Paroisse St Matthieu de Mbandza-Ndounga

Le vendredi 5 avril 2019 après le chemin de croix à la salle paroissiale de Ham, a eu lieu une soirée Bol de soupe suivi d’une intervention par le CCFD portant sur des actions et projets au Rwanda et au Burundi.

Mais bien avant cette soirée avec la disponibilité de Michel CLAISE, a eu lieu une action vente des fleurs qui a commencé le dimanche 3 mars à Ham pour la fête des grands-mères.

Les fonds récoltés lors de ces deux Opérations sont au profit du CCFD, et pour les paroissiens c'était l'occasion de poser un geste fort comme effort de carême.

Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, annonce aux curés, aux aumôniers diocésains et paroissiaux, aux religieux et religieuses, aux responsables des Commissions paroissiales pour la pastorale de l’enfance et de la jeunesse (CPPEJ) et des bureaux diocésains des Mouvements Jeunes et Enfants de l’archidiocèse de Brazzaville, qu’il présidera le dimanche 14 avril 2019, à 10h 00, à la Place mariale de la cathédrale Sacré-Cœur, la messe des Rameaux qui marquera aussi la 34e Journée mondiale de la Jeunesse, sous le thème: «Voici la servante du Seigneur, que tout m’advienne selon ta parole». A cet effet, l’archevêque de Brazzaville invite tous les prêtres, religieux et religieuses œuvrant dans la pastorale de l’Enfance et de la Jeunesse, ainsi que tous les jeunes et enfants de l’archidiocèse de Brazzaville à prendre part à cette Eucharistie.

Mgr Anatole Milandou rappelle aux curés que la quête de ce dimanche 14 avril 2019 est impérée et doit être transmise à la Procure diocésaine pour la pastorale de l’Enfance et de la Jeunesse. Il leur demande également de prendre toutes les dispositions pour annuler la messe de 9h 00 dans toutes les paroisses.

Que la Vierge Marie accompagne tous les jeunes et enfants de l’archidiocèse et qu’elle intercède pour nous.

Il s'est tenu le jeudi 04 avril 2019, dans la salle Saint Etienne de la Paroisse Saint Pierre et Saint Paul de Niort une conférence: "A la découverte du Congo- Brazzaville", animée par les Abbés Guy- Roger MAKOSSO et Arnaud FINA,prêtres du Diocèse de Pointe- Noire.

Dans un premier temps, l'Abbé Guy- Roger a présenté le Congo en partant de l'époque coloniale, à nos jours, en passant par les divers événements qu'a connu le Congo tout en présentant les grandes figures qui ont marqué notre pays, ainsi que la politique de gouvernance des présidents qui ont dirigé le Congo. Dans son envole , il a aussi fait l’aperçu géographique, démographique et économique (en parlant des principes richesses: pétrole, bois...)

Au 2ème moment, j'ai présenté le diocèse de Pointe-Noire, en partant de l'aperçu de l'église du Congo en partant du XVème siècle avec l'arrivée des missionnaires portugais, en passant de 1883 à nos jours; tout en présentant les évêques qui ont dirigé les diocèses du Congo. Mon intervention c'est plus axée sur l'histoire du diocèse de Pointe-Noire, ses limites, le peuple qui le constitue, son fonctionnement (nombre de prêtres, des séminaristes, des communautés religieuses féminines et masculines, des groupements, mouvements et services adultes, jeunes et enfants...)

les diapos ont agrémenté la conférence. Une action caritative a été organisée pour apporter une aide financière aux Ecoles catholiques de Pointe-Noire. La soirée était conclu par un échange et le partage "de bol de riz" pour Carême.

Cette année, notre action de Carême s'est déroulé le vendredi 5 avril 2019.

Parce que le Carême est un temps fort de notre préparation à Pâques, nous avons choisi de renouveler notre action «Bol de Riz». C’est une façon d’être solidaire et de partager. Ce jour-là, il a été servi du riz et un yaourt.

Cette année, l’argent récolté sera reversé à l’orphelinat Village d’Enfants « Emile Cardinal BIAYENDA » à BRAZZAVILLE (CONGO) dont est originaire le Père Daleb M’PASSY, qui vient d’arriver sur la paroisse. L’argent récolté servira aux actions sociales de l’orphelinat (soutien scolaire, aide alimentaire, accompagnement social…).
 

