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L’hôtel Alima Palace du Congo-Brazza ouvert au public

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

 

Le président de la République, Denis SASSOU NGUESSO, entend émerger une industrie touristique et de loisirs afin de servir de levier au développement d’une économie diversifiée, génératrice de revenus et d’emplois durables.

 


L’hôtel Alima Palace ouvert au public
C’est pour cela qu’il s’emploie à multiplier les infrastructures hôtelières sur l’ensemble du territoire national, afin d’appuyer le secteur privé dans ce domaine.

Avec ses 116 chambres de grand standing et ses 6 suites haut de gamme, l’hôtel Alima Palace, classé 5 étoiles, trône majestueusement aux portes de la ville d’Oyo, dans un environnement presque insulaire du fait de la présence de la rivière Komo, dans le district d’Ollombo.

Cet hôtel dont la mise en service a eu lieu le 12 mars 2013 est désormais ouvert au public.
La cérémonie a été patronnée par le ministre à la Présidence, chargé de l’Aménagement du Territoire et de la Délégation Générale aux Grands Travaux, Jean Jacques BOUYA, en présence du ministre du Tourisme et de l’Environnement, Josué Rodrigue NGOUONIMBA, et des autorités locales.

L’hôtel Alima Palace ouvert au public
« Vous êtes ici au centre du pays. A partir d’ici et à travers cet édifice, vous saurez rayonner l’image du pays et ramener aux congolais tous les touristes qu’on attend. De manière équidistante, ils peuvent partir d’ici vers Pointe-Noire, comme d’ici vers Ouesso. Enfin, ils peuvent se mouvoir et aller un peu partout. Je peux vous dire bonne chance », a précisé le ministre à la Présidence, chargé de l’Aménagement du Territoire et de la Délégation Générale aux Grands Travaux, Jean Jacques BOUYA, en remettant le trousseau des clés de l’hôtel à son collègue du gouvernement.

Ce magnifique Palace vient élargir le parc hôtelier et touristique dont regorge la République du Congo.
Les travaux de construction de ce prestigieux édifice ont été conduits par le ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Délégation Générale aux Grands Travaux, avec l’entreprise chinoise Beijing Construction Engineering Group.
Lancés en Avril 2008, les travaux ont constitué un véritable moment d’échanges professionnels et de transfert de technologies entre les 100 chinois et 300 congolais.

L’hôtel Alima Palace ouvert au public

Plusieurs ouvrages ont été construits :
Il s’agit des ouvrages suivants :
- Un bâtiment principal à rez-de-chaussée et quatre étages pouvant contenir plus d’une centaine de chambres.
- Un bâtiment technique pour groupes électrogènes et pompes ;
- Un bâtiment de service ;
- Une piscine ;
- Un jet d’eau ;
- Deux courts de tennis ;
- Une station d’épuration d’eaux usées ;
- Des parkings autos pour plus de 200 véhicules ;
- Un débarcadère servant de plateforme pour quai de navires touristiques) ;
- Des espaces verts et voies de circulation intérieures.

Le bâtiment principal est un immeuble de type R+4 de 24m de haut avec une superficie bâtie de 16000 m².
Au rez-de-chaussée se trouvent un hall d’accueil avec un ascenseur panoramique; une salle de banquet de 160 places ; une salle d’attente ; deux restaurants avec espaces VIP de 150 places chacun; deux cuisines ; une boutique et des toilettes publiques.
Le premier étage est composé d’une salle de conférence d’environ 150 places ; des bureaux ; de trois magasins ; des salles de soin ; d’une pharmacie ; de deux entrepôts ; d’une salle de jeux ; des vestiaires pour hommes et pour femmes et des toilettes publiques.
Au deuxième étage se trouvent soixante (60) chambres standard.
Au troisième étage : dix (10) chambres suites et quarante (40) chambres standard.
Au quatrième étage : six (6) appartements de standing présidentiel.
Comme équipements de mobilité, il y existe six ascenseurs et Quatre escaliers qui assurent la communication entre les différents niveaux.
Le conditionnement d’air est garanti par un système de climatisation centralisée à eau glacée d’une capacité de 2.000 à 18.000m3/h.

Par ailleurs, une centrale électrique de deux groupes électrogènes de 800 et 1250 KVA, constitue la source d’énergie de secours en complément du courant continu.

D’un coût global de 21 Milliards de FCFA, l’hôtel Alima Palace est en réalité un trait d’union entre un même peuple qui occupe les deux rives de l’Alima, qui lui a conféré son nom.

L’hôtel Alima Palace sera administré par le groupe Pefaco/Sodexh Congo, un groupe de renommée internationale dans le secteur de l’hôtellerie.
Dans le cadre du partenariat public-privé, c’est ce groupe a la charge d’exploiter cet établissement. Son Président Directeur Général, Alain FERRAND, s’engage à mettre cet espace paradisiaque en valeur. « Cet hôtel va améliorer l’offre hôtelière du Congo en quantité parce qu’il s’agit d’un hôtel de grande capacité, mais aussi en qualité, au regard des services fournis qui obéissent aux normes internationales », a-t-il signifié.

