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Lancement de la vente des billets pour monter au Christ Rédempteur et au Pain de Sucre pendant les JMJ

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans culture



Les pèlerins des JMJ Rio2013 sont invités à visiter le Christ Rédempteur et le Pain de Sucre de Rio, les deux incontournables de la « Cidade Maravilhosa » (Ville Merveilleuse). Un dispositif extraordinaire a été mis en place pour les JMJ, afin que tous les pèlerins puissent accéder à ces deux sites connus dans le monde entier.

La vente des billets permettant de se rendre au Christ Rédempteur et au Pain de Sucre s’effectuera uniquement sur Internet, sur des pages conçues spécifiquement à cet effet. Sur ces sites, les pèlerins pourront choisir l’horaire auquel ils désirent effectuer leur visite, sur la période allant du 17 juillet au 1er août 2013. La vente des billets est d’ores et déjà ouverte.

Exceptionnellement, le Christ Rédempteur sera ouvert 24h/24 du 17 juillet au 1er août.

Il existe deux moyens d’y accéder :

- le train du Corcovado. Les billets s’achètent uniquement sur cette page : http://www.ingressocomdesconto.com/rio2013;

- les vans de l’entreprise Paneiras-Corcovado. Les entrées s’achètent uniquement sur cette page : http://www.ingressorapido.com.br/corcovado :

Les horaires de fonctionnement du téléphérique permettant d’accéder au sommet du Pain de Sucre seront également adaptés en fonction de la demande.

Les billets s’achètent uniquement sur cette page : http://www.ingressorapido.com.br/bondinho .

En plus de ce dispositif exceptionnel destiné à répondre à l’afflux des pèlerins, l’entreprise privée Caminho Aéreo Pão de Açúcar, constructeur et gestionnaire du téléphérique, mettra en place de nouveaux panneaux de signalisation, renforcera son système de sécurité ainsi que son service d’information touristique.

Au vu des temps de trajets requis pour se rendre d’un point à l’autre de la ville, et afin de pouvoir participer aux Célébrations Principales et Catéchèses, le Secteur Activités Culturelles du Comité Organisateur Local (COL) recommande aux pèlerins d’éviter certaines plages horaires pour acheter leurs entrées. Le but est d’éviter que certains pèlerins se retrouvent dans l’incapacité d’accéder à ces sites aux horaires indiqués sur leur billet d’entrée.

Nous vous déconseillons donc d’acheter des entrées pour les créneaux horaires suivants :
- mardi 23 juillet 15h – 22h
- mercredi 24 juillet 6h – 14h
- jeudi 25 juillet 6h – 22h
- vendredi 26 juillet 6h – 22h
- samedi 27 juillet 14h – 00h
- dimanche à éviter

Plus d’informations sur le site des entreprises responsables de la visite de ces sites touristiques :

1. Train du Corcovado
http://www.corcovado.com.br/
Tel : +55 (21) 2558-1329
Adresse : Rua Cosme Velho, 513 – Cosme Velho

2. Paineiras-Corcovado (vans):
http://www.paineirascorcovado.com.br/
E-mail : jmjc@paineirascorcovado.com.br
Adresse : Estrada das Paineiras, s/nº – Santa Teresa
Lieu de départ des Vans : Place Largo do Machado em face de l’Église Nossa Senhora da Glória (à proximité de la station de métro Largo do Machado)

3. Companhia Caminho Aéreo Pão de Açúcar (téléphérique du Pain de Sucre)
http://www.bondinho.com.br/
Tel : +55 (21) 2546-8400
Adresse : Av. Pasteur, 520 – Urca

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Le Congo participe également à la Semaine Missionnaire (Journées dans les Diocèses ou Pré-Journées)

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine



Il s’agit des journées qui précèdent la Journée Mondiale de la Jeunesse, et dont le but est de faciliter l’entrée des jeunes pèlerins dans le pays d’accueil. Connues, en d’autres éditions, comme Journées dans les Diocèses ou Pré-Journées, la Semaine Missionnaire a pour objectif de permettre à la jeunesse mondiale de connaître davantage les Eglises locales, à travers l’échange d’expériences, l’enrichissement de la foi et l’échange culturel.

Cette nouvelle proposition a reçu le nom de Semaine Missionnaire, suggéré par les évêques du pays et approuvé en mars dernier par le Conseil Pontifical pour les Laïcs (CPL), du fait de l’empreinte missionnaire existant chez les brésiliens.

