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Présentation officielle du logo et la prière de la XXX (30ème) Journée Mondiale de la Jeunesse.

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 

 

 

Dans la symbolique du logo, trois éléments sont conjugués : le lieu, les principaux protagonistes et le thème de la célébration.

 

 

 

 

Le logo de la JMJ Cracovie 2016 illustre le passage de Mattieu (5,7): “Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde”, choisi pour thème de la rencontre. L’image est composée par les contours géographiques de la Pologne, dans lesquels se trouve la Croix, symbole du Christ qui est l’âme de la Journée Mondiale. Le cercle jaune marque la position de Cracovie sur la carte et c’est aussi le symbole des jeunes. De la Croix sort la flamme de la Divine Miséricorde dont les couleurs rappellent l’image de Jésus, j’ai confiance en Toi. Les couleurs utilisées dans le logo − bleu, rouge et jaune – sont celles du blason officiel de la ville de Cracovie.

 

Le logo a été créé par Monika Rybczyńska, une jeune femme de 28 ans venant d’Ostrzeszów, une petite ville de Pologne centre occidentale. Monika est designer et éditrice de vidéos, diplômée en communication sociale de l’Université de Varsovie, et a dessiné le logo au Vatican tout de suite après la canonisation de Jean-Paul II, en remerciement pour l’intercession du Saint dans sa vie professionnelle.

 

Dans la phase finale de perfectionnement du logo, Monika a été aidée par Emilia Pyza, une jeune fille de 26 ans qui vit à Garwolin, à côté de la capitale polonaise, et qui a terminé ses études à l’Académie des Beaux Arts de Varsovie, en se spécialisant en graphique éditoriale.

 

Pendant la conférence de presse du jeudi 3 juillet a été présentée également la prière officielle pour la JMJ Cracovie 2016. La prière est composée de trois parties : dans la première on confie l’humanité, et spécialement les jeunes, à la miséricorde divine ; dans la deuxième partie on demande au Seigneur la grâce d’une âme miséricordieuse ; et dans la troisième partie on invoque l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie et de Saint Jean-Paul II, patron des JMJ.

(En route vers Crakovie)

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La prière officielle des JMJ 2016 de Cracovie

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 

 

« Dieu, Père miséricordieux, qui as révélé ton amour dans ton Fils Jésus-Christ, et l’as répandu sur nous dans l’Esprit Saint Consolateur, nous te confions aujourd’hui le destin du monde et de chaque homme.

 

Nous te confions en particulier les jeunes de toutes les langues, peuples et nations. Guide-les et protège-les le long des sentiers périlleux de la vie et donne-leur la grâce de récolter de nombreux fruits de l’expérience de la Journée mondiale de la jeunesse de Cracovie.

Père Céleste, rends-nous témoins de ta miséricorde.

 

Apprends-nous à annoncer la foi aux hésitants, l’espérance aux découragés, l’amour aux indifférents, le pardon à ceux qui ont fait du mal et la joie aux malheureux.

 

Fais que l’étincelle de l’amour miséricordieux que tu as allumée en nous devienne un feu qui transforme les cœurs et renouvelle la face de la terre.

 

Marie, Mère de Miséricorde, prie pour nous.

Saint Jean-Paul II, prie pour nous ».

 

Amen !

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RETRAITE ANNUELLE DU CLERGE DE KINKALA

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

Comme de coutume, chaque année, chaque diocèse organise la retraite de son clergé. Celui de Kinkala s’est retiré à la Vouéla de Brazzaville, du mardi 10 au mercredi 18 mars 2015 sous la tutelle de son pasteur propre, son Excellence Monseigneur Louis Portella Mbuyu. Le père Barthel Ganao, prêtre sulpicien et professeur de théologie morale au Grand Séminaire Emile Biayenda a accepté volontiers d’en assurer la prédication. Sous la pluie battante du mardi soir, les prêtres, malgré les difficultés de transports n’ont pas hésité d’aller au grand rendez-vous annuel, obéissance oblige. Le mercredi 11 mars, le clergé, rassemblé dans la chapelle le matin, était déjà au grand complet, prêtres et diacres y compris. La messe d’ouverture était présidée par l’évêque lui-même. A la fin il a souhaité la bienvenue à tout son clergé et remercié le prédicateur d’avoir accepté de prêcher la retraite. De même, l’abbé Gilbert Mayela venu de France pour quelques jours seulement n’est pas passé sous l’indifférence de son père évêque, la bienvenue lui a été souhaitée.