La mise en service de cet établissement conduit inéluctablement à la création d’emplois. Pari cher au président de la République dans la réduction de la pauvreté et dans la marche du Congo vers l’émergence.
« 100 jeunes de nationalité congolaise, venus de divers horizons, y sont employés », a laissé entendre l’Assistant aux ressources humaines, Joël EDZOBI.

Le ministre NGOUONIMBA a saisi l’occasion pour en appeler au bon usage : « l’hôtel Alima Palace doit bénéficier de toute la promotion qu’elle mérite. C’est pourquoi, je demande solennellement aux cadres et aux opérateurs relevant de mon département de développer toutes les intelligences afin d’intégrer cet établissement dans un circuit de commercialisation qui devrait inclure l’utilisation de l’aéroport d’Ollombo et la visite d’autres attractions. Aux travailleurs de cet hôtel, je voudrais simplement dire que vous héritez d’une très belle structure qui sera désormais pour vous, votre cadre quotidien de travail. Vous devez faire montre de beaucoup de responsabilité et de civisme pour garder en son état cet établissement. »

L’architecture et la qualité des matériaux font de ce chef d’œuvre un écrin exceptionnel pour un séjour de luxe entre les villes d’Ollombo et d’Oyo, à 400 km de Brazzaville, ciblées comme zone économique spéciale.

Le choix du nom Alima a une portée historique, car l’Alima est l’une des rivières empruntées par Pierre Savorgnon De BRAZZA, l’explorateur franco italien avant de rencontrer le roi MAKOKO, à Mbé.

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La construction du complexe olympique a démarré.

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

La cérémonie d'installation officielle de la société Zhengwei Technique Congo, chargée d'exécuter les travaux de construction des infrastructures du complexe olympique de Kintélé devant abriter les 11èmes Jeux africains a eu lieu, le 15 janvier 2013.

 


La cérémonie a été présidée conjointement par les ministres Jean-Jacques BOUYA, de l'Aménagement du Territoire et de la Délégation Générale aux Grands Travaux, Pierre MABIALA, des affaires foncières et du domaine public et Léon Alfred OPIMBAT, des Sports et de l'Éducation physique.

Il s’agit de la construction des Infrastructures sportives, des bâtiments classiques et des Voiries et réseaux divers.
Ce complexe qui prévoit, entre autres, un omnisports ultra moderne de 60 000 places sera construit, à Kintélé, à 21 km, sur la deuxième sortie Nord de Brazzaville.

D’autres infrastructures y sont prévues notamment un Palais des sports de 10 000 places, un complexe nautique de 2 000 places, un village des Jeux pouvant accueillir 8 000 athlètes un terrain de réplique, un hôtel de 120 lits, 300 logements pour les athlètes et le personnel d’encadrement, un centre médico-social, un bloc administratif, une cafeteria, des espaces de commerce et d’exposition, un poste de sécurité et d'autres édifices.

Le gouvernement congolais confie les travaux de construction du stade à la société China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) qui a réalisé les travaux de la route Pointe-Noire/Brazzaville.
Wietec, qui modernise l'aéroport international Maya-Maya, s'occupera de la construction du village des Jeux.

Accomplissant l'acte symbolique, le ministre à la Présidence chargé de l'Aménagement du Territoire et de la Délégation Générale aux Grands Travaux, a rassuré la presse que les entrepreneurs retenus tiendront leurs délais. «Nous n'avons pas assez de temps. Nous venons d’installer l'entreprise. Tout le monde va rapidement s'intégrer pour que les travaux se déroulent normalement. Il nous fallait de grandes sociétés renommées pour réussir cette mission», a déclaré le ministre Jean-Jacques BOUYA.

De son côté le ministre des sports et de l’éducation physique Léon Alfred OPIMBAT tient à informer ses pairs du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA), que le gouvernement congolais consacre les mois à venir au démarrage effectif des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures sportives.

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Les travaux de la municipalisation accélérée des Plateaux ont démarré

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

La 8ème expérience de la municipalisation accélérée couplée de la célébration tournante de la fête de l’indépendance du Congo touche le département des Plateaux en 2013. Comme il est de coutume, le gouvernement prend toutes les dispositions pour mettre cette entité administrative au diapason de l’évènement et des ambitions que le président de la République voue pour le développement du pays.   

Plus que huit (8) mois nous séparent de la célébration de la fête nationale. Il faut hâter le pas. Et c’est dans cet élan que le ministre à la présidence, chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques BOUYA, accompagné de son collègue Josué Rodrigue NGOUONIMBA, du tourisme et de l’environnement, s’est rendu le 16 novembre 2012 à Djambala, chef-lieu du département des Plateaux pour se rendre compte du démarrage effectif de certains projets liés à la fête. Les deux ministres ont visité quelques sites sur lesquels seront construits d’autres ouvrages.

Plusieurs projets y sont retenus. Comme aime à le dire le ministre Jean Jacques BOUYA, le pacquage est presque le même pour toutes les municipalisations.

Les entreprises s’activent sur le terrain

A Djambala, la capitale de la pomme de terre, les entreprises adjudicataires des marchés s’affairent sur le terrain, en vue de respecter les délais contractuels.

