi les hommes, que se trouve la maison du Christ, qui vous demande d'essuyer, en son nom, toute larme et de rappeler à celui qui se sent seul que personne n'est jamais seul si on met en Lui son espérance. (...)




XIIIe Journée Mondiale de la Jeunesse, 1998 : « L'Esprit Saint vous enseignera tout. » (cf. Jn 14, 26)  

L'éducation à la vie chrétienne ne se limite pas à favoriser le développement spirituel de l'individu, même si l'initiation à une vie de prière solide et régulière reste le principe et le fondement de l'édifice. L'intimité avec le Seigneur, lorsqu'elle est authentique, conduit nécessairement à penser, à choisir et à agir comme le Christ a pensé, choisi et agi, en vous mettant à sa disposition pour poursuivre son œuvre salvifique.
Une "vie spirituelle", qui met au contact de l'amour de Dieu et qui définit chez le chrétien l'image de Jésus, peut porter remède à une maladie de notre siècle, sur-développé en ce qui concerne la rationalité technique et sous-développé en ce qui concerne l'attention à l'homme, à ses attentes, à son mystère. Il est urgent de reconstituer un univers intérieur, inspiré et soutenu par l'Esprit, nourri de prière et prédisposé à l'action, de sorte qu'il soit suffisamment fort pour résister aux multiples situations où il faut sauvegarder la fidélité à un projet plutôt que suivre ou se conformer à la mentalité courante. (...)
XIVe Journée Mondiale de la Jeunesse, 1999 : « Le Père vous aime. » (cf. Jn 16, 27)  

À notre époque, l'Église et le monde ont plus que jamais besoin de « missionnaires » qui sachent proclamer cette certitude fondamentale et consolatrice par la parole et par l'exemple. Conscients de cela, vous les jeunes d'aujourd'hui et qui serez les adultes du nouveau millénaire, laissez-vous « former » à l'école de Jésus. Dans l'Église et dans les différents milieux dans lesquels vous vivez, devenez des témoins cré dibles de l'amour du Père ! Rendez-le visible dans vos choix et vos comportements, dans votre manière d'accueillir les personnes et de vous mettre à leur service, dans le respect fidèle de la volonté de Dieu et de ses commandements. (...)

Regardez-vous « à l'intérieur ». Avant d'être contre une loi ou contre une norme morale, le péché est contre Dieu, contre vos frères et contre vous- mêmes. Mettez-vous devant le Christ, Fils unique du Père et modèle de tous ses frères. Lui seul peut nous révéler ce que nous devons être envers le Père, le prochain, la société, pour être en paix avec nous-mêmes. Il nous le révèle à travers l'Évangile, qui est un avec le Christ. La fidélité à l'un est à la mesure de la fidélité à l'autre. (...)

Jésus nous invite à aimer les pauvres car on leur doit une attention particulière précisément en raison de leur vulnérabilité. Ils sont - on le sait - de plus en plus nombreux, même dans les pays dits riches, malgré le fait que les biens de ce monde soient destinés à tous ! Toute situation de pauvreté interpelle la charité chrétienne de chacun. Mais celle-ci doit cependant aussi devenir un engagement social et politique, car le problème de la pauvreté dans le monde dépend de situations concrètes qui doivent être transformées par des hommes et des femmes de bonne volonté, constructeurs de la civilisation de l'amour. Ce sont des « structures de péché » qui ne peuvent être abolies qu'avec la collaboration de tout le monde, la disponibilité à « se perdre » pour l'autre au lieu de l'exploiter, à « le servir » au lieu de l'opprimer.
Chers jeunes, je vous invite particulièrement à prendre des initiatives concrètes de solidarité et de partage aux côtés des plus pauvres et avec eux. Dans vos différents pays, participez généreusement à des projets de fraternité et de solidarité dans lesquels les jeunes sont engagés : ce sera une façon de « rendre » au Seigneur en la personne des pauvres, au moins quelque chose parmi tout ce qu'Il vous a donné, à vous qui avez eu plus de chance. Et cela pourra aussi être l'expression immédiate ment visible d'un choix de fond : celui d'orienter sa vie de manière décisive vers Dieu et ses frères. (...)




