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Paroisse Jésus Ressuscité et de la Divine Miséricorde (Archidiocèse de Brazzaville) : L’abbé Renaud Silvère Kinzonzi a célébré ses vingt ans de sacerdoce

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

Ordonné prêtre, le dimanche 17 décembre 1995, par Mgr Barthélemy Batantu, alors archevêque métropolitain de Brazzaville d’heureuse mémoire, l’abbé Renaud Silvère Kinzonzi, actuel curé de la paroisse Saint Antoine de Padoue de Koubola, dans l’archidiocèse de Brazzaville, a célébré, dimanche 17 janvier 2016, en l’église Jésus Ressuscité et de la Divine Miséricorde au Plateau des 15 ans, ses vingt ans de sacerdoce, par une messe d’action de grâces qui a connu un grand nombre de fidèles chrétiens, dont une délégation venue de Koubola pour apporter un réconfort moral au prêtre jubilaire qui était accompagné de ses parents, amis et connaissances.

Il faut dire que l’abbé Renaud Silvère Kinzonzi a donné un caractère événementiel à la célébration de ses vingt ans de prêtrise. En effet, samedi 16 janvier 2016, un concert de chants religieux a mis sur la sellette trois chorales et un groupe d’enfants venus d’autres paroisses à savoir: Sainte Cécile (Jésus Ressuscité et de la Divine Miséricorde), Saint curé d’Ars et les enfants Elisa (Saint Jean Marie Vianney de Mouleké) et Tu Tsindisa (Saint Charles Lwanga de Makélékélé).
A la messe d’action de grâces du dimanche 17 janvier, l’abbé Renaud Silvère Kinzonzi a centré son homélie sur deux faits majeurs: l’Espérance et l’Amour, en faisant mémoire de ses propres paroles prononcées le jour de son ordination sacerdotale à savoir: «Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort (2Cor 12,10)» et «L’Amour du Seigneur, sans fin, je le chante (Ps 88, 2)».
Signalons que toutes les activités organisées à l’occasion des vingt ans de sacerdoce de l’abbé Kinzonzi se sont déroulées en présence du père Bogdan Piotrowski, curé de la paroisse Jésus Ressuscité et de la Divine Miséricorde. Par ailleurs, les prêtres ayant participé à la session internationale organisée par la Fraternité sacerdotale Cardinal Emile Biayenda, une association ecclésiale regroupant des prêtres congolais et étrangers se consacrant à la dévotion du cardinal Emile Biayenda, ont concélébré la messe d’action de grâces de l’abbé Kinzonzi.

Pascal BIOZI KIMINOU

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Paroisse Saint-Charles Lwanga de Makélékélé (Archidiocèse de Brazzaville) : Messe des funérailles de Maman Angèle Bikoyi, sœur aînée de Mgr Anatole Milandou

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

Décédée mardi 5 janvier 2016, à la suite d’une longue maladie, à l’âge de 79 ans, Maman Angèle Bikoyi, sœur aînée de Mgr Anatole Milandou, archevêque métropolitain de Brazzaville a été inhumée vendredi 15 janvier 2016 au village Nsamouna (district de Kinkala), dans le département du Pool, après la messe des funérailles jeudi 14 janvier, en l’église Saint-Charles Lwanga de Makélékélé, célébrée par Mgr Anatole Milandou et concélébrée par NN.SS Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, et Bienvenu Manamika Bafouakouahou, évêque de Dolisie, ainsi qu’une centaine de prêtres venus aussi bien de l’archidiocèse de Brazzavile, des autres diocèses du Congo que de l’étranger. «Chrétienne modèle et exemplaire qui nous laisse un exemple à suivre dans le quartier et dans la paroisse», tels ont été les propos du père Yves Martial Moukoko, vicaire paroissial, dans son homélie.


Parmi les participants à la messe des funérailles de la sœur aînée de l’archevêque de Brazzaville, il y avait des autorités civiles et militaires, des religieux, religieuses et plusieurs fidèles laïcs venus de différentes paroisses tant de l’archidiocèse de Brazzavile que des autres diocèses, pour apporter compassion, réconfort et soutien à la famille éplorée et notamment à l’archevêque de Brazzaville.


C’est le père Frédéric Mbayani, curé de la paroisse, qui a exécuté le rite d’accueil de la dépouille mortelle de celle qui avait rassemblé le peuple de Dieu pour la dernière fois en cette église Saint Charles Lwanga de Makélékélé.