Quelques projets liés aux festivités marquant le 53ème anniversaire de l’accession du Congo à la souveraineté internationale prennent déjà corps en plein centre ville.

C’est le cas du palais présidentiel dont les travaux de construction sont confiés à la société CHINA ZHANG SU.

Réalisés par l’entreprise chinoise ZHENGWEI TECHNIQUE CONGO, les travaux de construction du stade omnisports avancent normalement. La ceinture qui fait office du mur de clôture est érigée. Les travaux de génie civil et la tribune principale s’exécutent ainsi que les ouvrages connexes. Comme à Kinkala, l’ouvrage sera doté d’une capacité d’accueil de 7000 places.

L’aménagement des chaussées aéronautiques de l’aéroport de Djambala sera exécuté par SGEC-CONGO qui a également la charge d’aménager et de bitumer 800 mètres de voiries dans la ville.

Les voiries urbaines dont le chantier est en phase d’installation seront réalisées, sur environ 21 kilomètres, par la société CRBC, CHINA ROAD and BRIDGE CORPORATION. La voie d’accès à l’aéroport de 4 kilomètres 250 mètres et la voie de traversée de la ville de 2 kilomètres 875 mètres y compris.

D’une longueur de 600 mètres et 22 mètres de largeur, le boulevard qui abritera le grand défilé militaire et civil du 15 août 2013 se dressera devant le siège de la préfecture.

L’étude du projet est confiée au bureau de contrôle TECHNIP CONGO.

Les engins qui chargent et déchargent les matériaux de construction, les ouvriers qui sont à pied d’œuvre, les bâtisses qui sortent de terre augurent de lendemains meilleurs pour les habitants de la localité qui, du reste, ne sont pas indifférents à ce qui se passe sur le terrain.

En prenant l’engagement, devant le Parlement réuni en congrès, d’arrimer le département des Plateaux à la modernité, le président de la République entend sortir ce département de l’archaïsme et de le mettre au même niveau que les autres départements qui ont déjà récolté les fruits de la municipalisation accélérée.

Abordé par les journalistes, le préfet de ce département Edgard Philippe DIAFOUKA BAMBELA a laissé entendre que le pari sera tenu pour la réussite de la fête nationale dans sa circonscription administrative.

Le ministre du tourisme et de l’environnement, le député de Djambala, appelle les originaires de la contrée et du département à fédérer leurs efforts autour du comité de suivi de la municipalisation pour le bon déroulement des travaux.

Visiblement satisfait du démarrage à temps des grands ouvrages, le ministre à la présidence, chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques BOUYA, a fait savoir que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour conduire tous les projets à terme.

Les travaux de la RN2 avancent bien

L’accès au département des Plateaux et à Djambala pour les participants à la fête se fera principalement par route. C’est pour cela que le ministre à la présidence, chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux s’est enquis de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation et d’élargissement de la route nationale n°2 dans ses tronçons DJIRI-INGHA, long de 86 kilomètres et ETSOUALI-NGO, long de 60 kilomètres ainsi que des travaux de réhabilitation de la route préfectorale NGO-DJAMBALA-LEKANA, longue de 165 kilomètres, notamment entre NGO et DJAMBALA.

Dans les deux chantiers, les travaux avancent à pas de caméléon. Les intempéries seraient à l’origine du ralentissement des travaux.

Les travaux des tronçons DJIRI-INGHA et ETSOUALI-NGO, respectivement réalisés par les sociétés ESCOM et SOCOFRAN, sont à 33% du niveau d’exécution pour le 1er et à 35% pour le second.

Quant au chantier Ngo-Djambala, les travaux lancés en mars 2008 et exécutés par SOCOFRAN, consistent à effectuer, entre autres, le recalibrage de la chaussée à 7 mètres, la pose d’un tapis de renforcement en sable bitume de 10 centimètres d’épaisseur, la mise en œuvre d’une couche d’enrobée de 4 centimètres d’épaisseur, des travaux de réfection des parties dégradées du système d’assainissement et le traitement des érosions.

A l’issue de la visite, le ministre à la présidence, chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques BOUYA, a rassurer que les travaux seront accélérés. Au lieu de 24 mois, la société SOCOFRAN bénéficie encore de 6 mois pour l’achèvement total des travaux de ce tronçon.

Pour l’achèvement des travaux, un planning actualisé et plus réaliste est en conception.

Ce planning, gage de succès de la fête nationale en 2013 au regard de l’importance de cet axe routier, sera un véritable plan de bataille, à en croire les techniciens et experts en matière de ponts et chaussées.

Ce planning permettra ainsi à l’entreprise de parachever les nids de poules entre Ngo-Djambala, dans de brefs délais, d’accélérer le traitement des ravines de la MPAMA et du désensablement de la chaussée.