Participez nombreux !... enfants, parents, grands-parents, amis...😉
 

Pour plus d'infos sur l'orphelinat : http://daleb-mpassi2.over-blog.com/…/orphelinat-village-d-e…

Annonce

Pour vous permettre de vivre la Pâques autrement la paroisse Divine Miséricorde d'inoni plateaux vous informe que nous organisons une retraite spirituel pendant le tridium Pascal du jeudi 18 au dimanche 21 avril 2019. Voici le résumé du programme.

programme :

Jeudi 18 avril 2019, jeudi Saint
12h arrivés des pèlerins
18h00 Enseignement sur l'Eucharistie. Par le stagiaire Prince Kivouama.
19h30 Vêpres par l'abbé Thierry de Marie.
20h Messe en mémoire de la Sainte cène du Seigneur par l'abbé Gervais Koudissa
22h à 6h00 prière silencieuse et Adoration par groupe devant le Saint reposoir du Seigneur.
NB: Pendant la prière silencieuse en groupe, les prêtres conduiront la prière de façon rotative.
23h00 Complies par l'abbé Thierry de Marie.

Vendredi 19 avril 2019, Vendredi saint
7h00 Laudes par l'abbé Gervais Koudissa
8h45 Enseignement thème Le dernier cri de Jésus sur la croix :"Eli, Eli, lema sabactani? c'est-à-dire :Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-abandonné ?" Matthieu 27,46. Par l'abbé Thierry de Marie.
11h45 office du milieu du jour par l'abbé Gervais Koudissa.
13h30 Chemin de croix sur une distance de 6 kms en procession.
17h00 Célébration de la passion du Seigneur par l'abbé Thierry de Marie.
21h30 à 23h00 office des ténèbres du vendredi saint.

Samedi 20 avril
7h00 Laudes par l'abbé Gervais Koudissa.
8h45 Enseignement thème :"Marie Madeleine (première messagère de l'annonce de la résurrection du Seigneur) :itinéraire spirituel d'une femme libérée. Par l'abbé Thierry de Marie.
11h45 office du milieu du jour par l'abbé Thierry de Marie.
18h00 office des ténèbres du samedi Saint. Par l'abbé Gervais Koudissa et l'abbé Thierry de Marie.
20h00 célébration de la veillée Pascale par l'abbé Gervais Koudissa.

Dimanche 21 avril 2019, dimanche de Pâques
7h30 Laudes solennelles par l'abbé Thierry de Marie.
8h30 Messe de Pâques par l'abbé Thierry de Marie.
13h00 repas avec tous les paroissiens et les pèlerins
17h00. Fin du programme.

Si le programme vous intéresse et que vous pensez venir à inoni-plateaux pour vivre la Pâques avec nous écrivez nous sur Messenger ou sur Whatsapp 050485578.

Bonne montée vers Pâques à tous.

Frères et soeurs,

L'histoire de la femme surprise en flagrant délit d'adultère est l'une des histoires les plus populaires de la Bible. L'absence de condamnation par Jésus captive certains lecteurs, de même que sa déclaration «Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »  Jésus confond scribes et pharisiens avec cette déclaration. 

Les scribes sont des interprètes experts de la loi de Moïse et les pharisiens sont réputés pour leur respect scrupuleux de cette loi. Elle exigeait que les adultères soient tués. Nous ne pouvons pas lire cette histoire sans nous demander où est l'homme pris en flagrant délit ?  Seule la femme est amenée devant Jésus. Cela indique qu'un double standard était très en vigueur à cette époque, tout comme c'est encore le cas dans certains coins du globe de nos jours. Oui, aujourd'hui également, sous l'apparence de fidélité aux lois de l'Église, beaucoup de personnes sont marginalisées. Ceux qui jettent en pâture la femme adultère devant Jésus, c'est nous aussi. Les cancans, les médisances, les calomnies, les jugements collectifs sans appel... voilà bien un mal contagieux, un virus tenace que nous n’avons toujours pas éradiqué de l’humanité. Parfois même nous sommes du nombre des premiers à jeter la pierre. Il y a toujours en chacun de nous la tentation de se poser en juge des autres.

Jésus doit choisir soit de laisser la femme libre et de désobéir publiquement à la loi de Moïse, soit d'approuver son assassinat et de renoncer à sa réputation d'ami des pécheurs. Cependant, nous serions négligents si nous ne reconnaissions pas que les scribes et les pharisiens appliquent la loi mosaïque comme moyen d’exprimer leur dévotion à Dieu. Même si ce n’est pas leur principale motivation dans ce cas.

Dans cette page d'évangile, Jésus ne discute pas de la loi, mais il change l'objectif du jugement. Au lieu de leur permettre de faire passer la loi au-dessus de la femme pour la condamner, il leur demande de s'interroger à la lumière de ce que la loi leur demande.  Il faut reconnaître que si ce que Jésus écrivait au sol avec son doigt était important, l’auteur aurait probablement inclus ce qu'il écrivait. Mais cela peut nous ramener dans le livre de l’Exode qui insiste sur le fait que Dieu a écrit ses lois avec son doigt. De fait, non seulement que Jésus peut écrire, mais aussi que ce geste est parallèle aux actions de Dieu lui-même, ce qui rend donc Jésus supérieur à Moïse.

