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Homélie pour le 32ème dimanche du T.O (06 Novembre 2022)

par Abbé Venceslas dia kazé

Frères et Sœurs,

Il est heureux que les textes bibliques de ce dimanche nous parlent de la résurrection. En effet, ces jours-ci, nous nous sommes rendus au cimetière pour un temps de recueillement et de prière. Beaucoup ont demandé que des messes soient célébrées pour ceux et celles qui nous ont précédés. Et nous continuons à les confier tous à la miséricorde du Seigneur. Et bien sûr, nous n’oublions pas les victimes des guerres, de la violence et des catastrophes. Ce qui motive notre prière, c’est donc notre foi en la résurrection. Et c’est précisément cette bonne nouvelle que nous trouvons dans les textes bibliques de ce jour.

Ainsi, la première lecture nous donne un témoignage extraordinaire : cela se passe à une époque dramatique de l’histoire d’Israël ; les empereurs grecs veulent imposer leur civilisation, leur culture et leur religion ; ils rencontrent une farouche résistance en Israël. Et c’est l’histoire de cette mère et de ses sept fils qui sont torturés et mis à mort de la manière la plus cruelle. En acceptant cette mort, ils témoignent de leur foi en la résurrection. Ils comprennent que Dieu ne peut pas abandonner les justes qui lui sont fidèles.

En écoutant ce récit, nous pensons à tous les chrétiens d’aujourd’hui qui sont persécutés à cause de leur foi. Nous en avons de nombreux témoignages dans le monde. Même si nous vivons dans un monde qui veut ignorer la foi des chrétiens ou qui la tourne en dérision. Mais c’est précisément là que nous sommes envoyés pour être les messagers de la bonne nouvelle du Christ.

Aussi la vie après la mort ne fait pas l’unanimité de tous. Pour certains la mort est la fin de tout. Pour d’autres ce n’est qu’un passage vers la vie dans l’au-delà. L’Évangile de ce dimanche nous montre Jésus face à des sadducéens qui ne croient pas en la résurrection des morts. Ils la refusent parce qu’elle n’est pas inscrite dans la loi de Moïse. Ils vont même jusqu’à la tourner en dérision. Pour mettre Jésus dans l’embarras, ils lui soumettent un cas absurde : une femme ayant eu sept maris, tous frères entre eux et qui sont morts l’un après l’autre. Et voici la question : “À la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l’épouse ?”

La réponse de Jésus est double ; tout d’abord, il leur dit qu’il n’est plus question de concevoir la vie future de manière terrestre et matérielle ; Ceux qui ont été jugés dignes ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.” Puis vient l’argument en faveur de la résurrection. Pour cela Jésus s’appuie sur la révélation de Dieu à Moïse : “Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le Dieu des morts mais des vivants.” Au-delà de la mort, nous serons vivants en Dieu.

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Homélie pour la Toussaints (1er Nov 2022)

par Abbé Venceslas dia kazé

Frères et Sœurs,

C’est aujourd’hui la fête de tous ceux et celles qui sont dans la joie auprès de Dieu. Dès la première lecture, l’auteur de l’Apocalypse nous en fait un tableau enthousiasmant, et extraordinaire. Il nous montre que la sainteté n’est pas réservée à quelques privilégiés. C’est plutôt une grâce que Dieu prépare pour une multitude innombrable. Dieu la propose à tous ; nous sommes donc tous appelés à la sainteté. Malheureusement, certains par leur façon de vivre, résistent et n’accueillent pas cette grâce très précieuse de Dieu.

L’auteur de l’Apocalypse nous parle symboliquement de 144.000 personnes qui proviennent de toutes les tribus d’Israël. Ce chiffre représente le très grand nombre de croyants qui forment le nouveau peuple de Dieu. Cette foule immense que nul ne peut dénombrer vient de tous les horizons. Au-delà des épreuves et des persécutions, ils découvrent le Christ, l’Agneau de Dieu “qui enlève le péché du monde”. Leur victoire est déjà la nôtre.

Mais notons que la sainteté n’est pas quelque chose que nous pouvons acquérir par nos seule forces ni en accomplissant des performances spirituelles ; c’est Dieu qui nous la communique, même à nous pauvres pécheurs. Ce qui nous est simplement demandé, c’est d’avoir les mains et le cœur ouverts pour accueillir cet amour qui est en Dieu. C’est ainsi que nous pourrons vivre notre condition de fils. Nous vivons certes des situations difficiles, de fois, mais si nous nous attachons au Christ, rien ne peut nous séparer de son amour.

Dans l’Évangile, Jésus nous présente le chemin qui nous conduits à la sainteté et au bonheur. Ce bonheur n’a rien à voir avec celui que le monde nous donne pour modèle. Il n’est pas celui des “personnes riches, belles, intelligentes, diplômées, pistonnées”. Au contraire, Jésus nous dit : “Heureux les pauvres de cœur… ceux qui pleurent… ceux qui sont persécutés pour la justice… les cœurs purs… les miséricordieux…” Ce message du Christ est proclamé aujourd’hui dans toutes les églises du monde entier. Et il nous rejoint tous quand nous sommes rassemblés en son nom.