Dans son homélie, père Yves Martial Moukoko a mis un accent particulier sur la vie de la défunte, notamment le bon climat qui régnait dans ses rapports avec son voisinage.
Vers la fin de la messe, animée par la chorale «Tu Tsindissa», Maurice Koubembetela, neveu de l’archevêque, a prononcé le mot de circonstance au nom de la famille.


Intervenant en dernier lieu, avant la prière d’adieu prononcée par Mgr Louis Portella Mbuyu, Mgr Anatole Milandou a remercié, au nom de la famille et en son nom propre, les deux évêques ayant représenté la C.e.c (Conférence épiscopale du Congo), les prêtres, les religieux, religieuses et les fidèles laïcs pour l’élan de compassion et le soutien multiforme exprimé tout au long de la période de deuil qui a frappé sa famille. Parlant de sa sœur aînée, l’archevêque a fait savoir qu’elle a passé sa vie, en vivant pleinement sa foi. Car, n’ayant pas reçu la grâce de la maternité, la défunte a assumé cela et n’a pas osé accuser qui que ce soit dans la famille d’être à l’origine de cette situation. C’est un exemple à suivre et à perpétuer en milieu chrétien, a poursuivi l’archevêque. Avant de signifier que sa défunte sœur aînée appartenait aux premiers jumeaux que leur père avait eus, avant qu’il ne soit né. Elle repose au cimetière familial de Nsamouna.

Gislain Wilfrid BOUMBA

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Fraternité sacerdotale Cardinal Emile Biayenda : Une session internationale sur l’identité du prêtre a été organisée à Brazzaville

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

La Fraternité sacerdotale Cardinal Emile Biayenda, une association ecclésiale regroupant des prêtres congolais et étrangers se consacrant à la dévotion du Cardinal Emile Biayenda a organisé à Brazzaville, du 11 au 17 janvier 2016, une session internationale sur le thème: «L’identité du prêtre: la figure du Cardinal Emile Biayenda, disciple de Saint Jean-Marie Vianney, les apôtres de la miséricorde».

L’objectif de cette session était de faire connaître cette structure au grand public et aussi, mettre en place une coordination qui soit le relais, avec les autres structures de l’Eglise. Sous la coordination de l’abbé Gilbert Mayela, cette session internationale a jeté les bases solides de ce que sera cette Fraternité dans l’avenir.


En dehors du thème central qui a été débattu par une vingtaine de prêtres venus des diocèses du Congo (Pointe-Noire, Dolisie, Kinkala, Owando, Gamboma, Brazzaville), ainsi que ceux venus du Bénin (Porto-Novo, Djougou) et de France (Belley-Ars), il y a eu d’autres sous-thèmes qui ont constitué l’agenda de la session internationale.


Ainsi, les participants ont suivi des communications portant sur différents sous-thèmes comme: «L’identité du prêtre», développé par l’abbé Raymond Mboko, modèle d’un prêtre de campagne; «La procédure de canonisation et les sociétés de vie apostolique», par l’abbé Mesmin Prosper Massengo; «La figure du cardinal Emile Biayenda», par Sr Marie Brigitte Yengo, présidente de la Fondation Cardinal Emile Biayenda; «L’identité du prêtre», par Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, évêque de Dolisie.


En outre, les participants ont eu droit à des séances de partage animées par l’abbé Gustave Makaya, sur «les défis de la Nouvelle évangélisation»; l’abbé Nicolas Azoume, sur «le prêtre et l’habit ecclésiastique à partir du témoignage du cardinal Emile Biayenda à Lyon» et par l’abbé Gilbert Mayela, sur «Emile Biayenda, disciple de Saint Jean-Marie Vianney»; «la genèse de la Fraternité: spiritualité et charisme»; sur «la règle provisoire ou orientations fondamentales»; «la vie communautaire: les étapes de cheminement, l’organisation administrative, les règles d’or».
Il a eu également des témoignages comme celui de Mme Charlotte Mpemba, qui a reçu des révélations sur l’ouverture de la tombe du Cardinal.


La messe d’ouverture des travaux était célébrée par Mgr Anatole Milandou, archevêque métropolitain de Brazzaville. Tandis que le thème inaugural de la session a été décortiqué par Mgr Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, président de la C.e.c (Conférence épiscopale du Congo).