Que sera la Semaine Missionnaire au Brésil

Au Brésil, la Semaine Missionnaire sera basée sur trois axes:

1) Une expérience de foi: Les jeunes auront des moments de prière et de méditation, pour approfondir une rencontre personnelle avec Jésus Christ et sa proposition d’amour.

2) Une expérience culturelle: Les jeunes de diverses nationalités et cultures, dans une ambiance de partage, auront la possibilité de découvrir la diversité culturelle des peuples. Par ailleurs, les jeunes natifs pourront divulguer les richesses et la culture régionales.

3) Une expérience de solidarité missionnaire: La jeunesse locale et les pèlerins vont pouvoir interagir et avoir une participation tournée vers la mission chrétienne. Ils participeront à diverses campagnes et projets de solidarité.

Histoire de la Semaine Missionnaire

Ce moment de préparation, auparavant nommé Journées dans les Diocèses, a surgi lors des JMJ de Paris, en 1997. L’Eglise en France a promu diverses rencontres pour faciliter l’évangélisation des jeunes des Diocèses français. Ce fut un bel accueil, car la France entière a réussi non seulement à accueillir les pèlerins venus d’autres pays, mais a également motivé la participation de jeunes français aux JMJ.

Ce furent des moments où les étrangers ont pu partager avec les communautés locales des moments de prière, de fête et d’échange culturel et social.

Service

Si vous avez des questions au sujet de la Semaine Missionnaire, envoyez votre email à semanamissionaria@cnbb.org.br.

Pour envoyer des informations (textes, photos et vidéos) d’évènements préparatoires des JMJ Rio2013 de vos Diocèses, envoyez un email à canalprejornada@rio2013.com

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Rio 2013 : journée de prière pour les JMJ

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

Les inscriptions en ligne sont closes
Ce jeudi 11 juillet, des croyants du monde entier ont uni leurs prières pour la préparation des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) qui se dérouleront du 23 au 28 juillet prochains à Rio de Janeiro.

A une quinzaine de jours du début de l’évènement, les organisateurs ont invité à « prier en groupe ou seul » pour les JMJ : selon un communiqué, le père Leandro, responsable du secteur ‘pastorale’, explique que cette initiative rejoint les intentions du pape pour le mois de juillet : « pour que les Journées mondiales de la jeunesse qui se dérouleront au Brésil encouragent les jeunes chrétiens à se faire disciples et missionnaires de l'Evangile».

Clôture des inscriptions en ligne

Les inscriptions en ligne pour la participation aux JMJ sont closes aujourd’hui, indique le site dédié à l’événement.

À partir du lundi 15 juillet, et pendant toute la durée des JMJ, les inscriptions individuelles pourront se faire directement sur place. En revanche, les inscriptions qui incluent le logement sont déjà closes.

En plus du kit du pèlerin, les jeunes inscrits aux Journées recevront un « pass » qui leur donnera accès à tous les événements du Festival de la jeunesse et aux lieux les plus proches du site central de Campus Fidei, à Guaratiba, ainsi qu’un kit-veillée, avec les cinq repas pour le week-end.

Envoyer ses photos au pape

Pour les jeunes qui ne pourront pas participer à l’événement, une initiative a été annoncée à Radio Vatican par le président du Conseil pontifical pour les communications sociales, Mgr Claudio Celli : il s’agit du lancement d’un « journal-vidéo ».

Une équipe de quatre jeunes réalisera quatre films par jour, de deux ou trois minutes chacun, transmis à travers le site Pope2You.

Les jeunes du monde entier qui participeront aux Journées mondiales de la jeunesse pourront eux aussi envoyer leurs photos au pape François à travers ce même site

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JMJ 2013 : une exposition sur le Christ aux beaux-arts de Rio

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

Sous l'égide du Conseil pontifical pour les laïcs

ROME, 11 juillet 2013 (Zenit.org) - Le musée des beaux-arts de Rio de Janeiro accueille l’exposition "Dans le sillage du Seigneur", sous l’égide du le Conseil pontifical pour les laïcs, dans le cadre de la XXVIII Journée mondiale de la jeunesse, du 23 au 28 juillet 2013, à Rio.