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Clôture de la 41ème assemblée plénière de la C.e.c

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Voix d'évêques

Les évêques du Congo soutiennent la lutte contre les antivaleurs Les évêques du Congo ont tenu la 41ème assemblée plénière de la C.E.C (Conférence Episcopale du Congo), du 8 au 13 avril 2013, au C.i.o (Centre interdiocésain des Œuvres) à Brazzaville, sous le thème : « Les antivaleurs ». Présidés par Mgr Louis Portella Mbuyu, président de la C.E.C, avec la participation de tous les évêques, parmi lesquels les nouveaux nommés, NN.SS Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma et Miguel Olaverri, évêque de Pointe-Noire, les travaux de cette assemblée plénière ont débouché sur un message intitulé : « Face aux antivaleurs, que devons-nous faire ? », publié dimanche 14 avril 2013, lors de la messe de clôture en la basilique Sainte Anne du Congo. La messe solennelle marquant la clôture de la 41ème assemblée plénière de la Conférence épiscopale du Congo a été présidée par Mgr Portella Mbuyu, et concélébrée par NN.SS Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, Jan Romeo Pawlowski, nonce apostolique au Congo et au Gabon, Daniel Mizonzo, évêque de N’Kayi, vice-président de la C.e.c, Yves Marie Monot, évêque de Ouesso, Jean Gardin, évêque d’Impfondo, Victor Abagna Mossa, évêque d’Owando, et les deux évêques récemment nommés et qui seront bientôt intronisés. De nombreux prêtres de différents diocèses dont les vicaires généraux, les deux recteurs des grands séminaires de Brazzaville, les membres du secrétariat de la C.e.c, les responsables des commissions épiscopales spécialisées et bien d’autres prêtres ont également concélébré. Les évêques du Congo et le nonce apostolique après avoir béni le peuple de Dieu.Dans la foule des chrétiens, se retrouvaient MM. Jean de Dieu Yendza et Albert Batoumissa, respectivement vice-président et secrétaire général adjoint du C.n.a.l.c (Conseil national de l’apostolat des laïcs). Plusieurs religieux et religieuses de diverses congrégations, des fidèles laïcs ont assisté à cette messe animée par la chorale « Les Huerfanox d’Auxanne » de ladite basilique. En ce troisième dimanche de Pâques de l’année C, encore appelé « dimanche des apparitions de Jésus », l’homélie de Mgr Portella, inspirée de l’évangile de Saint Jean (chapitre 21 des versets 1 à 19), s’est articulée autour du message de Jésus ressuscité à ses apôtres, dans lequel il les rassure de ne pas avoir peur. Une vue des participants à la messe.Partant, se référant au message de la C.e.c à l’issue de cette 41ème assemblée plénière, Mgr Louis Portella Mbuyu a exhorté les chrétiens à obéir à Dieu, afin de rendre un témoignage éclatant de la vie chrétienne dans cette société en perte de repères et de valeurs morales. Parlant des antivaleurs, il a signifié que tout le monde y est concerné. Ainsi, il a demandé à tous les chrétiens œuvrant à divers niveaux de la société de s’approprier cette lutte contre les antivaleurs, afin d’éradiquer cette culture jugée endémique qui gangrène la société congolaise. Après la communion, l’un des moments forts de la messe, a été aussi la publication du message des évêques, à l’issue de leur 41ème assemblée plénière. C’est l’abbé Ildevert Mathurin Mouanga, membre de l’équipe de rédaction du message des évêques, qui a fait la lecture intégrale dudit message. Intervenant en dernier lieu, Mgr Louis Portella Mbuyu a remercié le nonce apostolique et ses confères dans l’épiscopat, pour leur participation effective aux travaux de la 41ème assemblée plénière. De même, le président de la C.e.c a remercié, de manière particulière, les vicaires généraux, les membres du secrétariat ayant rédigé le message épiscopal, les experts et les responsables des commissions spécialisées. Il a adressé un remerciement spécial à tous les participants qui ont apporté leur contribution à leurs travaux. Signalons que dans notre édition précédente, nous avons omis de citer le haut commissaire à l’instruction civique et à l’éducation morale, Luc Daniel Adamo Matéta, qui a été parmi les personnalités ayant présenté une communication, pendant les travaux de la 41ème assemblée plénière de la C.e.c. Il a exposé sur le thème : « L’Etat moral de la dégradation de la société ». L’intégralité du message des évêques ici PAROLE D’ÉVÊQUE N°34. Source: Gislain Wilfrid BOUMBA

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Djambala: La reconnaissance des population pour la municipalisation accélérée

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

 

 

Le département des Plateaux ont été choisi en vue de la municipalisation accélérée en 2013, à l'instar de celui de la Cuvette cette année

 

Les populations du département des Plateaux ont félicité le 15 août dernier à l’occasion des festivités du 51ème anniversaire de l’indépendance du Congo, le chef de l’Etat, M. Denis Sassou-N’guesso pour avoir choisi leur département d’abriter la municipalisation accélérée en 2013. Pour le préfet de cette entité administrative, M. Maurice Claude Maléla Soba: ce geste fort ajoute à nos perspectives déjà prometteuses ouvertes par la politique de l’industrialisation et de la modernisation qui a pris corps dans le département. A cette occasion, il a lancé un appel aux investisseurs tant nationaux qu’étrangers à se joindre aux autorités départementales pour créer les richesses dans le département et donner du travail aux jeunes.