La cérémonie de clôture des travaux était ponctuée d’une messe célébrée samedi 16 janvier, en l’église Saint Jean-Marie Vianney, par Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala. Ce dernier a invité les prêtres membres de la Fraternité à se mettre à l’école de Saint-Esprit, dont le charisme est de vivre en frères dans l’unité, la réconciliation des familles et du clergé. «Le cardinal Emile Biayenda était un pasteur humble, homme de paix qui donna sa vie pour le bien de son peuple et dont la mémoire est vénérée à travers le monde. En effet, dans l’Eglise, il y a de multiples charismes et plusieurs mystères: épiscopal, presbytéral et diaconal. Pour être en étroite communion avec lesdits mystères, il faut être docile à l’Esprit, à la parole et à Dieu. Tous, nous avons la vocation à la Sainteté de Dieu à travers l’amour que nous manifestons envers nos frères. Le bon pasteur aime ses brebis jusqu’à donner sa vie en rançon comme le cardinal Emile Biayenda. A travers le geste de l’ordination, le prêtre est configuré avec le Christ et il vit comme lui», a fait savoir l’évêque de Kinkala.


En marge de la session, les participants ont eu droit à une partie touristique au mont cardinal Emile Biayenda à Djiri, la visite de la résidence du cardinal, ainsi que le recueillement sur sa tombe en la cathédrale Sacré-Cœur. De même, ils ont concélébré ensemble avec les autres prêtres, la messe de requiem en l’église Notre Dame des Victoires à Ouenzé de l’abbé Elie David Ngouekoum, prêtre du diocèse de Gamboma, décédé. Au terme des travaux, un programme de travail échelonné de trois ans (2016-2018) a été adopté et une coordination de sept membres mise en place.


Signalons que la Fraternité sacerdotale cardinal Emile Biayenda n’est pas une congrégation, mais une association dont l’idée a longtemps germé dans la mémoire de l’abbé Gilbert Mayela, prêtre du diocèse de Kinkala, en mission de Fidei donum dans le diocèse de Belley-Ars, en France, afin de pérenniser la mémoire de ce digne pasteur de l’Eglise, pour que le procès de sa béatification et canonisation aboutisse. L’acte d’authentification de cette fraternité a été signé par Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, alors président de la Conférence épiscopale du Congo. Sr Marie Brigitte Yengo en est la marraine.

Pascal BIOZI KIMINOU

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Nonciature apostolique au Congo : Mgr Jan Romeo Pawlowski a dit sa messe d’aurevoir à la cathédrale

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

Après six ans et demi de fructueux et fécond ministère pastoral au Congo, Mgr Jan Romeo Pawlowski, nonce apostolique au Congo et au Gabon, récemment nommé par le Pape François, comme délégué des représentations pontificales, a quitté définitivement le Congo, lundi 11 janvier 2016. Avant son départ, après avoir présenté ses adieux au président de la République, Denis Sassou-Nguesso, Mgr Jan Romeo Pawlowski a célébré, dimanche 10 janvier 2016, en la cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville, une messe d’aurevoir concélébrée par tous les évêques du Congo et plusieurs prêtres.

Des membres du corps diplomatique dont Mme Marie Charlotte Fayanga, ambassadeur centrafricain et doyenne du corps diplomatique, l’ambassadeur français Jean-Pierre Vidon, Mme Saskia de Lang, ambassadeur de l’Union européenne, etc., des religieux, religieuses de diverses congrégations, des fidèles laïcs venus de diverses paroisses de l’archidiocèse de Brazzaville, et vêtus pour certains de l’uniforme de leurs mouvements d’apostolat ont participé à cette messe animée par les chorales Sainte Jeanne d’Arc de la cathédrale Sacré-Cœur et Père Paul Ondia de la paroisse Notre-Dame des Victoires de Ouenzé.


Quatre temps forts ont marqué cette célébration eucharistique: le mot de bienvenue de Mgr Anatole Milandou, archevêque métropolitain de Brazzaville, l’homélie du célébrant, la remise des présents symboliques au nonce et le mot de remerciements de Mgr Daniel Mizonzo, évêque diocésain de Nkayi, président de la C.e.c (Conférence épiscopale du Congo).
Dans son homélie, Mgr Jan Romeo Pawlowski a rendu grâce à Dieu pour le temps passé au Congo, en affirmant: «Je rends grâce à Dieu et pour chacun de vous qui avez marqué l’histoire de ma vie».


Vers la fin de la messe, l’abbé Brice Armand Ibombo, secrétaire général de la C.e.c a présenté la symbolique de chaque présent offert au nonce: tableau, raphia et chasuble. C’est l’expression de la gratitude de la C.e.c et de tout le peuple de Dieu qui est au Congo ayant bénéficié des fruits et de la fécondité du ministère pastoral de ce pasteur intrépide et dynamique.