La Fondation Jean-Paul II pour la jeunesse, au sein du dicastère pour les laïcs, a eu l’initiative de cet évènement organisé du 9 juillet au 12 octobre près le musée national des beaux-arts brésilien.

Selon les médias du Vatican, l’exposition présente des oeuvres regroupées en sections (Le Christ, chemin de salut, Vocation et mission des apôtres, Marie conduit au Christ, et Les saints, modèles à suivre).

Parmi les œuvres exposées : une reproduction photographique du Suaire de Turin, des portraits de Fra Angelico, Mantegna, Léonard de Vinci, Bernin, Le Guercin, Lorenzo Lotto, le diptyque du Vatican du IIIº - IVº siècle des apôtres Pierre et Paul, des représentations de Marie (icônes byzantines, Michel-Ange ...).

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130 ans d'évangélisation et ordinations presbytérales à Linzolo

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

 

 

Mgr Anatole Milandou imposant les mains sur les nouveaux prêtres, suivi de Mgr Vincent Landel.

Après les festivités du 125ème anniversaire de sa fondation rehaussées par l’ordination épiscopale de l’évêque de Ouesso Mgr Yves Marie Monot, cette année, l’Eglise du Congo a célébré dimanche 7 juillet 2013 à Linzolo, son 130ème anniversaire, avec les ordinations de douze prêtres. Les festivités ont coïncidé avec la clôture de l’année pastorale 2012-2013, dans l’archidiocèse de Brazzaville. C’était au cours d’une célébration eucharistique présidée par Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, qui était entouré de NN.SS. Vincent Landel, archevêque de Rabat (Maroc) et Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, président de la C.e.c (Conférence épiscopale du Congo). Et aussi, d’un peu plus de 120 prêtres venus des différents diocèses du pays.

 

 