C’est ce chemin qui a été suivi par les saints que nous fêtons en ce jour. L’Église est fière de nous montrer tous ceux qui ont vécu au mieux l’Évangile des béatitudes. Nous pensons à tous ceux et celles qui ont marqué l’histoire humaine et chrétienne, les apôtres, les martyrs, et mêmes tous ces saints anonymes de nos familles. Alors en communion les uns avec les autres et avec tous les chrétiens du monde entier, nous disons : “Vous tous Saints et Saintes de Dieu, Priez pour nous.”

 

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DIOCESE DE KINKALA : Sept nouveaux diacres ordonnés par Mgr Ildevert Mouanga

par Abbé Venceslas dia kazé

Par l’imposition des mains avec l’aide du Seigneur Jésus-Christ et par la puissance de l’Esprit-Saint, Mgr Ildevert Mathurin Mouanga, évêque de Kinkala et de la Province ecclésiastique du Centre (PEC) a ordonné sept nouveaux diacres pour l’annonce de la Parole de Dieu. Ces ordinations ont eu lieu dimanche 2 octobre 2022, 27ème dimanche du temps ordinaire, à la Place mariale de la cathédrale Sainte Monique de Kinkala. Par la même occasion, l’évêque du lieu a ouvert l’Année pastorale 2022-2023 sur le thème: «Eglise famille de Dieu qui est à Kinkala pour une marche synodale, marchons ensemble, communion, participation et mission».

Cette année marque aussi, la célébration du 140e anniversaire de l’évangélisation du Congo. Une session des ouvriers apostoliques tenue du 28 au 30 septembre a précédé l’ouverture de l’Année pastorale. De nombreux prêtres et fidèles laïcs du Christ ont fait le déplacement de Kinkala pour vivre cet événement. Ils étaient nombreux en provenance de l’étranger, de Brazzaville, de Pointe-Noire, de Gamboma, ainsi que des religieux et religieuses de diverses congrégations qui se sont joints aux prêtres de Kinkala pour partager ensemble la joie des nouveaux diacres.

L’abbé Félix Maboundou, vicaire général de Kinkala et le père Raphaël Bazebizonza, vicaire épiscopal chargé de la vie consacrée dans l’archidiocèse de Brazzaville étaient parmi les concélébrants. Le sous-préfet, le maire et le député de Kinkala étaient parmi les participants à cette messe d’ordination animée par la chorale diocésaine Sainte Monique et la Scholas populaire de la localité. Après l’appel des candidats suivi de la présentation de leur cursus et du dialogue avec l’évêque qui a déclaré: «Avec l’aide de notre Seigneur Jésus-Christ et la puissance de l’Esprit-Saint, nous les choisissons dans l’ordre des diacres».

Qui sont les nouveaux diacres?

Aubin Banzouzi est né le 24 avril 1986 à Brazzaville. Il entre au Grand séminaire de philosophie Mgr Georges Firmin Singha en 2014. De 2017 à 2021 il fait la théologie au Grand séminaire Cardinal Emile Biayenda de Brazzaville. Licencié en Langue et littérature française, il est journaliste, critique littéraire. Il est auteur de plusieurs ouvrages dont le cri d’un pasteur.

Bénédict Mahoukou Nkaoula est né le 6 mai 1988 à Malelé (Mvouti), département du Kouilou. Il entre au Séminaire propédeutique Charles Mahonde de Ouesso en 2014, Grand séminaire de philosophie Mgr Georges Firmin Singha et de théologie Cardinal Emile Biayenda de 2014 à 2016.

Emma Célestin Massamba Nsayi est né le 1er décembre 1988 à Musana Louingui, département du Pool. Il entre au séminaire de philosophie Mgr Georges Firmin Singha en 2015 et de théologie Cardinal Emile Biayenda en 2018.

Hervé Régis Ndala Babingui est né le 17 juin 1992 à Kibouendé, département du Pool. Il étudie la philosophie au Grand séminaire Mgr Georges Firmin Singha en 2015 et la théologie au Grand séminaire Cardinal Emile Biayenda en 2018.

Duprel Nkounkou Bikinkita est né le 8 mai 1994 à Brazzaville. Il est admis au Séminaire propédeutique Charles Mahonde de Ouesso de 2014 à 2016 et Cardinal Emile Biayenda de 2017 à 2021.

Jude Orsien Samba est né le 8 novembre 1980 à Brazzaville. Après son admission au Baccalauréat A4, les portes du l’Institut supérieur de philosophie des sciences humaines de Lomé, au Togo lui sont ouvertes, de 2007 à 2010. De 2017 à 2021, il entre au Grand séminaire de philosophie Mgr Georges Firmin Singha.