 


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Plusieurs chantiers sont en cours dans le cadre de la municipalisation accélérée des départements du pays

Faisant le bilan des activités, M. Maléla Soba a relevé, sur le plan administratif, les difficultés rencontrées dans l’application des lois sur la décentralisation, faisant état du retard dans le processus de transfert de compétences aux collectivités locales, de la lenteur dans le déblocage des subventions occasionnant ainsi le retard dans la paie des salaires dans certaines collectivités locales. Au plan économique, le département des Plateaux a bénéficié de plusieurs réalisations, à savoir le barrage d’Imboulou, le transformateur d’Ebou (district de Ngo) permettant le transport et la distribution du courant électrique à travers tout le département. Au plan socioculturel, des écoles ont été construites ou réhabilitées sur fonds du contrat Etat-département à Nkouti, Lékana-centre, Ekassa, Ossangui (Allembé), Ossélé et Abala centre, Akoui, Djambala-centre, Kialé, Ingouoni-Moké dans le district de Mbon, Etsouali et une inspection à Ngo, Mobanda et un centre préscolaire à Makotimpoko. Au cours de l’année scolaire 2010-2011, le département des Plateaux a fait de bons résultats aux différents examens d’Etat, soit 2056 admis sur 2686 présentés au CEPE pour un taux de 76% de réussite; 1713 admis au concours d’entrée en 6ème sur 2645 candidats, soit 56%. Quant au BEPC, sur 2259 candidats, 1231 ont été déclarés admis, tandis qu’au BAC général, sur 292 élèves qui ont affronté cet examen, 164 ont été déclarés admis, soit 56% de réussite. Les résultats au BAC technique et au BET ont été meilleurs. La couverture vaccinale contre la poliomyélite et la rougeole a atteint 90% sur toute l’étendue du département

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Diocèse de Gamboma (département des Plateaux) : Ordination épiscopale et intronisation de Mgr Urbain Ngassongo

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 

 

Mgr Urbain Ngassongo.

Gamboma, le siège du nouveau diocèse éponyme, dans le département des Plateaux, sera en fête, le dimanche 21 avril 2013, avec l’ordination épiscopale et l’intronisation de son évêque, Mgr Urbain Ngassongo, nommé par le Pape émérite Benoît XVI, en février dernier, quelques jours seulement avant sa renonciation. Créé par démembrement du diocèse d’Owando, qui englobait jusque-là les départements de la Cuvette, la Cuvette-Ouest et les Plateaux, le nouveau diocèse de Gamboma couvre le territoire du département des Plateaux.

 

 

Né le 15 octobre 1961 à Léopoldville (Kinshasa), en République Démocratique du Congo) et ordonné prêtre le 20 juillet 1996, à Brazzaville, par Mgr Ernest Kombo S.J., alors évêque d’Owando, à la paroisse Saint Jean-Baptiste de Talangaï d’où il est originaire, il passe la majorité de son ministère dans l’archidiocèse de Potenza (Italie), où il est accueilli comme prêtre étudiant et vicaire paroissial.
Licencié en théologie spirituelle de l’Université pontificale grégorienne, il rentre au Congo pendant l’année académique 1997-1998 et il est professeur et directeur spirituel au grand-séminaire de théologie cardinal Emile Biayenda de Brazzaville.
A cause de la guerre et de la situation socio-politique précaire, il repart en Italie, pour continuer ses études. Ainsi, le 26 juin 2007, il décroche le doctorat en théologie spirituelle, toujours à l’Université pontificale grégorienne de Rome. Sa thèse porte sur une dissertation sur la religion traditionnelle africaine: «La spiritualité africaine: le culte rendu à Dieu par les Bantus à travers la médiation ancestrale. Perspectives d’inculturation».
En 2007, le diocèse de Potenza lui confie la paroisse Sainte-Marie de Balvano, en qualité d’administrateur paroissial. En avril 2012, les évêques du Congo le nomment secrétaire général de la Conférence épiscopale et il rentre au pays. Mgr Urbain Ngassongo démarre un diocèse vaste de 38.400 Km², avec une population dont un peu plus de la moitié est catholique, une quinzaine de prêtres et une quinzaine de religieux. C’est un nouveau diocèse qui démarre et qui a donc beaucoup d’attente. «Le Pape Benoît XVI a voulu enrichir l’Eglise congolaise par un nouveau diocèse et deux nouveaux évêques, pour le service du peuple de Dieu qui est au Congo. Ces dispositions du souverain pontife manifestent, une fois de plus, la sollicitude pastorale et l’attention paternelle du Saint-Père à l’égard de la communauté catholique et du Peuple congolais tout entier», indiquait le communiqué de la nonciature annonçant la bonne nouvelle de la création d’un nouveau diocèse et de la nomination de deux nouveaux évêques au Congo. La messe à Gamboma aura lieu dans la cour de la cathédrale Saint-Pie X, en présence du chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso

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La fille ainée de l'Eglise ( la france) a déçu avec le mariage Gay