Placées sous le thème : «Chrétien de Brazzaville, redécouvre le chemin de la foi!», les festivités du 130ème anniversaire de l’évangélisation du Congo se sont achevées à Linzolo, par un pèlerinage ayant drainé plus d’une dizaine de milliers de pèlerins venus de toutes les paroisses de l’archidiocèse de Brazzaville et de l’ensemble du pays, qui ont séjourné à Linzolo, du 6 au 7 juillet 2013. A cette occasion, Mgr Anatole Milandou a clôturé l’année pastorale 2012-2013, et a ordonné douze nouveaux prêtres. Il s’agit des abbés: Bertholin Bahoumina, Drège Bemba, Brice Bikouta, Adéodat Falq Lauridat Bouetouz, Vlady Loufoukou, Gabriel Massembo, Jhob Mboukou, Olivier Mikoli, Stève Jordin Milongo, Charel Mvouo Oyela, Chancelvy Nguimbi, et Ulrich Claus Nsendé Missamou.
Des membres aussi bien du gouvernement que des autres corps constitués de la République ainsi que plusieurs autorités civiles, militaires et politico-administratives ont participé à cette grand-messe sur le parvis de la grotte mariale.
Une foule dense a savouré les mélodies exécutées par les chœurs diocésains de la Schola Populaire, les Amis du grégorien et la chorale du doyenné Nganga-Lingolo, Linzolo, Goma-tsétsé composée de plusieurs choristes de la paroisse Saint Joseph de Linzolo et d’autres paroisses de l’archidicoèse, avec un effectif de 279 choristes vêtus de l’uniforme diocésain des chorales, sous la houlette de l’abbé Renaud Silvère Kinzonzi, président de la C.d.m.a.s (Commission diocésaine de musique et art sacré).
Avant la procession d’entrée, Mgr Anatole Milandou a réhabilité le pacte de paix signé par Mgr Augouard avec les habitants de Linzolo, en posant un geste de grande portée symbolique qui a consisté à enterrer deux fusils à l’endroit où le fit le missionnaire spiritain, mardi 8 mars 1885.
Puis, au nom de l’équipe presbytérale et de la communauté paroissiale, l’abbé Mesmin Auxence Gaya, administrateur paroissial de Saint Joseph de Linzolo, a souhaité la bienvenue à tous leurs hôtes, avant de brosser l’historique de la paroisse plus que centenaire. Par ailleurs, l’abbé Mesmin-Prosper Massengo, vicaire judiciaire de l’archidiocèse de Brazzaville, a présenté le cursus académique et le cheminement vocationnel des candidats à l’ordination presbytérale. Après un dialogue sincère et franc entre les candidats et l’évêque, ces derniers ont été choisis dans l’ordre des prêtres.
S’exprimant successivement en français, lingala et lari, Mgr Anatole Milandou, après avoir fait l’éloge de l’œuvre pastorale des premiers missionnaires qui ont bâti avec leur sueur la paroisse de Linzolo, a, dans son homélie, dépeint les exigences de la foi, en cette année de la foi. Puis, il a invité le peuple de Dieu à s’investir davantage pour sauvegarder et préserver ce patrimoine légué par les pères missionnaires. Quant aux candidats à l’ordination presbytérale, il les a mis en garde pour ne pas être des petits tyrans pour leurs brebis. Après l’homélie, l’ordinaire de Brazzaville leur a conféré l’ordination presbytérale. Chacun d’eux a promis obéissance à l’archevêque et à ses successeurs.
Vers la fin, l’abbé Adéodat Falq Lauridat Bouetouz, au nom de ses condisciples, a remercié l’archevêque, NN.SS. Landel et Portella, le clergé, notamment le prédicateur de leur retraite, l’abbé Jaques Nganga, tous les participants à la messe et tous ceux qui de près ou de loin, ont apporté leur contribution à leur marche vers le presbytérat, avant de détailler le sens et la symbolique du nombre 12. A la suite des familles Kahounga et Kakou qui ont offert une statuette à la grotte Mariale de Linzolo, l’archevêque de Rabat a exprimé son émotion devant cette foule de chrétiens présents, avant de rappeler qu’il est évêque dans un pays qui compte 35 millions d’habitants, tous musulmans et 35.000 chrétiens tous étrangers. Mgr Vincent Landel a profité pour interpeller les Congolais qui ont des enfants qui étudient dans le Maghreb de leur signifier que dans ces pays bien que musulmans, il existe bel et bien des églises catholiques.
Enfin, Mgr Anatole Milandou a remercié tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette fête, notamment les institutions étatiques et les entreprises qui ont nivelé la route rendant la circulation automobile commode et pratique. Remerciements exprimés auparavant, par l’abbé Mesmin Auxence Gaya.
Fondée en 1883 par Mgr Prosper Philippe Augouard, missionnaire spiritain, la paroisse Saint Joseph de Linzolo, située dans la zone rurale de l’archidiocèse de Brazzaville, est l’œuvre aussi des compagnons de Mgr Augouard. Notamment les pères de la Congrégation du Saint Esprit: Victor Paris, Kraft, les frères Saviniens et Philomène Hirsel. Ces précurseurs de la foi en terre congolaise (terre de Makoko, Ma Loango…) sont venus de très loin pour implanter cette paroisse. C’est grâce à l’initiative de Mgr Augouard et au génie artistique du père Victor Paris que l’Eglise catholique au Congo s’est dotée de sa première chapelle de 31 mètres de long et 8 mètres de large, surmontée d’un clocheton. En 1976, débutent les travaux de construction de la nouvelle chapelle. C’est un architecte congolais Jean Marie Diamesso qui propose le plan d’un édifice hexagonal avec des poutres obliques de béton armé de 14 mètres de portée, signe d’une Eglise-famille, communion, peuple de Dieu. M. Luc Samba, catéchiste, de regrettée mémoire, a trouvé un nom pour cette église: «Saint Joseph Bia Sala Moko», qui signifie: «Saint Joseph l’œuvre de nos mains». L’endroit où fut érigée la grotte a été découvert par les compagnons de Mgr Prosper Philipe Augouard. Linzolo qui n’est autre qu’une déformation de lounzolo: «Kou ba zololo bantou» est un centre chrétien de grande hospitalité et une terre de paix.

Gislain Wilfrid BOUMBA

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Fermeture de l'année pastorale et ordinations presbytérales à Kinkala ce 23 juin 2013

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

 

 

Les nouveaux prêtres après leur ordination.

L’année pastorale 2012-2013 au plan diocésain à Kinkala appartient désormais à l’histoire. Elle a été clôturée dimanche 23 juin dernier, sur fond d’ordination presbytérale. Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala a à cette occasion présidé une messe solennelle à la grotte mariale de la cathédrale Sainte Monique de Kinkala. Au cours de la messe, l’évêque de Kinkala a ordonné cinq nouveaux prêtres, ce qui enrichit le clergé de ce jeune diocèse, érigé il y a un peu plus de 25 ans.