Dans son mot de remerciements, Mgr Daniel Mizonzo a exprimé et témoigné la gratitude des évêques du Congo envers ce diplomate du Vatican qui a d’abord servi au Congo en qualité de secrétaire à la nonciature, avant d’y être nommé nonce, pour les six ans de fructueuse collaboration, passés au Congo. Enfin, Mgr Jan Romeo Pawlowski a remercié les participants à la messe venus lui témoigner leur sympathie et leur affection «tant chères aux Africains» et a demandé de prier pour lui, pour ses nouvelles fonctions.

Gislain Wilfrid BOUMBA

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Paroisse Saint Pierre Claver de Bacongo (Archidiocèse de Brazzaville) : Pèlerinage au Mont Cardinal Emile Biayenda

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

Chaque année, le curé de la paroisse Saint Pierre Claver de Bacongo, dans l’archidiocèse de Brazzaville, organise un pèlerinage pour affermir la foi de ses chrétiens. Cette année, à la veille de la fête de Noël, ils se sont rendus au mont Cardinal Emile Biayenda, situé dans le neuvième 9ème arrondissement, Djiri, de Brazzaville et le pèlerinage a eu lieu sous le thème: «Chrétien de Saint Pierre Claver, vis et annonces la miséricorde dans ta famille et ta communauté».

Ainsi, samedi 19 décembre 2015, ils étaient 865 fidèles laïcs et clercs pour le pèlerinage au Mont Cardinal Emile Biayenda.


Réunis tôt le matin dans la paroisse où le curé, père Ghislain Ludovic Biahoua Massamba a prononcé sa prière d’envoi. C’est autour de 9h que les pèlerins se sont retrouvés au pied de la montagne, pour recevoir les dernières consignes et rappeler le contexte de ce pèlerinage. Fidèles à leur dévotion, les membres du Renouveau charismatique ont pris le relais, à la suite du curé, pour un temps de louange marqué par quelques pauses pour donner la biographie du Cardinal Emile Biayenda.


C’est en récitant le rosaire que les pèlerins ont escaladé la montagne au sommet duquel le curé a allumé les bougies à l’endroit réservé et de prononcer silencieusement leurs intentions personnelles. Une célébration eucharistique présidée par le curé et concélébrée par les pères Jean De Dieu Passy, Gires Younga, Aimé Porret et Richard Mouanda a clôturé le pèlerinage.
Dans son homélie tirée de l’Evangile de Luc 1, 5-25, père Richard Mouanda est revenu sur le thème portant sur l’année de la miséricorde et le sens spirituel à comprendre par l’acte posé par Mgr Anatole Milandou, lors de l’ouverture de la porte sainte à la Cathédrale Sacré-Cœur et des autres églises jubilaires choisies pour la circonstance conformément à la lettre du Saint-Père le Pape François. Après avoir prononcé le mot de remerciements à tous les pèlerins, pour leur participation massive et leurs apports multiples pour la réussite de l’activité, le curé leur a fixé rendez-vous en mars 2016, à Goma Tsé-tsé.

Nathan DANDOU

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Village d'enfants Cardinal Emile BIAYENDA: Un orphelinat pas comme les autres

par Abbé Venceslas Daleb Mpassy

Quelques enfants de l'Orphelinat

Au Congo, dans la ville de Brazzaville, se trouve un orphelinat pas comme les autres, c'est le village d'enfants Cardinal Emile BIAYENDA, un monde où des enfants brisés par la vie retrouvent le sourire grâce à un couple hors du commun : Mr et Mme MAYEMBO Jean Didier, auteur duquel gravite une équipe de bénévoles.

Depuis 16 ans, ce couple essaie de faire des pieds et mains pour venir en aide aux orphelins et enfants abandonnés, les soutenir, les guider, les aimer. A l'origine, c'est donc au lendemain des troubles socio-politiques que le pays a connu de 1997 à 1998, et ayant fait plusieurs morts laissant de nombreux enfants orphelins, que le couple MAYEMBO recueille les premiers enfants chez eux.  De prime abord, ils ont juste le sentiment de faire quelque chose pour ses enfants afin de donner un sens à leur vie et les rendre plus heureux. Et depuis, l'aventure ne s'est plus jamais arrêtée et le projet a fini par vraiment prendre forme en Orphelinat dédié au vénéré Cardinal Emile Biayenda, et suivi par un prêtre (Le père Ghislain Bounkounia).  La joie et le bonheur de vivre du couple Mayembo, c'est ce qu'il essaie de communiquer et d'inculquer aux enfants accueillis.