Venceslas Brazio NTelotsamou Bazonzela est né le 18 juillet 1993 à Madzia, département du Pool. Séminaire propédeutique de Ouesso en 2014 et philosophat Mgr Georges Firmin Singha de 2014 à 2016.

Dans son homélie, Mgr Ildevert Mathurin Mouanga a indiqué que «nous venons de tenir une session pastorale des ouvriers apostoliques sur le thème de cette année qui est en lien avec celui proposé par le Pape François sur la marche synodale. Le thème de cette année est dans le même sillage de celui que nous avons abordé l’année dernière. Il sera mis en exergue en octobre 2023, à Rome, lors de l’assemblée générale des évêques. En étant frères, nous pouvons construire, reconstruire notre diocèse, notre département, nos vies. C’est un appel à la fraternité. Notre Eglise qui est peuple, qui est mère, est aussi une famille. Nous devons vivre ensemble, travailler ensemble». La foi est un don de Dieu. Elle vient de Dieu. «Vivons dans la foi, la charité et l’espérance. Nous ne voyons pas la foi, ni ne la mesurons, mais nous pouvons en apprécier les œuvres. L’ordination presbytérale de ces nouveaux diacres aura lieu en juillet 2023 lors de la célébration du centenaire de la paroisse Saint Théophile de Kindamba. Aussi, un plan pastoral de développement du diocèse sera-t-il mis en place en vue de son épanouissement agropastoral», a indiqué Mgr Mouanga. Aux ordinands, il leur a dit: «vous serez ordonnés diacres pour le service de la liturgie, de la Parole de Dieu selon la constitution de l’Eglise. Vous êtes appelés à administrer les sacramentaux de l’Eglise et non à faire autre chose.

Dans la liturgie du sacrement de l’ordre, il y a eu l’échange entre l’évêque et les ordinands.

Avant la fin de la messe, l’abbé Jude Orsien Samba, l’un des nouveaux diacres a prononcé une allocution dans laquelle il a donné la symbolique du chiffre 7: «7 diacres ce jour, est une grâce; L’Eglise a 7 sacrements; la musique compte 7 notes; les apôtres demandent à Jésus combien de fois vais-je pardonner: 7 fois 7 fois; 7 est le nombre des béatitudes; depuis l’érection de ce diocèse en 1987 c’est la première fois que Mgr Mouanga ordonne 7 diacres». Il a remercié l’abbé Nazaire Mabanza, prêtre de l’archidiocèse de Brazzaville qui les a accompagnés et qui a prêché leur retraite.

A signaler que la cérémonie de libation de vin de palme et la bénédiction ancestrale par les parents n’a pas eu lieu compte tenu du nombre important des diacres ainsi que la menace du ciel qui était nuageux.

Pascal BIOZI KIMINOU

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SAINTE TRINITE : Le frère Jybet Eloime Junior Tathy Bembeth, ordonné diacre par Mgr Toussaint Ngoma Foumanet

par Abbé Venceslas dia kazé

Le diaconat est transitoire mais la diaconie est éternelle: c’est ce que l’on peut retenir de l’homélie prononcée par Mgr Toussaint Ngoma Foumanet, évêque de Dolisie, lors de l’ordination diaconale en vue du presbytérat du père Jybet Eloime Junior Tathy Bembeth de l’Ordre de la Très Sainte Trinité et de la rédemption des captifs, dimanche 25 septembre 2022, 26e dimanche du temps ordinaire, en l’église Sainte Trinité de Kinsoundi-Barrage.

La messe célébrée par l’évêque de Dolisie qui a fait sa première sortie officielle hors de son diocèse et a conféré sa première ordination depuis sa prise de possession canonique le 31 juillet dernier; a été concélébrée par de nombreux prêtres, parmi lesquels, les pères Amour, supérieur provincial du vicariat Saint Agnès d’Afrique; Raphaël Bazebizonza de la Compagnie de Jésus (Jésuite), vicaire épiscopal, chargé de la vie consacrée; l’abbé Christel Barthel Ganao, recteur du Grand séminaire de théologie Cardinal Emile Biayenda. De nombreux parents, amis et connaissances de l’élu du jour ont rehaussé par leur présence l’éclat de cette messe animée par la chorale Sainte Trinité et la Scholas populaire paroissiale.

Dans son homélie, Mgr Toussaint Ngoma Foumanet a exprimé sa joie d’être invité par le supérieur provincial de l’Ordre de la Très Sainte Trinité et de la rédemption des captifs, pour conférer l’ordination diaconale à un jeune ayant décidé de se mettre à la suite du Christ. «Diacre est un mot grec qui signifie diaconos. Le diacre est un fidèle baptisé du Christ. En communion avec les prêtres et l’évêque, le diacre est au service de la Parole de Dieu. Vous êtes le serviteur de la Parole de Dieu et non le maître. C’est le Christ lui-même qui est le maître. Le diacre est le collaborateur du prêtre dans les célébrations liturgiques et doit prendre soin des textes bibliques proposés par l’Eglise», a souligné l’évêque de Dolisie.