XVe Journée Mondiale de la Jeunesse, 2000 : « Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. » (Jn 1,14)  

Vous me demanderez : mais aujourd'hui, est-il possible d'être saint ? Si on devait compter sur les seules ressources humaines, l'entreprise apparaîtrait à juste titre impossible. En fait, vous connaissez bien vos succès et vos défaites, et vous savez quels sont les fardeaux qui pèsent sur l'homme, les dangers qui le menacent et les conséquences que provoquent ses péchés. Ainsi vous êtes parfois près du découragement et vous finissez par penser que vous ne pouvez rien changer, ni dans le monde, ni en vous-mêmes.
Si le chemin est dur, nous pouvons tout pourtant en Celui qui est notre Rédempteur. Par conséquent, ne vous tournez pas vers d'autres qui ne soit pas Jésus Christ. Ne cherchez pas ailleurs, ce que Lui seul peut vous donner, puisque « en dehors de lui, il n'y a pas de salut. Et son nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver ». Avec le Seigneur Jésus, la sainteté - le projet de Dieu pour tous les baptisés - devient réalisable. Comptez sur lui ; croyez à la force invincible de l'Evangile et fondez votre foi sur votre espérance. Jésus marche avec vous, renouvelle votre cœur et vous renforce avec la vigueur de son Esprit.
Jeunes de tous les continents, n'ayez pas peur d'être les saints du nouveau millénaire ! Soyez contemplatifs et aimant de la prière, cohérent avec votre foi et généreux au service de vos frères, membres actifs de l'Eglise et artisans de paix. Pour réaliser cet engageant projet de vie, restez à l'écoute de sa Parole, prenez des forces dans les Sacrements, spécialement de l'Eucharistie et de la Pénitence. Le Seigneur vous veut apôtres intrépides de son Evangile et constructeurs d'une nouvelle humanité. En effet, comment pourriez-vous affirmer croire en Dieu fait homme sans prendre fermement position contre tout ce qui avilit la personne humaine et la famille ? Si vous croyez que le Fils est venu pour révéler l'amour du Père à toute créature, vous ne pouvez pas ne pas mettre chaque effort pour contribuer à l'édification d'un monde nouveau, fondé sur la puissance de l'amour et du pardon, sur la lutte contre toute injustice, toute misère physique, morale, spirituelle, sur l'engagement de mettre la politique, l'économie, la culture et la technologie au service de l'homme et de son développement intégral. (...)

C'est aussi à vous, jeunes hommes et jeunes femmes, qui serez les adultes du prochain siècle, qu'est confié le « Livre de la Vie » que dans la nuit de Noël de cette année, le Pape passant en premier le seuil de la Porte Sainte, montrera à l'Eglise et au monde comme source de vie et d'espérance pour le troisième millénaire. Que l'Evangile devienne votre trésor le plus précieux : dans l'étude attentive et l'accueil généreux de la Parole du Seigneur, vous trouverez la nourriture et la force pour la vie quotidienne et vous pourrez y puiser les raisons pour continuer dans un engagement renouvelé l'édification de la civilisation de l'amour. (...)



XVIe Journée Mondiale de la Jeunesse, 2001 : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » (Lc 9, 23)  

Chers jeunes, ne soyez pas surpris si, au début du troisième millénaire, le Pape vous montre une fois encore la croix comme chemin de vie et de bonheur authentique. L’Eglise croit et confesse depuis toujours que seule la croix du Christ est porteuse du salut.
Une culture largement répandue de l’éphémère, qui accorde de la valeur à ce qui plaît et semble beau, voudrait faire croire que, pour être heureux, il faut éviter la croix. Comme idéal, on présente un succès facile, une carrière rapide, une sexualité séparée du sens des responsabilités et, finalement, une existence centrée sur l’affirmation de soi, souvent sans respect des autres.
Mais ouvrez bien vos yeux, chers jeunes : ce n’est pas là le chemin qui fait vivre, mais le sentier qui plonge dans la mort. Jésus nous dit : « Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi, celui-là la sauvera ». Jésus ne nous laisse pas dans l’illusion : « Que sert donc à l’homme de gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? » Par la vérité de ses paroles, qui retentissent durement mais qui remplissent le cœur de paix, Jésus nous révèle le secret de la vie authentique. (...)