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Théologie

Le mariage homosexuel couramment appelé mariage gay ou mariage homo désigne le mariage entre personnes de même sexe. Il offre aux couples de personnes de même sexe, les couples homosexuels la faculté de s'unir de la même façon que les couples de personnes de sexes différents. La plupart des sociétés ne prévoient pas cette possibilité. Cependant au début du XXI eme siècle, une évolution a conduit, dans dix états, à la reconnaissance légale par la loi du mariage homosexuel, de mariage entre personnes de même sexe

La loi et la conscience Obligation des maires

Dans ce cas les maires sont ils obligés de faire les mariages homosexuel, les mariages entre personnes de même sexe ? Quelle est l'obligation des maires ? Un maire est soumis à la loi, mais il ne pas agir contre sa conscience. Il peut confier la mariage à un adjoint ou démissionner

1. Le mariage homosexuel en France

Le mariage homo au parlement - Le mariage homosexuel en France n'est pas autorisé par la loi. mais un projet de loi rendant celui-ci légal est en cours de discussion au Parlement depuis le 8 novembre 2012. Le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels a été adopté mardi 12 février 2013 en première lecture à l'Assemblée par 329 voix contre 229.

Le mariage homo dans l'opinion publique - Plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifestés à Paris, dimanche 13 janvier, contre le projet de loi Taubira sur le mariage homosexuel. Selon un sondage du 15/02/13, seulement 39% en France sont favorables au mariage homo

2. Le mariage homosexuel en Europe

Les Pays-Bas en 2000 et la Belgique en 2003 ont été les deux premiers pays à légaliser à reconnaitre par la loi le mariage homosexuel. En Espagne, les députés ont définitivement adopté jeudi 30 juin 2005 la loi donnant aux couples homosexuels, aux gays et aux lesbiennes le droit de se marier et d'adopter des enfants. Le 20 juillet 2005, le Canada reconnaît le mariage entre conjoints de même sexe. Depuis le 5 décembre 2005, la loi reconnaît le mariage homosexuel en Grande Bretagne. Mais en février 2013 il n'y a pas de mariage homo en Allemagne et en Italie.

3. Que penser du mariage homo ?

Si se marier était seulement l'union de deux personnes et la constitution d'un couple stable, on comprend qu'un couple homosexuel, les couples homosexuels, ait le droit de se marier. Au nom de l'égalité des droits, on doit reconnaître à tous le droit de se marier. Mais la réalité humaine et sociale du mariage ne se réduit pas à la constitution d'un couple, il comporte deux éléments essentiel: la complémentarité et la fécondité, la procréation des enfants. Ces deux éléments manquent au couple et au mariage homosexuel, au mariage gay, au mariage homo.

4. Enseignement biblique

Dans la Bible l'institution divine du mariage comporte deux éléments, la complémentarité et la fécondité. "Dieu créa l'homme a son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa. Dieu les bénit et leur dit : soyez féconds, multipliez vous" (Genèse 1/27-28). C'est l'homme et la femme, dans leur complémentarité, qui sont pleinement l'image de Dieu.

C'est l'alliance de l'homme et de la femme qui est l'image de l'alliance du Christ et de l'Église (Éphésiens 5/21-33). Ce ne peut pas être l'alliance de deux personnes de même sexe. Le mariage homosexuel est donc incompatible avec l'enseignement biblique.

MARIAGE HOMOSEXUEL ET COMMUNAUTES CHRETIENNES

1. Église catholique et le mariage homosexuel

Beaucoup de chrétiens même de catholiques ne sont pas hostiles au mariage homosexuel.45 % des catholiques pratiquants y sont favorables. 52% des Français désapprouvent l'Eglise. Quelle est la position officielle de l'Eglise catholique.

2. Position de l'Église catholique sur le mariage homosexuel

L'Eglise catholique n'admet pas le mariage homosexuel, L'Eglise catholique n'admet pas le mariage gay .L'Eglise est contre le mariage homosexuel, L'Eglise catholique est contre le mariage homo,.L'Eglise catholique est contre le mariage gay . L'Eglise n'admet pas le mariage homo. Pour l'Eglise catholique pas de mariage homo

Comme l'a déclaré en 2004 le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Ricard sur le mariage homosexuel : " Notre société ne saurait mettre sur le même plan l'union d'un homme et d'une femme, ouverte sur la naissance de nouveaux êtres, avec celle de deux semblables, qui ne l'est pas. Le mariage assure le renouvellement des générations ce qui n'est pas le cas d'une union entre personnes du même sexe, d'un mariage homosexuel, d'un mariage homo ".

3. Position de l'Eglise sur les fonctions religieuse d'un homosexuel

Position de l'Eglise sur les fonctions religieuse d'un homosexuel : Un homosexuel peut être témoin d'un mariage, mais pour être parrain d'un enfant il faut qu'il mène une vie chrétienne authentique

3. Position des protestants sur les couples homosexuels

Les Églises protestantes luthériennes et réformées, sont opposées à la bénédiction des couples homosexuels. Ils refusent de bénir le mariage homosexuel en France. - Aux Pays-Bas, la bénédiction du mariage homosexuel se fait dans certaines paroisses protestante. L'Église luthérienne offre un véritable mariage religieux avec le même rituel que pour les couples hétérosexuels. Elle accepte les pasteurs gays et lesbiennes. -

4. Position des orthodoxes sur les couples homosexuels

Les Eglises orthodoxes se sont déclarées contre le mariage homosexuel L’Assemblée des évêques orthodoxes a publié une prise de position soulignant l’importance de la complémentarité homme-femme. «Le mariage est une institution traditionnelle pluriséculaire qui structure société, famille et relations interpersonnelles», affirme l’AEOF l.