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LANCEMENT DE LA FRATERNITE SACERDOTALE CARDINAL EMILE BIAYENDA (FRASCEB)

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

Mardi 3 mars 2015, Son Excellence Monseigneur Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville a reçu des prêtres pour le lancement de la Fraternité sacerdotale Cardinal Emile Biayenda. Ils sont venus de différents diocèses du Congo : Kinkala, Nkayi, Dolisie, Pointe-Noire, Owando, et bien sûr, Brazzaville. L’abbé Gilbert Mayela, prêtre du diocèse de Kinkala en insertion pastorale dans le diocèse de Belley-Ars en est le fondateur. Il est venu pour vulgariser l’expérience. Ils étaient un peu plus d’une dizaine de prêtres au rendez-vous : pour l’archidiocèse de Brazzaville, les abbés Apollinaire Bounkazi et Gabriel Massembo ; pour le diocèse de Kinkala, les abbés Guy Roland Mouyamba, Daleb Mpassi, Narevh Manima, Destin Judicaël Magnet, Vivien Makoundou et Gabin massamba, pour le diocèse d’Owando, l’abbé Davy Ibara, pour le diocèse de Dolisie, l’abbé Lambert Kionga et pour le diocèse de Pointe-Noire, l’abbé Jean Paul Nguembo. Notons que nombreux se sont excusés pour des raisons pastorales. L’archevêque de Brazzaville qui les a reçus dans son salon officiel n’a pas manqué d’exprimer, dans son allocution ses sentiments : « Je suis heureux d’être au milieu de vous. Nous commençons une expérience que je salue avec joie parce que c’est une intuition que j’ai aimée. Il y a beaucoup de groupes comme ça qui ont une mission au niveau du clergé : Jésus Caritas, les pradosiens etc. Une fraternité de ce genre peut insuffler un souffle nouveau dans un corps et dans le cas précis, le corps sacerdotal. Actuellement nous sommes en train de connaître beaucoup de situations dans notre clergé. Cette rencontre qui est la première doit être marquée d’un caractère particulier, il faut prendre la date de cette journée, qu’elle soit historique. Ce que nous disons à Marie : « qu’elle soit notre étoile pour nous guider vers le Christ », nous pouvons le dire aussi pour ceux qui ont marqué notre époque. Dieu nous envoie des étoiles comme ça, comme par exemple saint François d’Assise qui a converti les hommes riches, les opulents. Le prêtre est un « alter Christus » (autre Christ), et le sacerdoce du Christ est d’abord un sacerdoce de service. Le prêtre doit être témoin de l’amour du Père, il doit être jaloux de son sacerdoce. Notre bouche doit édifier, elle ne doit pas injurier. Nous devons dire une parole constructive et non destructrice. Le prêtre est un homme de foi et de prière. Nous sommes les représentants du Christ. Saint Paul dit: « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » Gal 2, 20. La première communauté chrétienne (Actes 2, 42-47) nous donne un bel exemple de la communion fraternelle. Et donc le prêtre, homme de communion et de collaboration avec les autres doit, entre autres, vivre la chasteté et le célibat. Poursuivons cette fraternité pour donner la saveur à notre clergé en vivant cette spiritualité du Cardinal Emile Biayenda en lien avec cette de saint Jean Marie Vianney. » Prenant la parole à son tour, l’abbé Gilbert Mayela a présenté et expliqué les orientations fondamentales de la FRASCEB dont le document a été donné à tous les participants, puis les Unités de vie qui se répartissent de la manière suivante : 1.Viriat-St Pierre Channel- Atiniat (France). 2 Paris et autres (France). 3 Owando-Gamboma(Congo). 4 Tsieme-Oms (Congo/Brazzaville) 5 Centre de polios (Foceb/ Brazzaville). 6 Kinkala-Madzia (Diocèse de Kinkala/Congo). 7 Loulombo (Diocèse de Kinkala/ Congo). 8 Mayombe-Ponton (Diocèse de Pointe-Noire/ Congo). 9 Allemagne L’archevêque a conclu la rencontre en procédant à la bénédiction des prêtres présents et des petites croix remises à l’abbé Gilbert pour la distribution. Enfin, pour lier l’utile à l’agréable, un dîner a été offert dans la salle d’attente de l’archevêché. Abbé Guy Roland Mouyamba

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La confrérie Cardinal Emile Biayenda a ouvert son trentain à Madzia