 

 

 

XVIIe Journée Mondiale de la Jeunesse, 2002 : « Vous êtes le sel de la terre... Vous êtes la lumière du monde. » (Mt 5, 13-14)  

Découvrez vos racines chrétiennes, apprenez l’histoire de l’Église, approfondissez votre connaissance de l’héritage spirituel qui vous a été transmis, suivez les témoins et les maîtres qui vous ont précédés ! C’est seulement en restant fidèles aux commandements de Dieu, à l’alliance que le Christ a scellée par son sang versé sur la Croix, que vous pourrez être les apôtres et les témoins du nouveau millénaire. (...)

Dans le contexte actuel de sécularisation, dans lequel bon nombre de nos contemporains pensent et vivent comme si Dieu n’existait pas ou sont attirés par des formes de religiosité irrationnelles, il est nécessaire que vous précisément, chers jeunes, vous réaffirmiez que la foi est une décision personnelle qui engage toute l’existence. Que l’Évangile soit le grand critère qui guide les choix et les orientations de votre vie ! Vous deviendrez ainsi des missionnaires par vos gestes et vos paroles et, là où vous travaillez et où vous vivez, vous serez des signes de l’amour de Dieu, des témoins crédibles de la présence amoureuse du Christ. (...)

Oui, c’est l’heure de la mission ! Dans vos diocèses et dans vos paroisses, dans vos mouvements, associations et communautés, le Christ vous appelle, l’Église vous accueille comme maison et école de communion et de prière. Approfondissez l’étude de la Parole de Dieu et laissez-la éclairer votre intelligence et votre cœur ! Puisez votre force dans la grâce sacramentelle de la Réconciliation et de l’Eucharistie ! Fréquentez le Seigneur dans ce "cœur à cœur" qu’est l’adoration eucharistique ! Jour après jour, vous recevrez un nouvel élan qui vous permettra de réconforter ceux qui souffrent et de porter la paix au monde. Elles sont si nombreuses les personnes blessées par la vie, exclues du développement économique, sans toit, sans famille ou sans travail ; beaucoup se perdent dans de fausses illusions ou ont abandonné toute espérance. Contemplant la lumière qui resplendit sur la face du Christ ressuscité, apprenez à votre tour à vivre « comme fils de la lumière, des fils du jour », manifestant à tous que « la lumière produit ce qui est bonté, justice et vérité » ! (...)




XVIIIe Journée Mondiale de la Jeunesse, 2003 : « Voici ta Mère ! » (Jn 19, 27)  

Chers jeunes, vous le savez bien : le christianisme n’est pas une simple opinion et il ne consiste pas en de vaines paroles. Le christianisme, c’est le Christ ! Il est une Personne, Il est le Vivant ! Rencontrer Jésus, l’aimer et le faire aimer : telle est la vocation chrétienne. Marie vous est donnée pour vous aider à entrer dans une relation plus vraie, plus personnelle avec Jésus. Par son exemple, Marie vous enseigne à poser un regard d’amour sur Lui qui, le premier, nous a aimés. Par son intercession, elle modèle en vous un cœur de disciples capables de se mettre à l’écoute de son Fils, qui révèle le visage authentique du Père et la véritable dignité de l’homme. (...)

Chers jeunes, Jésus seul connaît votre cœur, vos désirs les plus profonds. Lui seul, qui vous a aimés jusqu’à la mort, est capable de combler vos aspirations. Ses paroles sont des paroles de vie, des paroles qui donnent un sens à la vie. Personne d’autre que le Christ pourra vous donner le vrai bonheur. A l’exemple de Marie, sachez Lui dire un “oui” inconditionnel. Il ne doit pas y avoir de place pour l’égoïsme et pour la paresse dans votre existence. Plus que jamais, il est urgent que vous soyez les “sentinelles du matin”, les guetteurs qui annoncent à l’humanité les premiers feux de l’aurore et le nouveau printemps de l’Evangile que l’on voit déjà poindre. L’humanité a un impérieux besoin du témoignage de jeunes libres et courageux qui osent aller à contre-courant et proclamer avec force et enthousiasme leur foi en Dieu, Seigneur et Sauveur. (...)

 

 

 

XIXe Journée Mondiale de la Jeunesse, 2004 : « Nous voulons voir Jésus. » (Jn 12,21)  

Vous le sentez au fond de votre cœur : tous les biens de la terre, toutes les réussites professionnelles, même l’amour humain dont vous rêvez, ne pourront jamais satisfaire pleinement vos attentes les plus intimes et les plus profondes. Seule la rencontre avec Jésus pourra donner son vrai sens à votre vie : « Tu nous as faits pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en toi », a écrit saint Augustin. Ne vous laissez pas détourner de cette quête. Persévérez, car ce qui est en jeu, c’est la pleine réalisation de vous-même et votre joie. (...)