Dans la même logique de l'évangile, Paul nous exhorte à détourner notre regard de tout ce qui n’est pas de Dieu, de tout ce qui ne conduit pas à Dieu. D'où la circoncision n'est qu'une loi traditionnelle et non divine. Nous sommes donc invités à porter un regard lucide sur les autres, mais surtout sur nous-mêmes, et que nous acceptons de faire confiance en l’avenir. Paul qui croyait se sauver lui-même par son appartenance à la religion juive et la simple observance des lois, a réalisé que c'est pas l'appartenance à une religion qui sauve, même si elle peut donner des moyens pour être sauvé, mais c'est Dieu seul qui sauve et en toute gratuité.

C'est Jésus le sauveur, la lumière qui fait briller la vérité. Il ouvre ce qui existe dans le secret des personnes, dans la profondeur intime de chacun de nous. À la lumière de sa parole, ceux qui semblaient être les défenseurs de la loi se révèlent pleins de péchés et le reconnaissent eux-mêmes, et ils partent, en commençant par l'aîné. La femme considérée comme coupable et méritant la mort reste debout devant Dieu, absolue, rachetée et avec sa dignité retrouvée. Jésus ne demande pas à la femme si elle est coupable, mais seulement si quelqu'un la condamne. Il assume sa culpabilité - un fait précisé dans le prochain vers quand il lui dit de ne plus pécher. Mais sa question ne fait que rappeler à la femme la réalité du fait qu’elle ne craint plus rien de ceux qui l’avaient menacée de mort. Jésus ne dit pas seulement à la femme de ne pas commettre d'adultère à l'avenir. Son impératif semble inclure tous les péchés. Elle doit suivre son chemin sans pécher à nouveau. 

C'est dire que ce récit nous parle de pardon et de miséricorde, mais aussi d’avenir. Lorsque notre misère rencontre la corde du pardon, qui nous tire de la boue, la vie ressurgit et il y a promesse d’avenir, malgré le passé sombre de nos vies. Le nouvel avenir qui s’ouvre pour cette femme s’ouvre aussi pour les accusateurs. Apprenons du Seigneur Jésus à ne pas juger et à ne pas condamner les autres. Sachons seulement faire des choix qui redonnent vie.

Ce samedi 30 mars à partir de 11h30, jusqu'au dimanche 31 mars à midi, a eu lieu un weekend scout pour le groupe de Nesle au château à Plessis de Roye, sur le thème: "les dieux ont besoin de toi pour venir résoudre le mystère de l’Olympe".

Ils étaient près d'une soixantaine venus rejoindre d'autres filles et garçons de 6 à 20 ans pour ce weekend scout afin de «jouer, découvrir, grandir mais surtout initier la réussite des projets en groupe»

Et le père Daleb Mpassy (actuel accompagnateur) était aussi de la partie et a présidé la célébration eucharistique qui à eu lieu ce samedi à 18h.

Ce qui unit les scouts, pourtant tous différents, c’est un sens bien ancré du réel et une école de la vie aux vertus uniques !

« Être scout : ça  aides les jeunes à grandir ! »

« C’est éternellement moderne ! »

« C’est complémentaire à ce que les jeunes reçoivent à l’école et à la maison ! »

Notre troupe « Scouts et Guides de France / Haute-Somme » est basée à Nesle (lieu du local scout). Elle accueille des jeunes des secteurs de Nesle, Chaulnes, Rosières, Ham et Roye. Ces jeunes sont encadrés par une « maîtrise » (groupe de chefs dans chaque unité qui encadre les scouts) elle-même accompagnée par des responsables adultes.

Chaque unité se retrouve de façon régulière toute l’année lors de réunions (souvent le samedi après-midi) ou lors de Week-ends. La fin d’année se termine par le camp d’été tant attendu ! Et toute l’année il y a des moments forts vécus avec toute la troupe, comme la fête de rentrée, le week-end calendriers, la messe de groupe animée par nos jeunes (messe qui tourne chaque année dans une des paroisses de notre troupe), le week-end de groupe et bien sûr le rallye vélo !

Frères et Soeurs,

L’extrait d’évangile dit que le pardon de Dieu est illimité et que nous sommes aimés d'un amour infini, inconditionnel. C’est le dimanche de la joie aujourd'hui (Laetare) mais une joie que procure le pardon. Qu’est-ce que pardonner veut dire, et quel visage de Dieu nous révèle la miséricorde ?