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

La paroisse sainte Jeanne d’Arc de Madzia a accueilli, du samedi 28 février au dimanche 1er mars 2015 les membres de la confrérie cardinal Emile Biayenda pour l’ouverture du trentain du mois de mars, dont le thème est : « tenir ferme dans l’espérance l’amour et la paix. » Les pèlerins sont venus de Mindouli, Missafou, Kinkala et ses annexes, Kibouendé, Mbanza-Ndounga (Moutampa-Louomo) et, évidemment, Madzia. La rareté des moyens de transport (train bus…) a perturbé le programme d’activités. Certains groupes sont arrivés tard la veille, d’autres n’ont pu venir. Après le dîner communautaire le samedi soir, les pèlerins, bien qu’étant fatigués par la marche et la durée du voyage, ont fait une prière en l’église, précédée de l’écoute sur cassette audio de la voix du vénéré Cardinal Emile Biayenda. Puis, des intentions sur la paix ont été formulées. Dimanche 1er mars, la messe a commencé comme d’habitude à 9heures, animée par la Schola populaire. Le vicaire, l’abbé Brice Bikouta à qui la présidence de la célébration a été confiée a remarquablement exhorté les fidèles en faisant le lien entre les textes du jour et l’enseignement du Cardinal Emile Biayenda, extrait de sa lettre à l’occasion de sa création à la dignité cardinalice. Après la sortie de la messe, les pèlerins, joyeux, sont restés d’ans l’église où ils ont exhibé une grande louange. L’aumônier, l’abbé Guy Roland Mouyamba, curé, les a ensuite invités à partager un repas fraternel sous le manguier, puis il a fallu repartir à l’église pour l’ouverture du trentain en son premier jour. 16 heures, fin de la rencontre. Les pèlerins pouvaient regagner chacun sa paroisse respective. Le trentain se terminera à la cathédrale de Brazzaville où les pèlerins de Kinkala et Brazzaville feront prière commune. Abbé Guy Roland Mouyamba

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Programme Relatif à la 30ème JMJ à Kinkala (Du 27 au 29 Mars 2015)

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 

Thème : « Heureux les pauvres de cœur, car le Royaume des Cieux est à eux » (Mt 5, 3).

 

Journée du Vendredi 27 Mars 2015


18 heures : Arrivée et Installation de toutes les délégations

19 heures : Instructions, présentation des délégations, et lecture du règlement des JMJ

20 heures : Repas

21 heures : Prière du Soir

21h 30 : Mise en place des commissions

22heures : Couvre-feu

 

Journée de Samedi 28 Mars 2015


05h00-6h30 : Réveil + Douche

07h 00 : Messe

08h00 : Petit Déjeuner

09h00-10h30 : 1ere  Conférence : « La Famille Congolaise et le dessein de Dieu : Défis, enjeux et perspectives pastorales. (Lecture et commentaire du message des Evêques du Congo sur la famille) » (Abbé Daleb MPASSY) 

Modérateur : Ya Bonheur BIVOUBOUKOULOU

10h30 : Pause

11h00-12h30: 2ème Conférence: « Enfants et Jeunes catholiques du Diocèse de Kinkala, consolidons la  Famille » (Abbé Herman MANIAKOU II) 

Modérateur : Ya Fred BAVOUKIDINA                                                 

12h30: Angélus 

13h00 : Repas

14h00-15h00 : Pause

15h30-16h30 : Accueil de Mgr Louis PORTELLA + Catéchèse sur le message du Pape par Paroisses.            

16h30-17h30 : Douche

17h30 : Pause

18h00 : Adoration du très Saint Sacrement

19h00-20h00 : Diner

20h00-22h00 : Projection d’un film (La fleur des Saints)

22h00 : Prière communautaire + Couvre Feu (Sommeil)

 

Journée du Dimanche 29 Mars 2015


05h00 : Réveil + Douche

07h00 : Petit Déjeuner

08h30 : Messe des JMJ (Rameaux) par Monseigneur Louis PORTELLA

12h30 : Repas

14h00 : Retour des Délégations

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REGLEMENT INTERIEUR DES JMJ A KINKALA

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine


 

Les grands rassemblements constituent les moments importants des Journées Mondiales de la Jeunesse : tous les jeunes pèlerins y vivent ensemble la grande fête de la Foi.

 

La participation aux JMJ est un choix, car nous considérons les JMJ comme une occasion favorable de rencontres, de retrouvailles certes mais surtout un temps favorable de formation, pour faire un pas de plus dans notre chemin de maturation humaine, spirituelle et intellectuelle. Ainsi donc ce présent règlement est un moyen qui aidera tout participant.

 

1- Une bonne organisation et sélection des participants dans les paroisses et mouvements d’Apostolat, selon les critères suivant : disponibilité, respect, assiduité, souci du bien commun, obéissance, etc.