Documents sur les positions des communautés chrétiennes

En Espagne l'Eglise refuse la cérémonie homosexuelle Dans un document du 26 décembre,2007 la Conférence épiscopale espagnole va à l’encontre du projet de loi voté par le gouvernement espagnol http://fr.altermedia.info/societe/espagne-leglise-refuse-le-mariage-homosexuel_6402.html

Position des Églises protestantes françaises, luthériennes et réformées sur la bénédiction de couples homosexuels http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/archives/deuxmilledeux/semaine43/22nx43europej.html

Les responsables lyonnais des cultes catholiques, juif, musulman, protestant, orthodoxe et arménien se sont déclarés contre la cérémonie homosexuelle et l'homoparentalité dans un communiqué du 6 février 2008

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Restructuration du PCT : les femmes invitées à prendre massivement part à l'opération

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Politique

 

Chef de la délégation du Parti congolais du travail (PCT) à l'île Mbamou, Esther Ayissou Gayama, membre du bureau politique, a exhorté, le 26 avril, les femmes du district à participer massivement à la restructuration des organes de base et intermédiaires, en vue d'assurer une présence féminine effective dans les instances dirigeantes du parti

La secrétaire permanente du PCT chargée de la promotion de la femme a également insisté sur la rigueur que devraient observer les militantes, militants et sympathisants dans le choix des camarades qui allaient désormais animer les organes intermédiaires et de base dans le district de l'île Mbamou.

Elle a rappelé l'interpellation du secrétaire général du PCT, Pierre Ngolo, relative à l'obligation faite au parti de se doter d'un sang nouveau afin d'épouser les orientations du sixième congrès extraordinaire de 2011, qui avait pour objectif de revitaliser et d'ouvrir l'organisation à des formations politiques partageant les mêmes idéaux, d'une part, et d'affronter les futures batailles électorales, d'autre part.

La chef de la délégation a invité les responsables désignés pour conduire l'opération dans les quinze îlots que compte l'île Mbamou à tenir compte de la question du genre en vue de réserver aux femmes la place qui leur revient. Les femmes du district ont salué la préoccupation d'Esther Ayissou Gayama et ont promis en retour de ne pas la décevoir.

« Nous serons debout lors de l'opération de restructuration des organes de base et intermédiaires du parti. Parmi les hommes, nous défendrons les droits de la femme et nous nous battrons pour occuper les postes au niveau du sous-comité, des cellules et des noyaux », a déclaré Pascaline Aninayo.

Esther Ayissou Gayama a présenté à l'assemblée générale les membres des bureaux des délégations locales chargées de conduire l'opération et les a invitées à réaliser le travail dans la transparence, l'équité et l'esprit d'équipe.

Les militantes, militants et sympathisants de l'île Mbamou, par la voix de Madienguela Hamidou, ont salué la « résurrection » du PCT dans leur district. Depuis la mise en place du comité ad hoc, qui gère les affaires courantes, les membres du parti, ont-ils dit, attendent impatiemment la mise en place des instances définitives de l'organisation qui seront installées à la fin de cette campagne de structuration.

Roger Ngombé

Photo : Esther Ayissou Gayama.

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Le Pape François et la vraie réforme

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

 

Le Pape François.

Après la démission de Benoît XVI et l’élection du Pape François, la question des réformes dans l’Eglise ou de l’Eglise a rebondi. Avec préoccupation, non seulement les croyants, mais aussi les personnes extérieures, affirment être convaincues qu’on doit affronter la lenteur des institutions, l’immobilisme devant la cascade des problématiques éthiques, le durcissement de la tradition pour ouvrir des chemins nouveaux, pour ramener l’Eglise à la hauteur d’aujourd’hui.

 

 