Le vénéré Cardinal Emile Biayembo entouré des enfants

Abandonnés, orphelins ou handicapés, ils arrivent de partout, sont accueillis, apprivoisés pour certains, et apprennent à vivre dans cette communauté où le partage et l’amour sont les principales lois. Aujourd'hui tous disent avoir eu de la chance de rencontrer un nouveau papa et une nouvelle mère. Malgré le manque de place, les locaux vétustes, et les conditions précaires, chacun des petits pensionnaires a la sensation de vivre dans une oasis où l’harmonie, l’entraide, la solidarité et la tolérance règnent.

Ils sont actuellement 48 enfants (filles et garçons) dont l'âge varie entre de 9 mois à 17 ans. Mr Mayembo Jean Didier, le promoteur, que nous avons rencontré, nous a confié ce qui suit : "Nous croyons en l’enfant, en sa capacité à dépasser ses traumatismes et à se développer, si un environnement favorable lui est offert dans le contexte du placement. Toutes nos actions sont fondées sur une recherche constante de l’intérêt supérieur de l’enfant. Nous affirmons que l’enfant mérite qu’on lui accorde tout notre engagement, au-delà du strict respect des obligations légales".

Logo de l'Orphelinat

Contact

Téléphone:

(+242) 069756532 / (+242) 064574094

 

 

 

 

 

Mail: gbounkounia@gmail.com

 

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Abbé Mesmin Prosper Massengo, vicaire judiciaire de Brazzaville : «La validité juridique de l’enquête diocésaine de la cause du Cardinal Emile Biayenda accordée»

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

La Congrégation pour les causes des saints a accordé, à l’issue de son congrès ordinaire, le 29 mai 2015, la validité juridique de l’enquête diocésaine déposée, en septembre 2003, par l’archevêché de Brazzaville, pour la béatification et la canonisation du cardinal Emile Biayenda. Dans une interview accordée au journal «La Mémoire», de retour d’un séjour à Rome courant mi-octobre 2015, l’abbé Mesmin-Prosper Massengo, vicaire judiciaire de Brazzaville et promoteur de justice de la cause du Cardinal Emile Biayenda, qui est aussi secrétaire général de l’Acerac (Association des Conférences épiscopales de la région d’Afrique centrale), a indiqué que «la balle est maintenant du côté de Rome».


* Monsieur l’abbé, il y a quelques semaines, vous avez effectué, avec l’archevêque de Brazzaville, chacun à son tour, une visite à Rome. Peut-on connaître le mobile de ces voyages?


** Je vous remercie de l’occasion que vous m’offrez de m’exprimer. En ce qui concerne mon voyage d’octobre dernier en Italie, il était lié à certains rendez-vous pris de longue date pour certaines questions relatives au siège de l’Acerac. Profitant de ce voyage, Mgr l’archevêque m’avait proposé de rencontrer le révérend père Romano Gambalunga, postulateur de la cause du serviteur de Dieu Emile Cardinal Biayenda, en vue de faire le point avec lui.


Nous attendions, depuis quelques années déjà, la validation de la cause du serviteur de Dieu Emile Cardinal Biayenda. Cela a été un peu long, car la procédure relative à la béatification et à la canonisation est assez complexe et requiert beaucoup de méticulosité et de technicité dans ce que l’on fait. Lorsque l’archevêché de Brazzaville avait déposé, pour la première fois, en 2003, à Rome, les actes de la cause, il y avait quelques irrégularités. Il a fallu donc les corriger. En plus de cela, la commission historique n’avait, à l’époque, encore rien fait. Par la suite, la mort de l’abbé François Wamba et celle de l’abbé Marcel Miayoukou, plus tard, n’avaient pas arrangé les choses, car ces deux prêtres étaient membres de ladite commission historique. Il a fallu refaire une autre commission historique, avec toutes les exigences que cela comporte.


Aujourd’hui, nous pouvons dire que tout a été fait au niveau diocésain, puisque le rapport de la commission historique, dernier document diocésain déposé, par nous-mêmes, à la Congrégation pour les causes des saints, a été validé. La lettre de Mgr Marcello Bartolucci, secrétaire de la Congrégation pour les causes des saints en est la preuve. C’est une lettre qui met pratiquement fin à la procédure diocésaine que nous appelons «Enquête diocésaine». Cela est une très bonne chose pour l’Eglise de Brazzaville. Comme on dit vulgairement, la balle est maintenant du côté de Rome. C’est au postulateur de faire présentement son travail, sous la houlette des autorités de la Congrégation pour les causes des saints.

