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Congrégations : Père Mathieu Ndomba, nouveau Provincial jésuite de l’Afrique de l’Ouest et du Centre

par Abbé Venceslas Daleb Mpassy

Le père général, Arturo Sosa, a nommé le père Mathieu Ndomba, jésuite congolais comme nouveau provincial de la province jésuite d’Afrique de l’Ouest (AOC) le 29 août 2019. Le révérend père Ndomba est né le 22 novembre 1968, il est entré dans la Compagnie de Jésus le 8 octobre 1989. Ordonné prêtre le 13 juillet 2003 à Dolisie, il a prononcé ses derniers vœux le 27 avril 2013. Avant sa nomination, il occupait le poste d’économe de province, membre du conseil d’investissement et supérieur de la communauté du collège Libermann.

Le père Mathieu Ndomba est nommé à la tête d’une des plus vastes provinces de la Compagnie de Jésus. La province qui regroupe 14 pays francophones (Benin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Conakry, Mali, Mauritanie, Niger, République Centrafricaine, Sénégal, Tchad), est forte de plus de 300 jésuites qui, dans des coins et des apostolats austères, continuent à vivre l’enthousiasme de ceux qui ne regrettent pas d’avoir offert leur peine et leur vie pour le Seigneur seul et son Église pour la vie du monde.

Les premiers jésuites sont arrivés dans le territoire qui sera plus tard la province de l’Afrique occidentale en 1946 par le Tchad où ils fondèrent deux diocèses, donnant naissance à l’Eglise tchadienne. Au Congo Brazza, une communauté se formera en 1976. Elle s’investira d’abord dans l’activité paroissiale (Sainte Anne du Congo), avant de s’orienter vers le monde intellectuel (CERC) et les exercices spirituels (Vouela). Au Congo, comme dans d’autres pays où ils sont présents, les jésuites agissent comme corps universel pour une mission qui embrasse et embrase tout homme et tout l’homme.
Aujourd’hui et pour les dix prochaines années, leurs engagements à travers le monde s’organisent essentiellement autour de quatre préférences apostoliques. La première consiste à promouvoir le discernement et les exercices spirituels.

Ces Exercices, la Compagnie les propose à tout chrétien, comme un des sûrs chemins vers Dieu susceptibles de nous aider à mettre de l’ordre dans nos vies si fragiles, nous préservant régulièrement, quand nous aménageons un temps pour eux, de l’égarement entre les prospérités et les adversités, nous éduquant à éviter ces joies qui fatiguent, qui sont sans Dieu (St Thomas d’Aquin). La deuxième préférence encourage les jésuites à marcher aux côtés des pauvres, des personnes blessées dans leur dignité, des exclus et de ceux que la société considère sans valeur, dans une mission de réconciliation et de justice. La troisième préférence consiste à cheminer avec les jeunes, à les accompagner dans la création d’un avenir plein d’espoir. La dernière préférence tire une sonnette d’alarme et interpelle notre vocation de garder la création comme il nous est dit dans le Livre de la Genèse et comme nous l’a indiqué le Pape François dans Laudato Si.

Ces quatre orientations, sont en consonance avec les priorités actuelles de l’Eglise exprimées dans le magistère ordinaire du Pape François et répondent, bien sûr, aux attentes et aux aspirations de nos peuples d’Afrique. Mais plus encore, ces pistes trouvent leur inspiration dans le ministère de Jésus. A sa suite, nous nous sentons appelés non seulement à apporter une aide directe aux personnes en détresse, mais aussi à restaurer ces personnes dans leur intégrité, à les réintégrer dans la communauté et à les réconcilier avec Dieu. Béni soit celui qui vient aider la province de l’Afrique de l’Ouest à mieux préparer pour le Seigneur un peuple ardent à faire le bien.  