 

2- Le participant s’engage à avoir un accoutrement décent, n’exposant pas certaines parties de son corps.

 

3- Le participant n’est pas autorisé à aller hors de la concession paroissiale sans permission.

 

4- Pendant les conférences, les travaux de groupe et réflexions, les moments communautaires, tout participant devra éteindre son téléphone portable.

 

5- Tout participant aux JMJ s’engage à être ponctuel à toutes les rencontres suivant l’organisation et l’horaire qui lui seront proposés.

 

6- Tous les cas d’indiscipline seront censurés et sanctionnés.

 

7- Tout participant aux JMJ est tenu de porter son foulard durant toute la période des JMJ.

 

8- Tout participant au JMJ devra au préalable lire et approuver le présent règlement.

 

 

 

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COMPTE RENDU DE LA PREMIERE REUNION RELATIVE AU LANCEMENT OFFICIEL DE LA FRATERNITE SACERDOTALE CARDINAL EMILE BIAYENDA (FRASCEB)

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

L'évêque de Kinkala (Mgr Louis Portella) en visite à Maléla Mbombé (Village natal du Cardinal Biayenda)
L'évêque de Kinkala (Mgr Louis Portella) en visite à Maléla Mbombé (Village natal du Cardinal Biayenda)
L'évêque de Kinkala (Mgr Louis Portella) en visite à Maléla Mbombé (Village natal du Cardinal Biayenda)
L'évêque de Kinkala (Mgr Louis Portella) en visite à Maléla Mbombé (Village natal du Cardinal Biayenda)
L'évêque de Kinkala (Mgr Louis Portella) en visite à Maléla Mbombé (Village natal du Cardinal Biayenda)
L'évêque de Kinkala (Mgr Louis Portella) en visite à Maléla Mbombé (Village natal du Cardinal Biayenda)
L'évêque de Kinkala (Mgr Louis Portella) en visite à Maléla Mbombé (Village natal du Cardinal Biayenda)
L'évêque de Kinkala (Mgr Louis Portella) en visite à Maléla Mbombé (Village natal du Cardinal Biayenda)

L'évêque de Kinkala (Mgr Louis Portella) en visite à Maléla Mbombé (Village natal du Cardinal Biayenda)

Le Mardi 3 mars 2015, s’est tenue dans la salle de la Catéchèse de l’Archidiocèse de Brazzaville (à la Cathédrale Sacré-Cœur), la première réunion relative au lancement officiel de la FRASCEB, sous la présidence de son Excellence Monseigneur Anatole MILANDOU, archevêque de Brazzaville, qui en assure la tutelle.

Dix (10) points figuraient à l’ordre du jour :

  1. Prière
  2. Présentation des candidats (Noms, prénoms, lieu de mission, charge pastorale, relation avec le Cardinal, expérience personnelle)
  3. Message de l’Archevêque
  4. Lecture des Souvenirs de Ars selon le témoignage du Cardinal
  5. Aperçu historique et orientations fondamentales de la FRASCEB
  6. Les unités de vie ou « Mbongui » actuel de la FRASCEB
  7. Les attitudes ou l’agir au quotidien des membres de la FRASCEB
  8. Les responsabilités au sein des unités de vie et de la déléguerie
  9. Visite à l’appartement et Prière à la tombe du Cardinal
  10. Repas communautaire avec l’Archevêque

Avant d’aborder les questions inscrites à l’ordre du jour, nous nous sommes assurés que le quorum était atteint. Après s’en ai suivi l’examen des points inscrits à l’ordre du jour.

Notant que c’est sous l’initiative de Mgr Anatole Milandou lui-même, qui a voulu recevoir les prêtres pour le lancement officiel de la Fraternité sacerdotale Cardinal Emile Biayenda, que ceux-ci sont venus de différents diocèses du Congo : Kinkala, Nkayi, Dolisie, Pointe-Noire, Owando, et bien sûr, Brazzaville. Cette rencontre a eu lieu en présence de l’abbé Gilbert Mayela, prêtre du diocèse de Kinkala en insertion pastorale dans le diocèse de Belley-Ars, qui est le fondateur de la FRASCEB, et qui est venu pour vulgariser l’expérience vécu à Viriat-St Pierre Channel- Atiniat (France).