 

Toutes les communautés chrétiennes paroissiales du diocèse y avaient pris d’assaut la place mariale de Kinkala, ainsi que les délégations (prêtres et laïcs) venues de la quasi-totalité des diocèses du Congo, et aussi de Kinshasa, en RDC. La veille de ces ordinations, les mêmes lieux avaient déjà abrité la profession religieuse de quatre frères de la Congrégation des frères des campagnes de Saint Augustin, qui ont émis leurs vœux perpétuels.

Tradition oblige, la cérémonie d’ordination presbytérale a débuté par l’appel des candidats, suivi de la présentation de leur parcours vocationnel et leur cursus académique faite par l’abbé Daniel Jean Jacques Kouatouka, directeur diocésain de l’école catholique. Il s’agit des abbés Destin Judicaël Magnet, Gabin Massamba, Blaise Arcadius Matouvouengi, Roland Nsana et Narevh Manima, parvenus au terme de leur stage diaconal. Après quoi, le peuple de Dieu a eu droit à tous les temps forts de la cérémonie, dont l’homélie de l’évêque.
De relation facile, Judicaël est né le 27 avril 1975 à Mont-Belo dans le département du Niari. Titulaire d’un baccalauréat A4 et d’une licence ès lettres, il a passé un stage pastoral à la paroisse Saint Théophile de Kindamba en 2006, et a été envoyé en septembre 2011 à Mbanza-Nganga, pour aider à rouvrir la paroisse Notre-Dame des Monts. Tandis que Gabin est né le 19 février 1981 à Mindouli (département du Pool). Après l’obtention de son baccalauréat A2 au lycée Victor Augagneur de Pointe-Noire en 2003, il est envoyé par la paroisse Sainte Bernadette de Matendé au séminaire propédeutique Abbé Charles Mahonde de Ouesso. Titulaire d’un baccalauréat de théologie, il a passé son stage intercycle à l’évêché de Kinkala de 2006 à 2007, et y a exercé son ministère diaconal. Il est très serviable et sensible à son prochain.
Arcadius est né le 27 décembre 1970 à Mindouli. Baptisé à la paroisse Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Missafou le 2 mai 1971. Le 8 mai 1983, il reçoit le sacrement de confirmation et fait sa profession de foi le 2 juin 1985, à la paroisse Sainte Barbe de Mindouli. Détenteur d’un baccalauréat A4 au lycée du 5 février de Kinkala en 1996, il décroche une licence en philosophie. Enfant de chœur à Missafou, à la paroisse Ndundzia Mpungu à Brazzaville et à Kinkala de 1982 à 1995, il devient accompagnateur des enfants Yamboté de 1990 à 1993 dans la même paroisse. En 1996 à la paroisse Sainte Marie de Ouenzé alors qu’il étudie à l’Université Marien Ngouabi, Arcadius est à la fois membre de l’archiconfrérie du Saint Esprit, du service de la liturgie et de l’A.c.a (Association congolaise accompagner). Après le séminaire propédeutique Abbé Charles Mahonde de Ouesso en 2004 et le séminaire Georges Firmin Singha, il exerce son stage pastoral intercycle à l’économat diocésain de Kinkala, de 2006 à 2007. En 2011, il a effectué son stage prédiaconal à la paroisse Saint Théophile de Kindamba. Gentil, serviable et obéissant, il passe son service diaconal à Vindza.
Roland Nsana est né le 11 février 1984 à Kibouendé dans le département du Pool. Détenteur du baccalauréat A4 comme candidat libre en 2004, et à l’issue d’un exercice pastoral à la paroisse Saint Philippe de Kibouendé, il est admis au grand séminaire de théologie Emile Biayenda de Kinsoundi en octobre 2008. Un cycle qu’il boucle en juin 2011 en empochant un baccalauréat de théologie. Il passe son stage prédiaconal à Missafou en 2011 où il a exercé son ministère diaconal. Conscient de sa charge de prêtre, il accepte volontiers les remarques et se laisse former.
Né à Dolisie (département du Niari) le 23 septembre 1978, Narevh décroche en 2002, le baccalauréat D au lycée Pierre Savorgnan de Brazza. Il se retrouve parmi les admis au séminaire propédeutique Notre-Dame de Loango à Pointe-Noire, de 2002 à 2003. Il passe son stage intercycle à l’évêché de Kinkala puis à la paroisse de Mbanza-Ndounga de 2005 à 2007. En 2011, il décroche le baccalauréat de théologie et est envoyé à la paroisse Les Saints Martyrs de Mindouli pour son stage prédiaconal. De tempérament très calme, Narevh s’est révélé excellent accompagnateur des mamans de la fraternité Sainte Barbe de Mindouli et des jeunes et enfants: Enfants de chœur, Yamboté, Elisa. En catéchèse, il a préparé avec abnégation les catéchumènes aux sacrements. Il a exercé son ministère diaconal à Loulombo.
Ces ordinations presbytérales affirme-t-on, sont celles qui en 9 ans, ont drainé le plus de monde à Kinkala.
Notons que les cinq nouveaux prêtres ont reçu l’ordination diaconale, le 30 septembre 2012 à Kinkala, des mains de Mgr Louis Portella Mbuyu.