Père Raphaël Bazebizonza, Sj.
Communauté Saint Ignace de Brazzaville

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Diocèse de Pointe-Noire (Paroisse Saint Jean Marie Vianney) : Vœux temporaires au sein de la congrégation des sœurs missionnaires de Nazareth

par Abbé Venceslas Daleb Mpassy

Les sœurs Marie Anne Dialembonkebi, Marie Madeleine Kombo, Marie Marthe Beribantou Nsoussi, Marie Rosalie Batoumeni et Marie Ange Louamba ont franchi le pas en émettant leurs vœux temporaires d’engagement dans la congrégation des sœurs missionnaires de Nazareth. Dimanche 15 septembre 2019 à la paroisse Saint Jean Marie Vianney, Mgr Miguel Angel Olaverri, l’évêque du lieu, a reçu ces vœux, assisté de Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, et de nombreux prêtres et religieuses.

Animée par la chorale Lumière de Saint Michel Archange de la paroisse Saint Jean Marie Vianney, la messe s’est déroulée dans une ambiance de fête. Les vœux temporaires, de trois ans, ont été prononcés devant la Mère supérieure, Madeleine Lydie Portella.

Après le rituel conduit par l’évêque, les religieuses ont été acceptées dans la congrégation des sœurs missionnaires de Nazareth qui a son charisme comme toutes les autres congrégations. Il est bon, de rappeler qu’un charisme n’est pas donné une fois pour toutes, ce n’est pas une chose privée, acquise, mais c’est toujours un don, c’est-à-dire qu’il est confié aux personnes qui le reçoivent, mais qu’il appartient toujours à l’Église, a indiqué Mgr Miguel Angel.

Dans son homélie tirée de l’évangile de saint Luc (Lc 15,1-32), et la parabole de la brebis perdue, l’évêque a souligné combien cette parole de vie s’appliquait aux chrétiens en tout temps. «Pour suivre Jésus, je dois me détacher de tout ce qui me retient en esclavage. Avec Jésus, on peut vraiment passer de la position d’esclave à la position d’ami et vous devrez réfléchir à ce que votre vie ne soit pas considérée comme un esclavage. Il faut s’asseoir pour calculer les forces spirituelles,  voir les défis auxquels vous pouvez faire face et même ceux auxquels il faudra renoncer. Précisément, il faut le méditer et décider dans la liberté, dans la foi et dans la confiance totale en l’Esprit Saint. Parfois, nous pouvons oublier que chacune de nos activités, chaque jour de notre vie religieuse est destiné à notre sanctification».

Pour Mgr Miguel, les nouvelles sœurs qui ont prononcé la première profession doivent accepter que le Seigneur les a consacrées à lui. Elles doivent être fières de ce qu’elles sont dans la congrégation des sœurs missionnaires de Nazareth.

Aux noms des professes, sœur Marie Anne Dialembonkebi, a dit merci: «Nous rendons grâce à Dieu pour les merveilles qu’il a accomplies dans nos vies. Oui, l’appel que le Seigneur a adressé à notre égard, a été une manifestation de son amour de prédilection et de l’abondance de sa miséricorde. Qu’il en soit loué et glorifié davantage». Elle a remercié Mgr Miguel Olaverri, pour sa disponibilité et elle également dit merci à Mgr Louis Portella Mbuyu pour être venu animer leur retraite. Merci aussi aux parents qui ont accepté de donner leurs filles pour le service de l’Eglise comme religieuses.

Madocie Déogratias MONGO

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Homélie pour le 27e dimanche du T.O C ( 06 oct 2019)

par Abbé Venceslas Daleb Mpassy

Sortie d'une messe avec les abbés Fernand et Ghislain
Frères et Soeurs,
 
La liturgie d'aujourd'hui nous invite à nous poser une question essentielle:  Pourquoi Dieu permet-il l’injustice, la violence et la guerre ? C'est la question douloureuse de millions d'hommes et de femmes à travers l'histoire. De nos jours, la misère humaine sous toutes ses formes est encore bien présente et Dieu semble souvent absent de nos vies et de nos réalités quotidiennes. Où est donc Dieu ? Que fait-il ? Parce que le prophète Habacuc, dans la 1ère lecture, garde quand même l’espérance, mais cela n’empêche pas les événements tragiques de se produire. Enfin, sa confiance en Dieu suffit-elle pour nous permettre de croire que l’injustice n’aura pas le dernier mot?
 