Propos recueillis par
Grégoire YENGO DIATSANA

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Jubilé extraordinaire de la Miséricorde divine : Au Congo, les évêques ont officiellement lancé le jubilé à Pointe-Noire

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

Dimanche 6 décembre 2015, les évêques du Congo, au sortir de leur retraite spirituelle annuelle, qui a eu lieu du 1er au 6 décembre 2015, au Foyer de Charité «Le Mont Tabor», à Liambou, dans le diocèse de Pointe-Noire, ont officiellement lancé, au cours de la messe du deuxième dimanche de l’Avent, en l’église Saint Jean-Bosco, l’Année du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde divine, sur toute l’étendue du territoire congolais.

La messe de lancement officiel de l’année du jubilé de la miséricorde a eu la grâce d’être concélébrée par dix évêques, parmi lesquels, Mgr Gérard Defois, prédicateur de la retraite spirituelle des évêques, et les neuf évêques du Congo, dont Mgr Daniel Mizonzo, évêque de NKayi et président de la Conférence épiscopale du Congo, célébrant principal. De nombreux prêtres de Pointe-Noire et quelques-uns venus d’autres diocèses du Congo ont concélébré cette messe où on a noté la participation de nombreux religieux et religieuses, de quelques autorités politico-administratives de la ville océane et d’une foule de fidèles laïcs venus de presque toutes les paroisses de la zone urbaine du diocèse de Pointe-Noire.


«Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis; et tout être vivant verra le salut de Dieu». Tels sont les mots de la page d’évangile du jour autour desquels Mgr Daniel Mizonzo a fait osciller son homélie dans laquelle il a épinglé deux faits majeurs: d’une part, l’actualité des problèmes écologiques dans l’Eglise et dans la société; et de l’autre, la nécessité et l’urgence de l’écroulement des montagnes et collines d’orgueil qui nous caractérisent presque aujourd’hui et risqueraient de nous empêcher à mieux vivre le jubilé extraordinaire de la Miséricorde divine, plus bénéfique aux humbles.


Après la prière post-communion, un rite de bénédiction de l’image de la Divine Miséricorde par Mgr Miguel Angel Olaverri, évêque de Pointe-Noire, a été exécuté, suivi des allocutions de circonstance, parmi lesquelles celle du Conseil pastoral paroissial de Saint Jean-Bosco, celle du B.d.a.l (Bureau diocésain de l’apostolat des laïcs), du curé de la paroisse Saint Jean-Bosco, du secrétaire général de la Conférence épiscopale du Congo, l’abbé Armand Brice Ibombo, faisant lecture officielle du message des évêques du Congo (disponible sur le site Internet lasemaineafricaine.net), puis l’allocution du président de la Conférence épiscopale du Congo lançant officiellement l’Année du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde en République du Congo, dont l’ouverture des portes de la Miséricorde se fera dans chaque diocèse, le dimanche 13 décembre 2015, troisième dimanche de l’Avent, comme l’ordonne le Pape François, dans sa Bulle d’indiction, au numéro 3.


Belle fête pour la paroisse Saint Jean-Bosco, belle fête pour le diocèse de Pointe-Noire et, surtout, belle fête pour toute l’Eglise du Congo qui a profité de la circonstance, par l’intercession de Marie, notre Mère de Miséricorde, pour implorer la justice, la paix et la réconciliation au Congo, comme de véritables dons de la Miséricorde divine.


Abbé Ulrich TCHICAYA (diacre)
Evêché de Pointe-Noire

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Audience générale de Sa Sainteté le Pape François : «La famille ouvre pour la société tout entière une perspective bien plus humaine»