Chers jeunes, voulez-vous, vous aussi, contempler la beauté de ce Visage ? Voilà la question que je vous pose en cette Journée Mondiale de la Jeunesse de l’année 2004. Ne répondez pas trop vite. Tout d’abord, faites le silence en vous. Laissez émerger du fond du cœur cet ardent désir de voir Dieu, un désir parfois étouffé par les bruits du monde et par les séductions des plaisirs. Laissez émerger ce désir et vous ferez l’expérience merveilleuse de la rencontre avec Jésus. Le christianisme n’est pas simplement une doctrine ; c’est une rencontre dans la foi avec Dieu qui s’est fait présent dans notre histoire par l’incarnation de Jésus. (...)

Jésus nous parle le langage merveilleux du don de soi et de l’amour jusqu’au sacrifice de sa vie. Est-ce un discours facile ? Non, vous le savez ! L’oubli de soi n’est pas facile ; il détourne de l’amour possessif et narcissique pour ouvrir l’homme à la joie de l’amour qui se donne. Cette école eucharistique de liberté et de charité apprend à dépasser les émotions superficielles pour s’enraciner fermement dans ce qui est vrai et bon ; elle délivre du repliement sur soi pour disposer à s’ouvrir aux autres, elle enseigne à passer d’un amour affectif à un amour effectif. Car aimer, ce n’est pas seulement un sentiment ; c’est un acte de volonté qui consiste à préférer de manière constante le bien de l’autre à son propre bien : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ».
(...)

 

 

 

 

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Paroles du Pape Jean-Paul II sur les jeunes, premiers

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 

 

1982 : « Les jeunes eux-mêmes sont les apôtres des autres jeunes »

 

"Comment permettre aux jeunes chrétiens généreux d'avoir leur plein rayonnement? En catéchèse, a-t-on fait suffisamment appel aux témoins convaincus? Les jeunes eux-mêmes sont les apôtres des autres jeunes. Ils ont besoin d'une communauté chrétienne qui réveille l'idéal qui sommeille en eux, les invite à l'approfondir et à le vivre en passant à l'action, et leur permette de donner leur témoignage communautaire. Seule la prière nous obtient l'Esprit-Saint qui vivifie ces communautés et y suscite les artisans de l'évangélisation." (Jean-Paul II aux évêques de France-centre, le 23 mars 1982)

 

1983 : « D’autres jeunes cherchent Jésus, montrez-leur la voie ! »

D'autres jeunes cherchent Jésus : montrez-leur la voie qui conduit à lui !" (Jean Paul II aux jeunes d'Autriche, 1983)

 

1985 : « Pour parler de Jésus aux jeunes, la présence d'autres jeunes est

nécessaire »

"Mettez-vous au premier rang de ceux qui sont prêts à laisser leur propre terre pour une mission sans frontières. A travers vos personnes. le Christ veut rejoindre l'humanité entière-.. On ne peut tenir pour soi la découverte . la Face du Seigneur est trop grande et trop attirante. L'événement doit se manifester. L'expérience doit devenir communication.

L'événement intérieur devient public. Voici donc une seconde constatation relative à l'époque où nous vivons : pour parler de Jésus aux jeunes, mes amis, la présence d'autres jeunes est nécessaire. Leur témoignage est indispensable. Oh, oui ! On a besoin de jeunes en mission dans leur milieu; des jeunes heureux et forts, humbles et courageux, tenaces et intrépides; des jeunes qui indiquent le Christ avec conviction et lui rendent témoignage dans leur vie quotidienne, par la parole et l'action." (Avec les jeunes de Trévise, Italie, 2/7/1985).