Ils étaient un peu plus d’une dizaine de prêtres au rendez-vous :

  • pour l’archidiocèse de Brazzaville, les abbés : Apollinaire Bounkazi et Gabriel Massembo ;
  • pour le diocèse de Kinkala, les abbés : Guy Roland Mouyamba, Daleb Mpassy, Narevh Manima, Destin Judicaël Magnet, Vivien Makoundou et Gabin Massamba,
  • pour le diocèse d’Owando, l’abbé Davy Ibara,
  • pour le diocèse de Dolisie, l’abbé Lambert Kionga
  • pour le diocèse de Pointe-Noire, l’abbé Jean Paul Nguembo.

Notons que quelques-uns se sont excusés pour des raisons pastorales.

L’archevêque de Brazzaville qui n’a pas hésité, après une coupure d’électricité dans la salle de la Catéchèse, à recevoir les membres de la FRASCEB dans son salon officiel, a exprimé, dans son allocution ce qui suit:

« Je suis heureux d’être au milieu de vous. Nous commençons une expérience que je salue avec beaucoup de joie, parce que c’est une intuition que j’ai aimée. Il y a beaucoup de groupes tels quel, qui ont une mission au niveau du clergé : Jésus Caritas, les Pradosiens, etc. Une fraternité de ce genre peut insuffler un souffle nouveau dans un corps et dans le cas précis, le corps sacerdotal. Actuellement nous sommes en train de connaître beaucoup de situations dans notre clergé. Cette rencontre qui est la première doit être marquée d’un caractère particulier, il faut prendre la date de cette journée, qu’elle soit historique. Ce que nous disons à Marie : « qu’elle soit notre étoile pour nous guider vers le Christ », nous pouvons le dire aussi pour ceux qui ont marqué notre époque. Dieu nous envoie des étoiles, comme par exemple saint François d’Assise qui a converti les hommes riches, les opulents. Le prêtre est un « alter Christus » (autre Christ), et le sacerdoce du Christ est d’abord un sacerdoce de service. Le prêtre doit être témoin de l’amour du Père, il doit être jaloux de son sacerdoce. Notre bouche doit édifier, elle ne doit pas injurier. Nous devons dire une parole constructive et non destructrice. Le prêtre est un homme de foi et de prière. Nous sommes les représentants du Christ. Saint Paul dit: « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » Gal 2, 20. La première communauté chrétienne (Actes 2, 42-47) nous donne un bel exemple de la communion fraternelle. Et donc le prêtre, homme de communion et de collaboration avec les autres doit, entre autres, vivre la chasteté et le célibat. Poursuivons cette fraternité pour donner la saveur à notre clergé en vivant cette spiritualité du Cardinal Emile BIAYENDA en lien avec celle de saint Jean Marie Vianney. »

Prenant la parole à son tour, l’abbé Gilbert MAYELA a présenté et expliqué les orientations fondamentales de la FRASCEB dont le document signé de deux Evêques (Mgr MILANDOU de Brazzaville et Mgr Roland de Belley-Ars) a été donné à tous les participants, puis s’en ai suivit la présentation des Unités de vie qui se répartissent de la manière suivante :

1. Viriat-St Pierre Channel- Atiniat (France).

2. Paris et autres (France).

3. Owando-Gamboma(Congo).

4. Tsiemé-Oms (Congo/Brazzaville)

5. Centre Inter diocésain des Oeuvres (Congo/Brazzaville)

6. Centre de polios (FOCEB/ Brazzaville).

7. Kinkala-Madzia (Diocèse de Kinkala/Congo).

8. Loulombo (Diocèse de Kinkala/ Congo).

9. Mayombe-Pointe-Noire (Diocèse de Pointe-Noire/ Congo).

10. Allemagne

Faute de temps, certains points inscrits à l’ordre du jour n’ont pas pu être examiné. C’est le cas de la visite de l’appartement du Cardinal et la prière devant sa tombe.

L’archevêque a conclu la rencontre en procédant à la bénédiction des prêtres présents et des petites croix remises à chacun comme signe d’appartenance à la FRASCEB et d’envoi en mission. Notant que l’abbé Gilbert MAYELA, sur demande de Mgr l’Archevêque, prononcera la profession de foi auprès de Mgr Pascal Roland (Evêque de Belley-Ars), en vue d’assurer la charge de modérateur de la FRASCEB. Enfin, pour lier l’utile à l’agréable, un dîner a été offert dans la salle d’attente de l’archevêché, en compagnie du Vicaire général de Brazzaville (Mr l’abbé Léonard MILONGO) et des prêtres qui font communauté avec l’Archevêque.

Débutée à 16 heures 15 minutes, cette rencontre a pris fin à 21 heures 10 minutes.