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

~~Comme d’ordinaire, Sa Sainteté le Pape François accorde une audience générale chaque mercredi, à la Place Saint-Pierre de Rome. Au cours de celle du mercredi 7 octobre 2015, le Souverain pontife a abordé les vertus et les mérites de la famille en ce qu’elle ouvre pour la société tout entière une perspective bien plus humaine. Chers frères et sœurs, bonjour! Depuis quelques jours a commencé le synode des évêques sur le thème: «La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain». La famille qui marche sur la voie du Seigneur est fondamentale dans le témoignage de l’amour de Dieu et mérite donc tout l’engagement dont l’Église est capable. Le synode est appelé à interpréter, pour le temps présent, cette sollicitude et ce soin de l’Église. Accompagnons tout le parcours synodal avant tout par notre prière et notre attention. Et, au cours de cette période, les catéchèses seront des réflexions inspirées par certains aspects de la relation — que nous pouvons véritablement qualifier d’indissoluble! — entre l’Église et la famille, avec l’horizon ouvert au bien de la communauté humaine tout entière. Un regard attentif à la vie quotidienne des hommes et des femmes d’aujourd’hui montre immédiatement le besoin qui existe partout d’une bonne dose d’esprit familial. En effet, le style des relations — civiles, économiques, juridiques, professionnelles, entre citoyens — apparaît très rationnel, formel, organisé, mais également très «déshydraté», aride, anonyme. Il devient parfois insupportable. Bien que voulant être inclusif dans toutes ses formes, dans la réalité, il abandonne à la solitude et au rebut un nombre toujours plus élevé de personnes. Voilà pourquoi la famille ouvre pour la société tout entière une perspective bien plus humaine: elle ouvre les yeux des enfants sur la vie — et pas seulement le regard, mais également tous les autres sens — en représentant une vision de la relation humaine édifiée sur la libre alliance d’amour. La famille introduit au besoin des liens de fidélité, sincérité, confiance, coopération, respect; elle encourage à projeter un monde habitable et à croire dans les rapports de confiance, même dans des conditions difficiles; elle enseigne à honorer la parole donnée, le respect des personnes, le partage des limites personnelles et des autres. Et nous sommes tous conscients de l’attention familiale irremplaçable pour les membres les plus petits, les plus vulnérables, les plus blessés, et même les plus brisés dans les conduites de leur vie. Dans la société, ceux qui pratiquent ces attitudes, les ont apprises de l’esprit familial, et certainement pas de la compétition et du désir de réalisation de soi. Or, bien que sachant tout cela, on ne donne pas à la famille l’importance qui lui est due — ni la reconnaissance, ni le soutien — dans l’organisation politique et économique de la société contemporaine. Je voudrais dire plus: non seulement la famille n’a pas une reconnaissance adaptée, mais elle n’engendre plus l’apprentissage. On aurait parfois envie de dire que, avec toute sa science, sa technique, la société moderne n’est pas encore en mesure de traduire ces connaissances en formes meilleures de coexistence civile. Non seulement l’organisation de la vie commune se heurte toujours plus à une bureaucratie totalement étrangère aux liens humains fondamentaux, mais les comportements sociaux et politiques révèlent même souvent des signes de dégradation — agressivité, vulgarité, mépris... — qui sont bien en deçà du niveau ne serait-ce que minimum d’éducation familiale. Dans ces conditions, les extrêmes opposés de cet avilissement des rapports — c’est-à-dire la technocratie obtuse et le «familisme amoral» — se rencontrent et s’alimentent réciproquement. Cela est un paradoxe. L’Église identifie aujourd’hui dans ce point précis le sens historique de sa mission à l’égard de la famille et de l’authentique esprit familial: en commençant par une révision attentive de vie, qui la concerne elle-même. On pourrait dire que l’«esprit familial» est une charte constitutionnelle pour l’Église: c’est ainsi que le christianisme doit apparaître, et c’est ainsi qu’il doit être. Cela est écrit clairement: «Vous qui étiez loin — dit saint Paul — [...] vous n’êtes plus des étrangers ni des hôtes saints, vous êtes de la maison de Dieu» (Ep 2, 19). L’Église est et doit être la famille de Dieu. Jésus, lorsqu’il appela Pierre à le suivre, lui dit qu’il aurait fait de lui un «pêcheur d’hommes», et pour cela, il faut un nouveau type de filets. Nous pourrions dire qu’aujourd’hui, les familles sont l’un des filets les plus importants pour la mission de Pierre et de l’Église. Ce n’est pas un filet qui fait des prisonniers, celui-ci ! Au contraire, il libère des eaux mauvaises de l’abandon et de l’indifférence, qui engloutissent de nombreux êtres humains dans la mer de la solitude et de l’indifférence. Les familles savent bien ce qu’est la dignité de se sentir enfants et non esclaves, ou étrangers, ou uniquement un numéro de carte d’identité. C’est de là, de la famille, que Jésus recommence son passage parmi les êtres humains pour les persuader que Dieu ne les a pas oubliés. C’est de là que Pierre puise la vigueur pour son ministère. C’est de là que l’Église, obéissant à la parole du Maître, sort pêcher au large, certaine que, si cela a lieu, la pêche sera miraculeuse. Puisse l’enthousiasme des pères synodaux, animés par l’Esprit Saint, attiser l’élan d’une Église qui abandonne ses vieux filets et se remet à pêcher en ayant confiance dans la parole de son Seigneur. Prions intensément pour cela! Le Christ, par ailleurs, a promis et nous réconforte: si même les mauvais pères ne refusent pas le pain à leurs enfants affamés, combien plus Dieu donnera-t-il l’Esprit à ceux qui — bien qu’imparfaits — le demandent avec une insistance passionnée (cf. Lc 11, 9-13) ! Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française venant de France et de Suisse. Je salue chaleureusement toutes les familles, particulièrement les familles de réfugiés venant d’Irak, présentes à cette audience. Je vous invite à accompagner de votre prière et de votre attention les travaux du synode! Que Dieu vous bénisse!