Selon la formule consacrée pour l’ordination d’un prêtre, il y a eu d’abord l’appel du candidat par le supérieur provincial, suivi d’un dialogue avec l’évêque et enfin, l’ordination. C’est Dieu qui appelle le baptisé au sacrement de l’Ordre et l’Eglise ne fait que confirmer. A chaque questionnement de l’évêque, le candidat a répondu: Oui, je le veux par la grâce de Dieu. Avant la fin de la messe, le nouveau diacre a exprimé sa gratitude à l’endroit de l’évêque de Dolisie pour s’être déplacé jusqu’à Brazzaville. Au supérieur provincial de sa famille religieuse pour avoir permis que cette vocation se réalise.

Mgr Toussaint Ngoma Foumanet a fait savoir qu’à travers cette ordination, une alliance est scellée entre le diocèse de Dolisie et les Trinitaires. «La présence de votre famille religieuse dans le diocèse de Dolisie sera d’un apport considérable pour la redynamisation de la pastorale. Jeune évêque dans un jeune diocèse qui n’a que neuf ans d’itinéraire. Première ordination depuis ma prise de possession canonique du siège diocésain de Dolisie, premier diacre ordonné, cela est une reconnaissance et je ne peux que m’en réjouir. Grand merci à Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville qui m’a autorisé que je puisse conférer cette ordination».

Le frère Jybet Eloime Junior Tathy Bembeth est né le 1er avril 1994, à Brazzaville, de Jean-Baptiste Tathy et de Bernadette Bembeth. Après ses études primaires sanctionnées par l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) et après avoir reçu ses sacrements de l’initiation chrétienne, il est admis au Petit séminaire de Loango (archidiocèse de Pointe-Noire). De là, il obtient son brevet d’études du premier cycle (BEPC), en 2009 et le Baccalauréat série A2, en 2012. Pendant qu’il aspire à intégrer l’Ordre de la Très Sainte Trinité et de la rédemption des captifs, il étudie la ressource des gestions humaines à l’Ecole africaine de développement (EAD). Le 2 décembre 2013, il intègre la maison de formation de Brazzaville pour commencer son expérience communautaire. En juin 2014, il fait son entrée au postulat. De 2014 à 2016, il étudie la philosophie au Grand séminaire Mgr Georges Firmin Singha. Le 7 octobre 2016, il entre au noviciat de Mouramanga à Madagascar. Il y fera ses premiers vœux le 8 octobre 2017.

De retour à Brazzaville, il poursuit ses études de théologie au Grand séminaire Cardinal Emile Biayenda, de 2017 à 2021. En décembre 2021, il va à Rome dans la communauté de San Carlino où il demeurera jusqu’au 16 juillet 2022 pour une préparation à la profession solennelle. Le 24 septembre 2022, il fait sa profession solennelle à Brazzaville.

Pascal BIOZI KIMINOU

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L’abbé Fred Mackiza grièvement agressé par des inconnus à Brazzaville

par Abbé Venceslas dia kazé

Le mardi 20 septembre 2022, aux environs de 22h30, l’abbé Fred Béthel Mbemba Mackiza, prêtre de l’archidiocèse de Brazzaville, a été agressé par trois gangsters armés de machettes, vers le secteur de l’amphithéâtre compris entre la morgue municipale et le Centre de secours principal des sapeurs-pompiers. La victime qui a subi des coups et blessures au visage, notamment un choc au niveau du nez ainsi que les deux bras, a été admis aux urgences du Centre hospitalier et universitaire (CHU-B) pour des soins intensifs, avant d’être orienté dans la salle n°2 du premier étage de l’ancien bâtiment.

Qu’est-ce qui s’est passé?

La victime relate: «Je revenais du Plateau des 15 ans chez le coiffeur pour me faire tondre et je rentrais tranquillement à la cathédrale. Arrivé vers l’amphithéâtre dans la zone entre la morgue municipale et le Centre de secours principal des sapeurs-pompiers, trois bons gaillards m’entourent et m’exigent de leur remettre le téléphone portable. Je remets le téléphone à l’un d’eux et au moment de partir, ils décident d’en finir avec moi. C’est ainsi que commence mon martyre en m’assenant des coups de machettes. Jeté au sol, je me suis débattu entre la vie et la mort. Constatant que je saignais, je me suis relevé et j’ai pris la fuite. Voulant me poursuivre, l’un des assaillants dit: laissez-le, il va certainement mourir. Pendant la fuite, je regarde derrière pour vérifier s’ils étaient à mes trousses. De loin, je constate que c’était des personnes qui marchaient normalement sans crainte».
Face à ce genre d’actes, le phénomène de la criminalité devient de plus en plus récurent dans les grandes villes du Congo. Aux pouvoirs publics d’y remédier.