Fait à Brazzaville, le 05 Mars 2015

Abbé Daleb Venceslas MPASSY

Secrétaire-Chancelier du Diocèse de Kinkala

Rapporteur de la Séance

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Vie religieuse : Il y a 40 ans, les sœurs carmélites s’implantaient au Congo

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

Les sœurs carmélites de Kinsoundi, toujours joyeuses, aimables, douces et accueillantes, nous font dire qu’elles ont rencontré l’objet de leur inclination intérieure, gravée par l’Esprit, les poussant vers ce pourquoi la vie moniale est faite et ainsi vers celui qu’elles contemplent: le Christ qui constitue leur épanouissement.

 

Ces  personnes consacrées, dévouées dans une vie simple d’adoration, de contemplation perpétuelle, d’humilité, de travail et de fraternité, sont près de nous. Leur vie contemplative est une expérience riche et heureuse.

 

Le témoignage évangélique de la vie religieuse contemplative qu’elles apportent au regard des Brazzavillois qui les voient vivre, démontre combien tout est primauté de l’amour de Dieu dans leur vie, bénédiction et action de grâces pour tous. Sainte Thérèse d’Avila disait: «Dieu me demande de vous, qu’une chose, c’est de le regarder». En effet, en toute chose merveilleuse, Dieu continue de manifester sa grandeur, la splendeur de sa création, la finitude de son amour, en choisissant toujours et dans n’importe quelle circonstance, les hommes et les femmes appelés à devenir des vrais témoins de sa parole. Les uns veulent le contempler, par un regard spécial, attentif à la promesse faite à nos Pères, parce que l’on cherche Dieu; les autres aspirent à pénétrer en profondeur sa parole, son existence et  son appel.


En relisant le Concile Vatican II  dans «Ad gentes» n°18, il est très clair sur l’implantation des moines et des moniales dans le monde, quand il précise: «La vie contemplative doit  relever du développement complet de la présence de l’Eglise. Et il faut qu’elle soit instaurée partout dans les jeunes Eglises». C’est pour cette raison que les premières moniales, que nous avons longtemps côtoyées dans le diocèse de Pointe-Noire, sont les Sœurs Visitandines de Loango. Puis vinrent les Moines bénédictins de La-Pierre-qui-Vire de France, installés à la Bouenza.
Eu égard de ce  qui précède, ces présences monastiques précitées, Mgr Emile Biayenda, alors archevêque-coadjuteur, responsabilisé par Mgr Théophile Mbemba, de s’occuper particulièrement de l’implantation d’un Carmel à Brazzaville, écrivait, le 3 juin 1971, à plusieurs Carmels de France, dont celui de Lisieux: «J’ai été chargé, par Son Excellence Monseigneur Théophile Mbemba, de me tourner vers vous, mes bien chères sœurs, afin qu’ensemble, vous envisagiez à venir fonder chez nous… et mener, parmi nous, cette vie de prière, d’intercession et de contemplation…».
Ce fut, en même temps, la dernière volonté de Mgr Théophile Mbemba, qui mourut le 14 juin 1971. Deux religieuses carmélites répondirent à la demande de l’archevêque, Sr Michèle Panchard, Suissesse, du Carmel de Verdun, et Sr Gisèle Mihouet, Française, du Carmel de Tours. A la lumière de l’Evangile, les deux religieuses arrivent à Brazzaville le 21 juillet 1974. Accueillies d’abord par les Sœurs de Saint Joseph de Cluny, à Javouhey, elles sont, ensuite, hébergées par les sœurs dominicaines de la rue Mbochis, lorsqu’une troisième carmélite, Sr Pamela, une Sud-africaine, les rejoignit.
Le 8 février 1975, le Cardinal Emile Biayenda les installe au foyer Abraham, en les confiant à la paroisse Notre-Dame de Bacongo où le curé, l’abbé Barthélémy Batantu, et les chrétiens les accueillent avec liesse et acclamations.
Devenu leur confesseur et père spirituel, l’abbé Batantu va, également, apprécier la présence des Carmélites comme un enrichissement spirituel, bénéfique pour tous. Chacun y retrouve une communauté fraternelle, avec une simplicité de vie sans apparat. Sr Pamela  d’Afrique du Sud est rappelée dans son pays, pour une mission  pressante. Elle quitte, donc, le Congo-Brazzaville, le 4 avril 1975. D’autre part, la mort inopinée et brutale du Bon Cardinal Emile Biayenda, le 22 mars 1977, va bouleverser toute la chrétienté. Nous pleurions avec les deux Carmélites, Sr Gisèle et Sr Michèle, qui avaient aussi perdu, en même temps que nous, leur père dans la foi. Le Congo tout entier était effondré.  Mais, il fallait tenir, malgré la douleur, et continuer l’œuvre.