Juste avant le passage d’évangile, Jésus est en pleine controverse avec des scribes et des pharisiens qui se croyaient justes, alors que lui réservait bon accueil aux pécheurs et qu'il mangeait avec eux. Jésus raconte une parabole à ceux qui récriminaient disant que partager la table des pécheurs, c’était partager leurs vies aussi. Ils établissaient un cordon sanitaire autour des pécheurs, tandis que Jésus voulait s'en approcher pour les guérir. 

La parabole du fils prodigue est donc une tentative d'expliquer aux pharisiens et aux enseignants de la loi, l'inépuisable nature généreuse et aimante de Dieu. Dans cette parabole, le protagoniste en chef n'est même pas le fils prodigue, mais plutôt le père. D'où des multiples allusions pascales, surtout avec l'expression «mort et revenu à la vie, perdu et retrouvé». Le fils prodigue demande sa part de l'héritage avant même que son père ne soit mort, une requête très présomptueuse, c'est comme vouloir la mort de son père, ou même plus l'assassiner pour hériter. Mais le père apparaît témérairement indulgent et crédule. Il aspirait au retour du fils, et il le voit alors qu'il était encore loin. Il n'attend pas que son fils exprime sa brève confession avant de lui redonner tout son statut de famille, symbolisé par la robe, la bague et les sandales.

Le retour du fils prodigue marquait non seulement la fin d’une aventure humaine désastreuse, mais aussi le début d’une nouvelle vie, une histoire heureuse de vérité et d’amour. Ce qui peut paraître étrange, c’est que le fils prodigue, qui fait une erreur, pose moins de problèmes que le fils aîné qui était toujours resté à la maison. N'est-il pas possible que le fils aîné soit celui qui a le plus besoin d'un changement de perspective ? C'est peut-être lui le fils prodigue?

Du point de vue du fils aîné, une telle générosité n’est tout simplement pas juste. C'est lui le bon fils. Il se présente au travail tous les jours, vit correctement, suit les règles. Du coup, il n'accepte pas que le père soit si miséricordieux. Mais en fait, quel est le regard de ce fils vis à vis de son père? Il ne voit qu’un père exigeant et dur auprès de qui lui-même n'est qu'un simple serviteur. Ainsi, quel fils a vraiment besoin de se repentir ? Tous les deux. Lequel mérite alors de se régaler du veau gras ? Peut-être aucun des deux, mais ils sont pourtant invités par le père à se joindre à la célébration. Nous nous reconnaissons peut-être à travers les personnages des deux fils de la parabole. Tantôt, nous sommes l’un, le cadet, qui veut jouir de sa liberté et qui en somme souhaite la mort de son père. Tantôt, nous sommes l’aîné dont le père est déjà mort, puisqu’il ne se considère pas comme un fils, mais bien comme un serviteur.

A travers ces deux fils, ce sont les gens de tous les temps qui ont une conception fausse de Dieu, mais qui ont pourtant la certitude d’être dans la vérité. Jésus nous invite donc à corriger notre image de Dieu. Il n'est pas un Dieu qui nous empêche de vivre comme bon nous semble. Il n'est pas un Dieu méchant qui ne cesse de hanter nos consciences, ni un Dieu comptable. Dieu ne s'arrête pas devant nos péchés et ne recule pas devant nos offenses, mais court vers nous comme le père miséricordieux courait à la rencontre de son fils qui, avec peine et humilité, rentrait chez lui. Dieu n’est pas un Dieu vengeur, cruel et punisseur. Il est un Dieu dont le cœur déborde de tendresse et de miséricorde, un Dieu d’amour que n’arrêtent pas nos infidélités.

Soyons donc des témoins de Dieu, recevons son pardon comme il le donne, généreusement. Nos expériences malheureuses, nos épreuves, nos fausses conceptions de la liberté n'entraînent pas une soi-disant punition de Dieu. Elle nous éloigne de son amour. Dieu ne nous contraint jamais, mais il espère que chacun de nous le choisisse en toute liberté. C’est le beau risque que Dieu a pris en créant chacun et chacune d'entre nous libre. 

Le cardinal Bernard YAGO, l’ancien Archevêque d’Abidjan fut très proche du cardinal Biayenda. A la mort de ce dernier, il annonça :

« Des colosses comme toi, Emile Cardinal Biayenda, ne meurent pas, car dans leur tombe, comme en Pologne, ils attirent les foules émues, priantes et curieuses. Elles attendent, elles, que l’Eglise prononce le verdict… Emile, Cardinal Emile Biayenda, ton martyre n’est pas vain, il est une semence de chrétiens… ».