Samedi 13 avril 2013, les médias du monde entier ont qualifié, l’annonce de la constitution d’une «consulte cardinalice» par le Pape, d’un signal fort qui annonce une réforme drastique. Inséparablement liée à toutes ces interrogations, revient toujours au centre de la discussion la question: Qu’est-ce qu’une réforme de l’Eglise? Comment arrive-t-elle? Quelles sont ses chemins et ses objectifs? Il y a des discussions sans fin sur ce qu’il faut faire pour inverser la tendance. Et certainement, il faut faire beaucoup de choses! Mais uniquement le faire ne résout pas le problème.
Benoît XVI et François nous disent que la vraie réforme se trouve ailleurs. Elle se trouve dans le Christ, elle est le Christ: «A l’origine du fait d’être chrétien - écrit Benoît XVI dans Deus Caritas est -, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive». En démissionnant, c’est-à-dire en démystifiant délibérément, mais symboliquement, le ministère pétrinien, Benoît XVI a montré que la papauté est un service rendu à la seigneurie du Christ. François, avec son style de vie fait d’humilité et de simplicité, introduit aussi cette réforme dans les esprits. La grande réforme, c’est le service de la vérité du Christ. Tout ce qui, dans le modus procedendi de l’Eglise, pourrait compromettre la transmission de la foi, doit être déblayé. Il est clair que la manière de faire suivie par les deux frères papes induira une pratique plus conforme à la tradition et à l’ecclésiologie et une appropriation plus juste des données christologiques. L’attitude des deux papes attire l’attention sur Jésus, en qui quelque chose est arrivé à Dieu: il est né, il est mort, il est ressuscité: il s’est lié à l’histoire de l’homme.
Qu’on le veuille ou pas, cette primauté du Christ a une conséquence dans la vie de l’Eglise: une critique de «l’Eglise autoréférentielle» qui se regarde elle-même en une sorte de «narcissisme théologique» qui la maintient à l’écart du monde et qui «prétend [garder] Jésus-Christ à l’intérieur d’elle-même, et ne le laisse pas sortir». L’insistance du pape François pour appeler l’Eglise à sortir d’elle-même et aller vers les périphéries du monde est sans doute beaucoup plus riche de sens que ne le laisserait supposer une écoute rapide. Il s’agit de défendre une haute idée de l’homme et œuvrer pour un meilleur avenir de la société, de l’humanité. De fait, la religion est étroitement liée à la société, sans toutefois en être le fruit. Si l’Eglise ferme les yeux face au chemin de la société, on se pose la question: que deviendrait la société? C’est ici qu’il faudrait redécouvrir une figure biblique importante: le prophète. Le prophète pratique la religion de son peuple, mais n’y enferme pas l’idée de Dieu. Cet esprit prophétique, dont se réclame aussi la théologie de la Libération, le théologien français Joseph Moingt l’appelle humanisme évangélique. Mais, prévient-il, il ne faut pas confondre l’esprit prophétique avec les illusions que peuvent procurer certains mouvements charismatiques ou pentecôtistes qui souvent détournent des problèmes réels de transformation de la société et n’offrent qu’une face aliénante de la religiosité, avec des rêves de prospérité. La vraie réforme dans ce sens, c’est une Eglise qui sente l’odeur du Christ et de celle des brebis pour lesquelles le Seigneur donne toujours sa vie et auxquelles il envoie ses disciples. Le reste est peu de choses!

Raphaël BAZEBIZONZA, Sj
Hekima College (Kenya)

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Paroisse Notre-Dame de l’Assomption d’Oyo (Diocèse d’Owando) : Décès du curé, père Joseph Piszczek!

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 

De nationalité polonaise et curé de la paroisse Notre-Dame de l’Assomption d’Oyo (diocèse d’Owando), père Joseph Piszczek est décédé, par noyade dans la rivière Alima dans laquelle il avait l’habitude de se baigner, à Oyo (département de la Cuvette), dans la nuit du mardi 2 avril 2013. Son corps a été retrouvé trois jours plus tard, le jeudi 4 avril 2013, à Tchikampika, localité située en aval d’Oyo, toujours dans le département de la Cuvette. Père Joseph Piszczek était missionnaire au Congo depuis 25 ans.


Né le 25 juillet 1956, à Tylmanowa, en Pologne, le père Joseph Piszczek a fait ses études primaires et secondaires à Tylmanowa et à Krosciento, avant d’entrer au grand-séminaire de Tarnow. Au terme de son cursus philosophique et théologique, il reçoit l’ordination presbytérale le 31 mai 1981, des mains de Mgr Jerzy Ablewicz. Après son ordination presbytérale, il est affecté comme vicaire à la paroisse Gora Ropczycka, puis à la paroisse Saint-Casimir, à Nowy Sacz, avant d’être nommé aumônier des hôpitaux. En 2006, il est élevé au rang de chanoine par l’évêque de Tarnow.
Guidé par la voix de la disponibilité de la vocation missionnaire, le père Joseph Piszczek s’est engagé à aller en mission. Pour cela, il entre au centre de formation missionnaire de Varsovie où il passe un an (1986-1987). Il est envoyé solennellement comme missionnaire au Congo-Brazzaville, par le Saint-Père Jean-Paul II, après avoir reçu la croix missionnaire à Varsovie, le 10 juin 1987.
Il arrive au Congo-Brazzaville en fin septembre de la même année, en passant par Moscou. Il est affecté à Oyo, où il devient curé de la paroisse Notre-Dame de l’Assomption, à partir de 1988. Rappelons que c’est en mai 1973 que les premiers missionnaires sont arrivés de Tarnow, à Oyo.
Le père Joseph Piszczek a été un pasteur très présent au milieu de ses brebis. Il a assuré lui-même le service de la catéchèse avec rigueur. Il a construit l’église et un nouveau bâtiment de l’école catholique, avec la l’aide de son pays natal, plus précisément de sa paroisse d’origine. Les obsèques du père Joseph Piszczek auront lieu mercredi 10 avril 2013, à 10h et il sera inhumé au cimetière de la grotte mariale, dans l’enceinte de la paroisse Notre-Dame de l’Assomption.

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