Très courageuses et fidèles à la promesse faite au Cardinal, les sœurs s’arment de confiance pour poursuivre leur projet de bâtir le Carmel de Brazzaville: «Qui regarde vers Lui, resplendira, sans ombre ni trouble au visage. Un pauvre crie; le Seigneur entend: Il le sauve de toutes ses angoisses» nous précise le Psaume 33.  C’est dans cette espérance que le 21 novembre 1977, Sr Marie Chantal, venue du Carmel de Troyes, en France, vient renforcer le nombre des deux autres. Toutes déterminées et confiantes dans le Seigneur, elles s’activent pour la construction du Carmel. Plusieurs lieux sont inspectés et l’abbé Batantu, inspiré par l’Esprit divin, s’exclame: «Mais, il y a la forêt du Séminaire Saint-Jean de Kinsoundi». Le consensus est adopté et, sans plus tarder, les chrétiens sont mobilisés pour débroussailler la forêt où serpents, guêpes, fourmis piquantes et épines vont être mis hors d’état de nuire.


Le 5 octobre 1978, c’est la pose de la première pierre par l’abbé Louis Badila, vicaire capitulaire de Brazzaville. Le plan du Carmel est opérationnel. Les ouvriers du chantier sont désignés. Les Carmélites sont chargées de transporter le matériel du chantier et elles sont en même temps au four et au moulin. Nombreuses sont, également, les personnes de bonne volonté qui se mettent à pied d’œuvre, pour les aider dans cette mission. Chemin faisant, la réalisation du projet voit le jour et tout est prêt: «Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande…» (Mt 5, 12).


En la fête de Notre-Dame du Mont Carmel, le 16 juillet 1979, finalement, les trois religieuses carmélites (Chantal, Michèle et Gisèle) disent au revoir à la paroisse Notre-Dame de Bacongo, à la messe présidée par Mgr Barthélémy Batantu, leur ancien curé, devenu, en février de la même année, archevêque métropolitain de Brazzaville. Ce dernier les exhorta puis les bénit: «Je vous envoie en mission au Carmel, à la colline Saint-Jean».


Le 24 août 1979, les Carmélites quittent le Foyer Abraham à pied, avec le Saint Sacrement, comme en pèlerinage, dès 5h du matin, pour entrer dans leur monastère du Carmel de la colline Saint-Jean. Mgr Batantu célébra la première messe à 8h, de ce même jour, en l’honneur de la première fondation du monastère de Saint-Joseph d’Avila, par Sainte-Thérèse.


Le 25 novembre 1979, deux premières aspirantes entrent au Carmel, Françoise Weloli et Pauline Moutombo. Elles  vont prononcer leurs premiers vœux le 21 novembre 1983 en la fête du Christ-Roi. Depuis, d’autres jeunes filles ont répondu à cet appel exceptionnel de la vie contemplative. A cet effet, nous nous rappelons l’homélie du Pape François, le 2 février 2014, en la fête de la présentation de Jésus au Temple. Son message avait retenu notre attention: «Jésus vient à notre rencontre dans l’Eglise, à travers le charisme fondamental d’un institut: il est beau de penser ainsi à notre vocation! Notre rencontre avec le Christ a pris sa forme dans l’Eglise à travers le charisme de l’un de ses témoins, homme et femme. Cela nous étonne toujours et nous fait rendre grâces. Et dans la vie consacrée aussi, on vit la rencontre entre les jeunes et les personnes âgées, entre observance et prophétie… Le signe de cela est la joie: La joie d’observer, de marcher dans une règle de vie; c’est la joie d’être guidés par l’Esprit, jamais rigides, jamais fermés, toujours ouverts à la voix de Dieu qui parle, qui ouvre, qui conduit, qui nous invite à aller vers l’horizon».
Cette année donc, le 2 février dernier, les sœurs carmélites ont fêté les dix ans de l’érection canonique de leur Monastère par Mgr Anatole Milandou, archevêque métropolitain de Brazzaville qui dira, en substance, en 2005: «Cette érection canonique est une sorte de formalité administrative, l’aboutissement d’un long chemin enfoui au cœur de l’Eglise et de la terre du Congo. C’est une confirmation ecclésiale officielle… de maturation de ce long travail caché de l’Esprit-Saint dans les cœurs…». Les Carmélites, au cœur de Brazzaville, expriment le mystère profond d’une vie de foi. Leur existence est toute de prière, d’abnégation, de services, de silence, mais à travers leur silence, leur parole est d’or. Toute leur recherche de Dieu au quotidien, voilà qui est leur leitmotiv essentiel, chemin de leur choix radical, qui nécessite bien souvent en elles, d’accéder à une profonde connaissance de soi, parfois même douloureuse, mais réconfortante.