 

1985 « Soyez les jeunes de cette Eglise pour être témoins dans notre monde de

la jeunesse de Dieu »

"Avec vos évêques, je vous le demande : participez largement à la vie de votre Eglise. Soyez les jeunes de cette Eglise pour être témoins dans notre monde de la jeunesse de Dieu." (Aux jeunes de Belgique, Namur, 1985)

 

1985 « L'évangélisation de la terre au cours des prochaines décennies dépend de vous ! »

"Ce n'est pas le moment d'avoir peur, de déléguer à d'autres cette tâche qui est certes difficile, mais qui est sublime. Chacun, en tant que membre de l'Eglise, doit prendre sur lui sa part de responsabilité. Chacun de vous doit faire comprendre à ceux qui lui sont proches, en famille, à l'école, dans le monde de la culture, du travail, que le Christ est la Voie, la Vérité, la Vie; que lui seul peut vaincre le désespoir et l'aliénation de l'individu en fournissant une explication à l'existence de l'homme, créature douée d'une très haute dignité, parce qu'elle est faite à l'image et à la ressemblance de Dieu. Je vous appelle donc, jeunes du monde entier, et je voue envoie, comme le Christ a envoyé les apôtres, avec la force qui vient de la Parole du Christ lui-même : l'avenir de l'Eglise dépend de vous ! L'évangélisation de la terre au cours des prochaines décennies dépend de vous !

Vous êtes l'Eglise ! Rendez l'Eglise jeune, maintenez-là jeune par votre présence enthousiaste, en lui imprimant en tout lieu vitalité et vigueur prophétique. Le Christ a besoin de vous pour proclamer la vérité, pour apporter l'annonce du salut sur les chemins du monde; il a besoin de votre cœur généreux et disponible pour manifester à tous les hommes son amour infini et miséricordieux ! Soyez des animateurs ! Sensibilisez les jeunes de votre âge, vos communautés ! Allumez partout la flamme de la foi !" (octobre 1985)

 

 

 

1989 : « Le monde d'aujourd'hui a donc besoin d'apôtres nombreux - surtout

d'apôtres jeunes et courageux ».

Le monde d'aujourd'hui est une grande terré de mission, jusque dans les pays d'ancienne tradition chrétienne. Partout aujourd'hui le néo paganisme et le processus de sécularisation constituent un grand défi au message évangélique. Mais, en même temps, de nos jours aussi, s'ouvrent de nouvelles occasions pour la proclamation de l’Evangile; on constate, par exemple, une nostalgie croissante du sacré, des valeurs authentiques, de la prière. Le monde d'aujourd'hui a donc besoin d'apôtres nombreux – surtout d'apôtres jeunes et courageux. A vous, les jeunes, revient d'une façon particulière la tâche de témoigner la foi aujourd'hui et l'engagement de porter l'Evangile du Christ -Voie, Vérité et Vie - dans le troisième Millénaire chrétien, de construire une civilisation d'amour, de justice et de paix.

Pour chaque nouvelle génération il faut des apôtres nouveaux. Et voici que naît pour vous une mission spéciale Vous, les jeunes, vous êtes les premiers apôtres et évangélisateurs du monde de la jeunesse, tourmenté aujourd'hui de tant de défis et de menaces Vous pouvez l'être avant tout, et personne ne peut vous remplacer,' dans le milieu de l'étude, du travail et des loisirs. Ils sont si nombreux vos contemporains qui ne connaissent pas le Christ, ou ne Le connaissent pas assez. C'est pourquoi vous ne pouvez pas rester silencieux et indifférents! Vous devez avoir le courage de parler du Christ, de témoigner votre foi par votre style de vie, inspiré de l’Evangile. St Paul écrit : Il Malheur à moi si je ne prêchais pas l’Evangile Il (1 Co 9,16) . Vraiment, la moisson évangélique est grande et il faut tant d'ouvriers. Le Christ a confiance en vous et compte sur votre collaboration. Le Christ a besoin de vous! Répondez à son appel avec courage et avec l'élan propre de votre âge Lettre aux jeunes pour Compostelle, janvier 89.

 

 

1991 : « Les jeunes premiers évangélisateurs des nouvelles générations

européennes »

"Que les jeunes soient eux-mêmes les premiers évangélisateurs des nouvelles générations européennes" (les évêques d'Europe en Synode, Rome 1991)

 

1993 : « N’ayez pas peur d’aller dans les rues et les places publiques »

"N'ayez pas peur d'aller dans les rues et les places publiques, comme les premiers Apôtres qui prêchaient le Christ et la Bonne Nouvelle du salut sur les places des villes, des bourgades et des villages. Ce n'est pas l’heure d'avoir honte de l'Evangile (Rm 1.16).