Aristide Ghislain NGOUMA

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Quelques conflits et leur gestion en Afrique (Côte d'ivoire et Congo brazzaville)

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Théologie

 

1) Les conflits d'héritage

Il s’agit des conflits qui ont trait au décès d’un époux et donc à sa succession et à l’héritage de ses biens. Ce conflit surgit le plus souvent dans les ethnies de système matrilinéaire.

Le système matrilinéaire, en sociologie et en anthropologie est le système d'organisation sociale dans lequel les origines sont retracées par la lignée des femmes, et où tous les enfants appartiennent au clan de la mère. Ce système est quelquefois associé à l'héritage par la lignée féminine des biens matériels et des prérogatives sociales. Dans ce système, seule l'ascendance maternelle est prise en ligne de compte pour la transmission du nom, des privilèges, et de l'appartenance à un clan ou à une classe. Comment est on arrivé là. Au départ la transmission de l'héritage (notoriété, position sociale, biens et services) s'est d'abord effectuée de mère à fille. Par glissement, elle s'est opérée ensuite de mère à fille et à fils, pour finalement se réaliser d'oncle à neveu. Il est remarquable, dans ce contexte, que la filiation de père à fils est totalement occultée. Ce qui est source de conflit chez les Akan et chez les Lâdi.

 

a) Chez les Akan de côte d’Ivoire

- Nature des conflits

Les Akan de Côte d’Ivoire comportent trois groupes : les frontaliers du Ghana (Abron, Agni, et Nzima) les Baoulé (au centre), et les « lagunaires » au sud (Abè, Abidji, Abouré, Akyé ou Attié, Adioukrou, Avikam, Alladian, Ébrié et Éotilé). Le système adopté par par la société akan est matrilinéaire.

Selon les Akan, l'héritage d'oncle à neveu implique une dépendance vis-à-vis de la femme, du frère envers sa sœur, détentrice de ce pouvoir spécial de la régénération de la lignée ancestrale. Pour les anciens de la tradition, seule la femme avait le secret de sa grossesse. C’est la raison pour laquelle les fils de la sœur pouvaient hériter de leur oncle (même lignée) mais non des enfants du défunt qui sont d’un autre clan que le leur. Aujourd’hui la pratique de ce système engendre de nombreux conflits. Quelle en est la nature ?

Dans les normes si l’on concevait ce système comme une règle de la nature le problème de conflit d’héritage ne devrait pas se poser puisque chacun hérite de son oncle et non du père. Mais les familles où il y avait une majorité de filles se retrouvaient avec les enfants après le décès de l’homme. Ainsi la femme était dépouillée de tous ses biens acquis du vivant de l’homme de plus elle subissait le martyre. Du côté des enfants, les parents maternels bien qu’heureux parce que la famille s’est agrandie se trouvent confronter au problème de l’éducation, surtout de leurs subsistances. Aussi l’on sentait un délaissement de ceux-ci au cas où la mère venait à épouser un autre homme. Oisifs, ils n’ont aucun soutien pas même une parcelle où entreprendre une quelconque activité car ayant perdu les terres et biens de leur père.