Leur solidité dans la vie de la communauté les porte en tout et pour tout. Avec la charité vécue à chaque instant, tout est réconfort du fait de la grâce de la rencontre qui  illumine et qui simplifie tout. Dans son livre intitulé: «J’ai trouvé Dieu», la Mystique française, Elisabeth de la Trinité, Carmélite, explicite tout en peu de phra-ses: «Laisse-toi aimer plus que ceux-ci! C’est-à-dire sans craindre qu’aucun obstacle n’y soit obstacle… Laisse-toi aimer plus que ceux-ci, c’est ta vocation, c’est en y étant fidèle que tu me rendras heureux, car tu magnifieras la puissance de mon amour. Cet amour saura refaire ce que tu aurais défait… Laissez-vous aimer par Dieu plus que les autres, cela explique tout et empêche l’âme de s’étonner…».


Dans la fidélité de ce don total de soi, nous nous rappelons qu’il y a bientôt 35 ans, le 20 juillet 1980, les deux premières Carmélites africaines, Sr Françoise et Sr Pauline promettaient définitivement, par leurs vœux évangéliques, de continuer en expérience et sagesse, le flambeau de la vie du Carmel au Congo. Pour porter en avant cette lumière, Sr Marie-Agnès fit la sienne (la profession solennelle),  le 30 janvier 2000. La grâce a continué d’abonder avec Sr Marie-Joseph qui se donnera totalement et pour toujours, dans les règles du Carmel,  le 24 avril 2010. La promesse de Jésus est réelle dans sa charte du bonheur avec les Béatitudes et les paroles de Sainte-Thérèse de l’enfant Jésus continuent à nous stimuler et à nous faire aimer l’Eglise, Corps du Christ: «Dans le cœur de l’Eglise, ma mère, je serai l’Amour» Et elle ajoute encore: «La charité me donna la clé de ma vocation, je compris que l’Eglise avait un cœur et que ce cœur était brulant d’amour. Je compris que l’Amour seul faisait agir les membres de l’Eglise… Je compris que l’Amour était tout... J’ai trouvé ma place dans l’Eglise…». Oui, cette place dont parle la petite Thérèse, Sr Marie-Chantal l’a trouvée quand elle est entrée dans la vie du ciel, le jour de Pâques, à 15h, le 20 avril 2014. Elle est enterrée au Carmel même où elle repose dans la paix de celui en qui elle avait mis toute son espérance et sa foi.


Au cours de cette année dédiée aux personnes consacrées, prenons le temps de découvrir les sœurs carmélites de Brazzaville, prier avec elles et voir combien leur présence est une action de grâces pour tous les croyants, l’Eglise universelle et l’Eglise-Famille de Dieu, au Congo. Deo Gràtias!

Sr/Dr Marie Brigitte YENGO          
Religieuse Congolaise du Rosaire 

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Messe Pontificale des Rameaux, relative à la 30ème Journée Mondiale de la Jeunesse

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Voix d'évêques

                                                                              Aux

Ø Curés,

Ø Aumôniers diocésains et paroissiaux,

Ø Religieux et Religieuses,

Ø Responsables des CPPEJ et des bureaux diocésains des mouvements jeunes et enfants

 

 

Objet : Messe Pontificale des  Rameaux,

             relative à la 30ème Journée Mondiale de la Jeunesse

 

 

J’ai l’honneur de vous informer que, la messe pontificale des Rameaux, relative à la 30ème Journée Mondiale de la Jeunesse  sera célébrée le dimanche 29 Mars 2015, à 08 heures 30 à la Cathédrale Sainte Monique de Kinkala, sous le thème : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8).

 

A cet effet, j’invite tous les Prêtres, les Religieux, et Religieuses engagés dans la pastorale de la Jeunesse, ainsi que tous les Jeunes du diocèse de Kinkala à prendre part à cette Eucharistie.

 

Par ailleurs, je tiens à rappeler aux Curés, que la quête de ce Dimanche 29 Mars 2015, est impérée et destinée à la pastorale de la Jeunesse.

 

Tout pour la gloire de Dieu et le salut du monde !

 

 

 

 

 

 

 

† Mgr Louis PORTELLA MBUYU

Evêque de Kinkala

Président de la Conférence des Evêques du Congo

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