Dans son lit d’hôpital, l’abbé Fred Béthel Mbemba Mackiza est aux bons soins des médecins et ses jours ne sont pas en danger.

P. BIOZI KIMINOU

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Homélie pour le 25ème dimanche du T.O (18 Sept 2022)

par Abbé Venceslas dia kazé

Frères et Sœurs,

Aujourd’hui, Jésus nous invite à réfléchir sérieusement à deux styles de vie qui sont opposés : le style mondain et le style de l’Évangile, l’esprit du monde et l’esprit de Jésus. Pour nous aider à mieux comprendre son message, Jésus nous raconte la parabole du gérant infidèle et corrompu. Ce dernier va être licencié pour faute grave ; désormais, il va se retrouver à la rue, les poches vides. Il réfléchit alors très vite à la meilleure solution. Il pense s’attirer la bienveillance des débiteurs de son maître en abaissant leur dette. C’est de cette manière qu’il choisit d’assurer son avenir.

Il est bien sûr hors de question d’approuver cette fourberie et cette malhonnêteté. Ce qui est mis en valeur ici, c’est l’habileté des “fils de ce monde”. Quand il s’agit de leurs intérêts personnels, ils savent trouver des solutions. Le Christ voudrait bien que les “fils de lumière” soient aussi habiles pour que l’argent serve à tous. Et le pape François nous invite “à répondre à cette ruse mondaine par la ruse chrétienne, qui est un don de l’Esprit Saint”. Il s’agit de s’éloigner des « antis-valeurs » du monde pour vivre selon les valeurs de l’Évangile.

À travers cet enseignement, le Christ nous appelle à choisir entre la logique de la corruption et de l’avidité à celle de la rectitude, de la douceur et du partage. Et Sainte Teresa de Calcutta avait bien compris ce message : pour avoir choisi comme amis, les plus pauvres parmi les pauvres, les miséreux, les exclus. À travers eux, c’est Jésus qu’elle avait comme ami.

C’est dans ce sens que la première lecture nous adresse une proclamation percutante du prophète Amos. Il s’attaque durement aux désordres, aux inégalités et à l’exploitation des pauvres. Lui qui était éleveur de bétail s’y connaissait en ce qui concerne l’enrichissement des riches au détriment des pauvres. Il dénonce donc la  tromperie sur les marchandises. Quand on profite de la dépendance des plus faibles pour les exploiter encore plus, ce n’est pas tolérable. Et même si Amos n’est plus là, mais son message est plus que jamais d’actualité : il faut savoir que plus de la moitié du patrimoine mondial est détenue par un pour cent de la population. Et que dire des magouilles en tous genres, des tromperies sur la marchandise, des arnaques sur Internet ?

Si Amos était là, il dénoncerait sans doute l’esclavage actuel : Des hommes, des femmes et même des enfants qui travaillent de longues heures pour gagner à peine de quoi manger. Il est donc urgent que nous entendions l’appel d’Amos à la construction d’un monde plus juste et plus fraternel.

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Homélie pour le 24ème dimanche du T.O (11 Sept 2022)

par Abbé Venceslas dia kazé

Frères et Sœurs, Chers paroissiens,

Comme chaque année, le mois de septembre signe le temps de la rentrée : école pour les enfants, activités professionnelles pour certains, activités associatives pour d’autres, activités paroissiales pour d’autres encore, … 

C’est donc le moment de faire des projets, de prendre de bonnes résolutions, de proposer ses services. Et la paroisse en a besoin. Elle n’exclut personne, ne nous juge pas, et ne tient pas compte de notre passé. Ainsi, cette Messe d'ouverture de l'année pastorale est l’occasion de faire connaissance des différents groupes actifs sur la paroisse et de trouver votre place. L’occasion aussi de faire connaissance des personnes de la communauté que vous ne connaissez pas encore ou qui viennent de nous rejoindre !

Notons que l’évangile de ce dimanche vient à point nommé de nous décrire, Jésus se trouvant devant des gens qui viennent à lui pour l’écouter. Parmi eux, il y a, ceux qui ne sont là que pour récriminer : “Tu te rends compte, il va chez des gens de mauvaise vie ! Mais sachant ce qu’ils chuchotent dans leurs têtes, Jésus élève la voix, et se met à leur raconter ces 3 paraboles.