L’évolution de la société moderne a consisté à accentuer les failles de ce système avec la loi civile du mariage qui prévoit l’héritage direct des enfants des biens de leur père. Bien souvent l’on a constaté qu’au décès du père, les enfants tout comme la femme étaient dépossédaient des biens. Ou comme prétexte, les parents acceptaient les enfants afin de profiter des biens de leur fils. Or ceux-ci ne prendront pas le temps pour l’éducation des enfants. Ils utiliseront les biens à leur propre compte. Aujourd’hui avec la modernité, tous les enfants tout comme la femme veulent hériter des biens du défunt et non laisser le soin aux beaux parents ni aux nièces du défunt. En somme le conflit d’héritage est lié à une question d’intérêt opposant la famille du défunt et celle de la veuve.

Comment un tel conflit peut être résolu ?

 

- Mode de résolution

A l’instar de bon nombre de cultures africaines, le mécanisme de résolution des conflits d’héritage relève de doigter et de savoir faire afin de pouvoir respecter les intérêts de toutes les parties en conflit.

En effet le conflit d’héritage dans nos sociétés, s’ils sont mal gérés, ils constituent un important déséquilibre qui naît aussi bien entre les protagonistes qu’au sain des diverses catégories sociales.

Les akan pour la résolution des conflits d’héritage qui naissent en son sein procède par des contacts d’affinités. Vu la délicatesse du sujet, seules les personnes jouissant d’une certaine notoriété : chefs notables et sages peuvent siéger pour la résolution de ce conflit.

Par des négociations directes, celui qui est chargé d’intermédiaire essaie de faire entendre raison aux héritiers surtout si le défunt a laissé des enfants à bas âge et aussi afin de ne pas laisser la mère dans « la rue ». Avec l’influence des notables, les neveux héritiers au fil de parfois houleuses discussions finissent par concéder quelques biens pour la subsistance de la veuve et des enfants. Cependant, il faut reconnaître que cette dernière décision n’est pas toujours respectée. Il faut cependant reconnaître que l’héritage constitue une plaie véritable dans la société akan que les autorités politique et administratives et surtout judiciaire doivent veiller à élucider pour le bien être de la population.

 

b) Chez les Lâadi du Congo Brazzaville

Les peuples Laadi sont situés dans la partie sud de la République du Congo précisément dans le département du Pool. Ils appartiennent au grand groupe Koongo constitué de bien d'autres ethnies : kuni, beembe, suundi, koongo, doondo, haangala, kaamba, yoombe etc. Tous ces peuples ont une souche commune, le grand royaume Koongo dia Ntotila en Angola. De cette souche commune, les peuples laadi ont conservé, entre autres, les makaanda (clans).

Le kaanda est une organisation sociale faite des mécanismes que tout le monde observe consciemment ou inconsciemment. En pays laadi, le kaanda vit grâce aux rapports entre ses membres (bisi kaanda) et à ses liens séculaires tissés dans la trame de l'histoire par les ancêtres avec d'autres clans par alliance, bankweesi ou des clans voisins.

L'héritage, qui est venu de Koongo dia Ntotila, a, sans doute, connu des modifications sur le cheminement migratoire. Cependant, il en reste une base, une vraie sève, mamelle de survie identitaire comme par exemple le régime matrilinéaire. Ainsi, comme dans chaque groupe culturel, plusieurs situations font l'objet de conflits chez les laadi. Mais le plus récurent de tous est le conflit d'héritage.

En effet, aussitôt après la mort d'un homme chez les laadi, les membres de la famille de celui-ci tyrannisent la veuve. Ils commencent par sceller la maison pour empêcher à la veuve d'y entrer, de peur qu'elle n'escroque tout l'héritage laissé par le défunt. L'accès de la maison est même interdit aux enfants durant la veillée mortuaire. Après l'enterrement, le deuil peut durer 40 à 45 jours, si non plus; voir même jusqu'à trois ans. Le jour du retrait de deuil, si la veuve refuse le nouveau mari qu'on lui propose, elle est contrainte de rembourser le montant de la dot, souvent majorée.