Heureusement pour nous que la 2nde lecture, la lettre à Timothée, nous rappelle que Dieu nous a donné force, amour et raison.  Et qu’il n'est pas question d'attendre tout de Dieu vers qui nous crions notre détresse. Oui, Dieu n'interviendra pas de manière "abrakadabra" ou tonitruant  pour bouleverser le désordre de l'humanité. Nous avons en nous toutes les possibilités pour humaniser le monde, et éradiquer tout ce qui menace de nous entraîner vers la destruction. C'est pourquoi, il faut avoir un peu de foi en nous pour demeurer fidèles même quand tout ne va pas bon train, et que Dieu semble absent de nos vies.
 
Dans cette optique, il n’est pas étonnant que les apôtres souhaitent une plus grande foi. Quand les disciples de Jésus ou nous-mêmes demandons la foi, que voulons-nous réellement? Certains pourraient souhaiter que la foi apporte un certain type de certitude, ou de supériorité. Certains encore cherchent une expérience mystique, une foi qui fonctionne comme une drogue et qui nous aide à surmonter les défis ordinaires de la vie. D'autres aspirent à la foi comme antidote à la lutte.  Si j'avais juste plus de foi, je n'aurais pas autant de questions ou de doutes. Si j'avais juste plus de foi, Dieu répondrait à mes prières. Si j'avais juste plus de foi, il ne serait pas mort ; elle aurait récupéré. Si j'avais juste plus de foi, je serais plus impliqué dans ma communauté. Si j'avais juste plus de foi, je serais une meilleure personne, un meilleur parent, un meilleur conjoint. Si j'avais simplement plus de foi, je saurais quoi faire, je gérerais mieux les choses. Si j'avais juste plus de foi, la vie serait différente, ....
 
Mais ce que nous oublions, c'est que la foi ne nous est pas donnée dans un paquet à dépenser dans nos relations avec Dieu. La foi n'est pas mesurée en fonction de la difficulté de la tâche ou du travail devant nous. Avoir la foi signifie que toute notre façon de percevoir et de réagir à la vie est transformée par la fécondité de la justice de Dieu. Car ce qui semble impossible pour nous est possible pour Dieu. La foi est une relation de confiance et d'amour. Cela signifie s'ouvrir pour recevoir la vie d'un autre et donner sa vie à un autre. Cet autre est Jésus. D'ailleurs Jésus répond à ses apôtres que souvent, être disciple équivaut à de simples expressions de fidélité. Sa déclaration «ta foi t'a sauvé» à ceux qu'il aide implique que quelque chose d'autre se passe avec la foi.
 
Cette relation de foi est déterminante pour qui nous sommes et comment nous vivons. Vivre dans la foi ne nous protège pas de la douleur et des difficultés de la vie, il ne défait pas le passé et ne garantit pas un avenir particulier. La foi est plutôt le moyen par lequel nous affrontons et gérons les circonstances de la vie - les difficultés et les pertes, les joies et les succès, les opportunités et les possibilités.

 

La question n'est donc pas de savoir combien de foi nous avons, mais plutôt comment nous vivons la foi que nous avons. Comment notre foi, notre relation avec Jésus, change-t-elle nos vies, nos relations, la vie des autres ?  Oui, la graine de moutarde de la foi est déjà plantée en nous, va t'elle germer? à nous de l'arroser. 

 

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Eglise universelle : Troisième visite pastorale du Pape en Afrique

par Abbé Venceslas Daleb Mpassy

Pour la troisième fois, le Pape François vient en Afrique. Après une première venue en Afrique australe et centrale (Kenya, Ouganda et Centrafrique, en 2015), le Saint-Père vient cette fois pour conforter dans la foi les chrétiens de l’Océan Indien. C’est en effet au Mozambique, où il est arrivé mercredi 4 septembre pour une visite de trois jours, que le Souverain pontife a entamé cette visite.