Ces paraboles nous disent l’amour démesuré de Dieu. Il est comme ce berger qui abandonne tout son troupeau pour aller à la recherche d’une seule brebis égarée. Il est comme cette femme qui jubile à la vue de sa pièce perdue. Il est comme ce père qui a les bras grands ouverts pour accueillir son fils perdu. Chaque retrouvaille est source d’une grande joie. Malheureusement, comme le frère aîné de la parabole, certains se révoltent de cette bonté de Dieu qu’ils considèrent comme une injustice. Et Dieu supplie ce fils aîné, que nous sommes parfois, parce que, pour Dieu, la fête n’est pas complète, s’il en manque un. Chacun de nous est donc ce pécheur invité à donner de la joie au ciel par sa conversion. Cependant, notons quand même qu’en envisageant son retour au bercail, la première motivation du fils qui a dépensé toute sa part d’héritage n’est pas l’amour de son père : son intérêt immédiat est de manger à sa faim ! Il ne pense pas du tout à retrouver son rang de fils, mais simplement d’avoir un travail qui le nourrisse. Et c’est déjà une bonne motivation pour Dieu. Ce jeune homme gaspilleur pèse bien les mots de sa reddition, il dit ne plus vouloir être appelé fils, mais pourtant il s’adresse au maître en le nommant père ! Par calcul, il fait vibrer la fibre paternelle qui est toujours sensible. C’est dire qu’aucun homme ne peut tomber suffisamment bas pour que Dieu ne puisse aller le relever en lui proposant son amour.

Ce thème de la miséricorde est présent dans toute la liturgie de ce jour. La première lecture, il nous révèle cette même miséricorde de Dieu à l’égard du peuple de l’alliance. En effet, quand Moïse, descend de la montagne du Sinaï, les tables de la Loi à la main, il est accueilli par des cantiques adressés au Veau d’Or. Et la miséricorde de Dieu sera plus grande que cette infidélité de son peuple. Dieu demeure toujours fidèle à ses promesses. Toute la Bible nous met en face des infidélités de son peuple mais surtout du pardon et de la miséricorde de Dieu. C’est cela l’histoire de l’alliance entre Dieu et son peuple.

Mais il nous faut aller plus loin : si Dieu offre son pardon, il offre aussi sa confiance. Saint Paul en est un bel exemple : lui qui allait jusqu’à massacré des chrétiens, lui qui était un grand pécheur, a été pardonné ; et surtout, il a été chargé d’une grande mission : devenir un grand témoin de la foi. Cela, nous le voyons aussi dans notre monde d’aujourd’hui : des gens qui persécutaient les chrétiens se convertissent et se mettent à témoigner de leur rencontre avec Jésus Christ. C’est dire que la miséricorde de Dieu est bien plus grande que tous les péchés de ce monde. Dieu n’enferme personne dans son passé. Il nous prend par la main pour nous sortir des chemins de perdition et nous conduire vers la vraie vie.

Lequel d’entre vous n’irait pas chercher sa brebis perdue...? Ce qui veut dire que, quelque part, nous ressemblons à Dieu, ce qui n’est pas étonnant. Donc chaque fois que nous avons fait la fête pour l’enfant qui revient, chaque fois que nous avons pardonné à l’ami, à l’époux, à l’épouse, (à l’ennemi aussi !), chaque fois que nous avons remué ciel et terre pour essayer d’empêcher quelqu’un de sombrer, physiquement ou moralement, nous avons ressemblé à Dieu ; nous avons été son image : ce qui est, à nous tous, notre vocation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Homélie pour le 23ème dimanche du T.O (04 Sept 2022)

par Abbé Venceslas dia kazé

Frères et Sœurs,

Les vacances scolaires d’été sont terminées… C’est la rentrée : joie d’un commencement nouveau ! À cet égard, ce 23ème dimanche du temps ordinaire nous invite justement, à choisir Jésus de manière radicale. Le moment est idéal pour décider de se mettre à la suite du Christ : se déposséder de tout pour que l’amour de Dieu soit premier dans nos vies.

Commençons par la phrase de Jésus concernant nos attachements familiaux ; il ne nous dit pas de les compter pour rien : ce serait injuste et cruel pour ceux qui nous entourent ; et ce serait contraire à tout son enseignement : « tu honoreras ton père et ta mère ». C’est dire que ces attachements sont bons, mais ils ne doivent pas être des entraves à suivre le christ. Désormais, le lien qui nous unit au Christ par le Baptême est plus fort que tout autre lien terrestre. On a vu quelque chose de tout à fait semblable dans la lettre de Paul à Philémon (Deuxième lecture de ce dimanche) : « désormais, puisqu’Onésime est baptisé, il n’est plu esclave mais un frère pour son ancien maître »

Aussi dans l’évangile, on peut noter la ressemblance entre ces deux phrases, de deux petites paraboles : celle de l’homme qui veut bâtir une tour, et celle du roi qui part en guerre: « Si quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son père, sa mère..., il ne peut pas être mon disciple... »  Ce qui sera repris en écho : « Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple ». En effet, quand on veut bâtir une tour, il faut commencer par faire ses comptes si on ne veut pas s’embarquer dans une folie ; quant au roi qui envisage une guerre, lui aussi, ferait bien de faire d’abord l’inventaire de ses possibilités : la sagesse consiste à ajuster ses ambitions au niveau de ses moyens ; et c’est vrai dans tous les domaines. Que d’entreprises avortées parce que lancées trop vite, sans réfléchir ; savoir compter, savoir prévoir, savoir calculer ses risques, c’est la sagesse élémentaire, c’est le secret de la réussite.