Etant donné qu'il s'agit d'un peuple matrilinéaire, les laadi continuent à défendre la conception selon laquelle les enfants n'appartiennent pas au clan paternel, pas plus que leur mère car estiment-ils que : seule la mère connaît le véritable père d’un enfant. Alors, fort de ce principe, les membres de la famille paternelle s'approprient tous les biens laissés par le défunt. Cette situation ne va pas sans conséquences puisqu'elle est la source d'un conflit qui fait couler beaucoup d'encres. Notant que, ce conflit est resté sans issus pendant plusieurs décennies en ce sens que la veuve et les enfants, bien que lésés n'avaient rien à revendiquer de leur père. Car chez les laadi, les enfants succèdent non à leur père mais à leur oncle. Et aucune instance n'avait le droit de se mêler d'une affaire d'héritage familiale. Cela n'a pas tardé de faire place à la violence car les enfants du défunt soupçonnèrent très vite la famille paternelle d'avoir commandité la mort de leur père pour hériter de ses biens, d'où il fallait à tout prix trouver un prétendu sorcier à qui on faisait souffrir le martyre.

Actuellement, on est parvenu à la  création d'une instance traditionnelle constituée des sages de plusieurs contrées laadi. Ceux-ci siègent à la manière d'un tribunal dit « Térikyo ». Ainsi lorsque dans une famille le problème d'héritage se pose et que cette instance est saisie, celle-ci tente de réconcilier les deux parties et procède toujours, ou du moins le plus souvent, à un partage équitable des biens entre les enfants (la veuve y compris) et la famille du défunt.

Toutefois, il sied de dire que plusieurs conflits d'héritage ne sont pas signalés par peur de représailles de la sorcellerie.

Abbé Daleb Mpassy

 

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AFRIQUE/CONGO - Erection du nouveau Diocèse de Dolisie (République du Congo) et nomination de son premier Evêque en la personne de Mr l'abbé Bienvenu MANAMIKA

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Nouvelles Diocésaine

Le Saint-Père François a érigé le nouveau Diocèse de Dolisie (République du Congo) par démembrement du Diocèse de Nkayi, le rendant suffragant de l’Archidiocèse de Brazzaville. Il a nommé premier Evêque de Dolisie le Père Bienvenu Manamika Bafouakouahou, Vicaire général du Diocèse de Kinkala.
Le Père Bienvenu Manamika Bafouakouahou est né à Brazzaville le 16 octobre 1964. Il provient du village de Pool (Kibossi), proche de Kinkala. Il a été ordonné prêtre le 29 août 1993 pour le Diocèse de Kinkala.
Après son ordination, il a exercé les ministères suivants : 1993-1995 : Directeur spirituel au Petit Séminaire du Diocèse de Kinkala, à Mindouli et Coopérateur au sein de la Paroisse des Martyrs de Mindouli, 1995-2000 : Etudes en Droit canonique à l’Université de Salamanque et Coopérateur au sein de la Paroisse de Sainte Marie, Médiatrice (1998-1999), 2000-2003 : Curé de la Paroisse de Paray (France), 2004-2009 : Curé de la Cathédrale de Kinkala, à compter de 2004 : Vicaire général du Diocèse de Kinkala, Délégué épiscopal chargé de la Caritas diocésaine et Coordinateur du Collège Saint Augustin de Kinkala.

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Bientôt le recensement des étrangers, de parcelle à parcelle

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

La direction générale de l’immigration s’apprête à lancer une opération, la première, semble-t-il, à son initiative, de recensement des étrangers au Congo, pour la délivrance des cartes de séjour. La procédure de l’opération a été rendue publique, mais on ne sait pas combien de temps durera ce recensement de proximité, qui se fera de domicile à domicile. La présence physique de l’impétrant est exigée. Ces dernières années, les Congolais se plaignent du manque de contrôle de la politique d’immigration qui se manifeste par une impression de présence massive d’étrangers dont beaucoup sont en situation irrégulière

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Le choléra frappe de nouveau à Pointe-Noire: deux morts!

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

publié dans Actualités

 

L’épidémie de choléra est de retour à Pointe-Noire, la capitale économique du pays, et dans le Kouilou, depuis le 20 mars 2013, selon les autorités sanitaires des deux départements. Au moment où nous mettons sous presse, sur onze nouveaux cas enregistrés, il y a, déjà, deux morts, dans les deux départements. La réapparition de cette épidémie mortelle dans le littoral congolais prouve, sans doute, que les campagnes antérieures de sensibilisation des populations méritent d’être renforcées et menées, de manière permanente. Car, les populations sont exposées aux maladies diarrhéiques et autres risques de contamination, en recourant aux eaux de puits. En tout cas, la résurgence du choléra veut, tout simplement, dire que cette épidémie n’a toujours pas été maîtrisée, malgré les assurances précédentes des autorités sanitaires du pays.

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