Il est l’heure de le prêcher du haut des toits (Mt 10 27). N'ayez pas peur de vous évader des modes de vie confortables et routiniers pour relever le défi de faire connaître le Christ dans la "métropole" moderne.. C'est vous qui devez aller "aux départs des chemins" (Mt 22,9), et inviter tous ceux que vous rencontrerez au banquet que Dieu a préparé pour son peuple. L'Evangile ne doit pas 'être dissimulé dans la -vie privée. Il doit être mis bien en vue de telle sorte que les hommes puissent voir sa lumière et louer notre Père céleste (Nit 5 515-16).

Jean-Paul II à Denver juillet 1993

 

1981 : « Vous avez un besoin vital d'insertion dans des communautés

chrétiennes, fraternelles et dynamiques. Animez-les du souffle de votre jeunesse. Bâtissez-les si elles n'existent pas ! »

"Vous avez un besoin vital d'insertion dans des communautés chrétiennes, fraternelles et dynamiques. Animez-les du souffle de votre jeunesse. Bâtissez-les si elles n'existent pas. C'est ainsi que tombera votre tentation d'aller chercher ailleurs -dans des groupes ésotériques- ce que le christianisme vous apporte en plénitude." (aux universitaires d'Abidjan, 11/3/1981).

 

1982 : « Les jeunes ont besoin d'une` communauté chrétienne qui les touche,

réveille l'idéal sommeillant en eux »

"Les jeunes ont besoin d'une` communauté chrétienne qui les touche, réveille l'idéal sommeillant en eux, leur en montre la possibilité pour leur âge, les invite eux-mêmes à approfondir leur foi et à la vivre en passant à l'action. Il nous faut donc favoriser ces rencontres de jeunes chrétiens, en évitant les risques de ghettos, pour leur permettre de se ressourcer et de donner leur témoignage communautaire (aux évêques de France-Centre, mars 1982).

 

1982 : « Seule la prière nous obtient l'Esprit-Saint qui vivifie ces communautés

et y suscite les artisans de l'évangélisation. »

"Seule la prière nous obtient l'Esprit-Saint qui vivifie ces communautés et y suscite les artisans de l'évangélisation." (aux évêques de France-Centre, mars 1982).

 

1982 : Il ne faudrait pas qu'ils disent comme les ouvriers de la onzième heure :

Personne ne nous avait embauchés.'

"Les jeunes puissent-ils trouver au moins dans l'Eglise, dans la paroisse, à l'aumônerie, dans le groupe de catéchèse, dans les mouvements, des points de repère et des témoignages d'aînés qui les aident à réfléchir, mais aussi à agir pour d'autres et à prier.

N'est-ce pas un signe : vous observez chez un certain nombre un appétit de prière et de dévouement. Il ne faudrait pas qu'ils disent comme les ouvriers de la onzième heure : Personne ne nous avait embauchés.' (aux évêques de Provence, 1982).

 

1985 : « Nous avons besoin de hérauts de l'Evangile, experts en humanité, qui

connaissent à fond le cœur de l'homme d'aujourd'hui, et en même temps qui

soient des contemplatifs amoureux de Dieu. »

"Pour faire fleurir une nouvelle ère d'évangélisation de l'Europe, il faut aujourd'hui des évangélisateurs particulièrement bien préparés. Nous avons besoin de hérauts de l'Evangile, experts en humanité, qui connaissent à fond le cœur de l'homme d'aujourd'hui, et en même temps qui soient des contemplatifs amoureux de Dieu. C'est pourquoi il nous faut de nouveaux saints. Les grands évangélisateurs de l'Europe ont été des saints. Nous devons supplier le Seigneur d'accroître l'esprit de sainteté dans l'Eglise et de nous envoyer de nouveaux saints pour évangéliser le monde d'aujourd'hui." (Symposium des évêques d'Europe, octobre 1985).

 

1985 : « Vivez non pas à la périphérie de vous-mêmes, mais en profondeur ».

"Pour changer le monde, il vous est demandé à vous-mêmes de vivre autrement. Non à la superficie de vous-mêmes, en proie aux multiples sollicitations que vous propose notre société de consommation, mais en profondeur. Prenez du temps pour la prière, pour la réflexion, pour le silence, pour naître à la vérité de vous-mêmes, dans une relation vraie avec Dieu, avec les autres (aux jeunes de Namur, 1985).

 

journée missionnaire 2004 (sa dernière)

Pour évangéliser le monde, il faut des apôtres experts en célébration, en adoration, et en contemplation de l’eucharistie »

JP II,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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