Mais en quoi ces deux petites paraboles éclairent les choix que nous avons à faire pour suivre le Christ. En fait, le message de Jésus est clair : celui qui marche à sa suite doit aussi faire ses comptes et devra renoncer à tout ce qui pourrait l’entraver pour pouvoir mettre au service du Royaume ses richesses de toute sorte, y compris affectives et matérielles.

On est bien là, dans une optique de risque calculé ; pour le suivre, il nous dit les risques : savoir tout quitter, accepter l’incompréhension et parfois la persécution. Pour être Chrétien, il ne faut compter sur aucune de nos sécurités terrestre ; c’est un peu comme s’il nous disait : ‘Acceptez de n’avoir pas de sécurités, car ma grâce vous suffit.’ Bienheureux donc ceux qui sauront se désencombrer des fausses précautions…

 

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FUNERAILLES DE PASCAL AZAD DOKO : Des archevêques et évêques, des institutionnels et des journalistes ont rendu hommage au disparu

par Abbé Venceslas dia kazé

Ils étaient quatre hauts prélats vendredi 26 août 2022: NN.SS Victor Abagna Mossa, archevêque métropolitain d’Owando; Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma et vice-président de la Conférence épiscopale du Congo (CEC); Daniel Franck Nzika, évêque d’Impfondo; Ildevert Mathurin Mouanga, évêque de Kinkala, à prendre part à la cérémonie d’hommage et d’adieux au Centre interdiocésain des œuvres (CIO) à Brazzaville, à Pascal Azad Doko, journaliste à La Semaine Africaine, décédé le mardi 9 août dernier, à l’âge de 71 ans des suites d’un AVC (Accident vasculaire cérébral). En présence du ministre de la communication et des médias, porte-parole du Gouvernement, Thierry Lézyn Moungalla; des membres du Conseil supérieur de la liberté de communication conduits par son vice-président, Jean-Pierre Ngoma, les directeurs généraux des organes de presse publics et privés; les anciens directeurs de publication de La Semaine Africaine, Bernard Mackiza et Joachim Mbanza, ainsi que de nombreux journalistes.

Son collègue Pascal Biozi Kiminou, modérateur de la cérémonie d’adieux a souligné que le décès brutal et inopiné de Pascal Azad Doko a laissé un grand vide dans la presse congolaise et à La Semaine Africaine, vécu comme un cataclysme. Des témoignages venus de la presse nationale et du Conseil supérieur de la liberté de communication, à travers son président Philippe Mvouo, ont montré la grandeur de l’homme à la plume incontestable.
Le directeur de publication de La Semaine Africaine, Albert Mianzoukouta a, dans son oraison funèbre, vanté les mérites de celui qui fut son collaborateur et qui nous a quittés pour toujours. «C’était un journaliste complet, jovial, teinté d’un peu d’humour qui traitait tous les sujets politiques et qui savait aborder tous les hommes de toutes obédiences confondues sans distinction d’ethnies»

Pour sa part, Joachim Mbanza a relevé que Pascal Azad Doko n’était pas un journaliste de formation, c’était un autodidacte qui a appris le métier sur le tas. Il fut d’abord collaborateur extérieur qui déposait ses papiers à la Rédaction de La Semaine Africaine, avant qu’il n’intègre la structure dans les années 92. Natif de Boundji, dans le département de la Cuvette, Pascal Azad Doko avait pour spécialités les reportages politiques qu’il abordait sans état d’âmes.

Avant le recueillement et le dépôt de la gerbe de fleurs, le ministre de la communication et des médias, porte-parole du Gouvernement, Thierry Lézyn Moungalla, a souligné que Pascal Azad Doko fut un grand nom de la presse congolaise qu’il a connu à travers les interviews réalisées auprès des hommes politiques de renom et pour ses reportages. «Dans mes fonctions de ministre d’hier et d’aujourd’hui, Pascal Azad Doko était un grand professionnel qui avait soif de l’information exacte, un homme humble. Comme La Semaine Africaine, journal de référence, Pascal Azad Doko était une référence».

Messe des funérailles en la Basilique Sainte-Anne du Congo à Poto-poto

C’est Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville et président de la Conférence épiscopale du Congo qui a présidé l’eucharistie du Suffrage, accompagné des évêques des diocèses suffragants de sa province ecclésiastique: NN.SS Urbain Ngassongo et Ildevert Mathurin Mouanga. En présence de l’abbé Donatien Bizaboulou, curé-recteur sortant de cette Basilique et vicaire épiscopal chargé du clergé, à compter du 14 septembre 2022.