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Diocèse de Kinkala : Mgr Louis Portella Mbuyu a inauguré le centre de santé de Massembo-Loubaki

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

~~Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, a procédé, mercredi 29 juillet 2015, à l’inauguration du centre de santé de Massembo-Loubaki, situé à près de trente kilomètres de Kinkala, dans le département du Pool. La cérémonie d’inauguration dudit centre a été précédée d’une messe célébrée par l’évêque du lieu et concélébrée par NN.SS Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, Bienvenu Manamika, évêque de Dolisie, Miguel Angel Olaverri, évêque de Pointe-Noire et président de Caritas Congo. Plusieurs prêtres du diocèse de Kinkala, ceux venus de l’étranger, de l’archidiocèse de Brazzaville et d’autres diocèses ont été comptés parmi les concélébrants de cette messe à laquelle participaient des salutistes et des évangéliques et qui a eu lieu dans l’église Sacré-Cœur de Massembo-Loubaki, sous l’animation de la schola populaire paroissiale et du Kilombo de la paroisse évangélique de Massembo-Loubaki. Parmi les personnalités présentes, il y avait Michel Bouboutou, président du conseil départemental du Pool, Mme Anne-Marie Bernardine Malonga, administrateur-maire de la communauté urbaine de Kinkala, etc. La construction du centre de santé de Massembo-Loubaki a été financée par Caritas-Cuenca (une caritas diocésaine) et par Caritas Espagne, par l’intermédiaire de Caritas-Congo. Les deux Caritas espagnoles étaient représentées par une délégation conduite par le père Silvestre Valero, secrétaire général de Cariats-Cuenca, Sébastien Mora, secrétaire général de Caritas Espagne et six à sept personnes dont des hommes de médias et une interprète. Il y a dix ans, la Caritas diocésaine Cuenca et la Caritas Espagne collaborent avec Caritas Congo dans les appuis multiformes liés à la réduction de la pauvreté dans les communautés de base des départements du Pool, de la Cuvette, de la Likouala et de Brazzaville. C’est dans ce cadre qu’elles ont financé la construction d’un centre de santé à Massembo-Loubaki. Les travaux ont été exécutés par l’entreprise Arjo, sous la supervision de Caritas-Congo et Caritas-Kinkala. Commencés en fin 2013, ils ont pris fin au mois de juin 2015. Dans son homélie, Mgr Bienvenu Manamika a interpellé le peuple de Dieu à s’occuper de cette œuvre qui est un bijou pour la population. De même, l’évêque de Dolisie a signifié que Dieu ne fait pas de distinction et donc ce centre est fait pour recevoir tout le monde: chrétiens catholiques, protestants, salutistes, païens, etc. La cérémonie d’inauguration du centre de santé a été marquée par les allocutions d’Alain Robert Moukouri, secrétaire général de Caritas-Congo, du Dr Patrick Hilaire Bassoumba, représentant du directeur départemental de la santé, et de Joseph Ngatsélé Arjo, architecte. C’est l’architecte, après avoir présenté les caractéristiques du bâtiment et les grands moments qui ont jalonné l’histoire de la construction de ce centre, qui a remis les clés du bâtiment à l’évêque président de Caritas-Congo qui les a remises à son tour, à l’évêque de Kinkala. NN.SS Bienvenu Manamika et Miguel Angel Olaverri, le père Silvestre Valero et Sébastien Mora se sont exprimés, ensuite, à tour de rôle, pour encourager le peuple de Dieu à prendre soin dudit centre qui est un bijou, tout en œuvrant à ce qu’il parvienne à une gestion autonome. De même, il a été mis en exergue l’excellence des relations entre Caritas-Congo, le diocèse de Kinkala et les Caritas Cuenca et d’Espagne, la fraternité la solidarité qui devront demeurer et régner entre les peuples d’Espagne et ceux du Congo. A la fin de la messe, Mgr Louis Portella-Mbuyu après avoir présenté l’actuel évêque de Dolisie, son ancien vicaire général, comme l’artisan de la collaboration entre les peuples d’Espagne et du Congo, a émis le souhait de confier la gestion dudit centre à une communauté religieuse, afin de pérenniser le fonctionnement de cette structure de santé. La procession de sortie à la messe s’est ébranlée vers le centre de santé où l’évêque de Kinkala a procédé à la coupure du ruban symbolisant le lancement des activités du centre. Gislain Wilfrid BOUMBA

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