Dans son homélie tirée de l’évangile de Matthieu 25, 1-13 qui stipulait: «Veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l’heure où le fils de l’homme viendra», l’abbé Donatien Bizaboulou a exhorté les participants à cette messe, à suivre l’exemple de Pascal Azad Doko qui savait réconcilier tout le monde sans distinction, du nord au sud, de l’Est à l’Ouest, à travers ses reportages politiques. «Mais, il faut être toujours prêt, car nous ne savons ni le jour, ni l’heure où le fils de l’homme viendra», a-t-il souligné.

Avant la fin de la messe, Albert Mianzoukouta a lu le message de condoléances de Mgr Angel Miguel Olaverri Arroniz, archevêque métropolitain de Pointe-Noire et président de la Commission épiscopale des moyens de communications sociales, adressé à La Semaine Africaine et à la famille de l’illustre disparu. Marié à l’Eglise catholique, le défunt laisse une veuve et cinq orphelins. C’est au cimetière privé Bouka, à Kintélé, qu’il repose désormais pour l’éternité.

Pascal BIOZI KIMINOU

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L’abbé Martin Toka conduit à sa dernière demeure à Loango

par Abbé Venceslas dia kazé

L’archidiocèse de Pointe-Noire a perdu, le mardi 16 août 2022, l’un de ses ouvriers apostoliques, l’abbé Martin Toka. Il est décédé à l’âge de 65 ans, dans sa 17e année de vie sacerdotale et résidait, depuis sa longue maladie, à la paroisse cathédrale Saint Pierre. Le lundi 22 août dernier, une messe des funérailles a été célébrée par Mgr Miguel Angel Olaverri, archevêque de Pointe-Noire. C’était en présence des ouvriers apostoliques, des religieuses et prêtres de l’archidiocèse de Pointe-Noire, ainsi que d’autres archidiocèses et diocèses, venus partager ce moment douloureux.

L’abbé Martin Toka est né le 16 novembre 1957 à Kimpambou-Kayes, dans le département de la Bouenza. Il a passé une partie de sa vie comme citoyen engagé dans la société, et véritable chrétien dévoué à l’Eglise. Il eut le désir de servir le Christ par le sacrement de l’ordre tardivement.

Ainsi, après avoir suivi ses cycles de philosophie à Kinshasa (RDC) et de théologie au Grand Séminaire de Brazzaville, l’abbé Martin a été ordonné prêtre le 25 juillet 2005 à Nsessi, pendant le centenaire de l’évangélisation du Mayombe.

Pendant ses trois ans de ministère sacerdotal, il a exercé ses responsabilités ecclésiales en collaboration avec son évêque. Avant d’être sévèrement foudroyé par la maladie. L’abbé Martin a été envoyé, tour à tour, à Kinshasa, au Maroc et en France pour les soins sanitaires. Malheureusement, ces efforts ont été vains et il a dû se rendre à Pointe-Noire où il recevait les soins thérapeutiques, avec le soutien de ses confrères. Malheureusement, le Seigneur a jugé bon de le rappeler à Lui.

Tous, avec un cœur triste, sont venus rendre un dernier hommage à l’abbé Martin. Dans son homélie tirée de l’évangile selon Saint Mathieu 25, 31-46, Mgr Miguel Olaverri a, tout d’abord, remercié toutes les délégations des prêtres, religieux et religieuses venus des autres archidiocèses et diocèses du Congo et également les délégations de la RDC, du Cameroun, et de la Centrafrique. Il a aussi adressé des remerciements à tous les prêtres et chrétiens de l’archidiocèse de Pointe-Noire qui ont accompagné l’abbé Martin dans ses moments difficiles de maladie. «Aujourd’hui, dans cette cérémonie, en allumant la lumière pour l’abbé Martin, nous, chrétiens, nous reconnaitrons que la lumière est venue parmi nous, et le Christ est lumière. Nous savons que cette lumière est accueillie chaque jour, de jour en jour, dans le plus concret de notre vie. Elle n’est pas faite pour être cachée, mais elle est faite pour mettre en haut de façon qu’elle illumine les ténèbres. Et aujourd’hui, vous, chaque prêtre, et vous, chaque laïc, vous savez que l’indifférence et la violence continuent de menacer notre monde. Les gens nous regardent, nous les prêtres, comme des êtres spéciaux, et ils nous appellent des hommes de Dieu. Puissions-nous être à tout moment témoins de Dieu lumière, témoins de Dieu amour», a dit Mgr Miguel.

Après la célébration de l’eucharistie, un membre de la famille a remercié Mgr Miguel et tous les prêtres, les religieuses et les laïcs de l’archidiocèse de Pointe-Noire pour avoir soutenu leur frère dans ses moments de souffrance et pour l’accompagnement, nuit et jour, afin qu’il supporte et se maintienne dans sa maladie d’Accident vasculaire cérébral.
Après la messe de requiem, l’abbé Martin Toka a été inhumé au cimetière religieux de Loango.

Madocie Déogratias
MONGO

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