Les deux prochaines étapes sont Madagascar et l’Ile Maurice. Le Pape est porteur d’un message d’espérance, dont les maîtres-mots sont: paix, lutte contre la pauvreté, défense de l’environnement et justice sociale.

La visite du Saint-Père se tient alors qu’une quinzaine de nouveaux cardinaux viennent d’être créés, dont le nouveau cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Elle se tient aussi alors qu’un accord de paix vient de sceller une nouvelle entente entre l’ex-rébellion et le parti au pouvoir au Mozambique, le premier pays qui a accueilli le Pape. Le Saint-Père rentrera au Vatican mardi 10 septembre 2019.

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Homélie pour le 26e dimanche du T.O C (29 Sept 2019)

par Abbé Venceslas Daleb Mpassy

Frères et Soeurs,
 
Lors des dimanches précédents, les paraboles de Jésus décrivaient le monde qu’il voulait : un monde qui se montre accueillant aux pécheurs et qui sait investir au service des valeurs durables. Dans cette lancée, Jésus raconte aujourd'hui la parabole du riche dont il n’est pas dit qu’il était mauvais, mais seulement qu'il n'avait pas d'yeux pour le pauvre Lazare qui se tenait à sa porte. La parabole est donc construite sur le thème du renversement de situation entre le ciel et la terre. La scène terrestre met en présence deux personnages. Le premier est d’une très grande richesse. Le second est le pauvre appelé Lazare dont la misère est soulignée par sa maladie et son indigence. Entre les deux hommes, aucune communication, aucune relation : seul un chien manifeste quelque compassion envers Lazare. La parabole ne précise pas non plus que Lazare soit un pauvre particulièrement méritant.
 
Le problème du riche dans cette parabole c'est qu'il n’a jamais regardé Lazare comme un homme, il le considérait encore moins qu’un chien. Du coup, c’est le riche qui a cessé d’être un homme.  Après la mort des deux personnages, la présence de Lazare auprès d’Abraham décrit une relation de proximité et d’amour. D’autre part, Abraham ne peut rien faire pour le riche, même s’il le reconnaît affectueusement comme son enfant. Il renvoie le riche aux cris des prophètes qui n’ont jamais cessé de réclamer que soit rendu aux pauvres le droit d’être des hommes.
 
Combien d'artistes n'ont-ils pas été inspirés par cette page de l'évangile de Luc ? À toutes les époques, en effet, il y a des représentations de l'enfer comme une fournaise avec ses flammes éternelles. Ces représentations évoquent surtout la douleur physique de corps torturés. La véritable souffrance est peut-être d'un autre ordre.  Elle est l'absence de sens, l'absence de Dieu. C'est là le véritable enfer pour les désespérés de la vie, pour tous ceux qui, à un moment ou l'autre de leur vie ont connu l'épreuve de se sentir impuissants. De sentir l'épreuve du découragement prolongé, de la déprime au quotidien, d'un grand vide en eux, de la dépression, voire du surmenage, ou même de la tentation du suicide. Et nous nous sentons démunis, désemparés devant leur mal. Nous ne pouvons pas vraiment mettre des mots dessus. Et eux non plus. Cela creuse encore plus cet abîme entre elles et nous. Parfois nous prions Dieu pour qu'il fasse un miracle pour ces personnes qu'il fasse quelque chose d'extraordinaire. Mais nous oublions de nous poser la vraie question: Et si nous étions, nous-mêmes, ce miracle ?
 
Qu’y a-t-il à entendre dans ce qui se dit dans les Écritures d’aujourd’hui ? À quoi servent donc les Écritures si elles ne nous réveillent pas comme le fait Amos le prophète ? À quoi servent les paraboles si elles ne parlent pas pour ceux qui n’ont pas de voix, si elles ne nous font pas entendre que nos choix nous engagent, et que refuser d’être attentifs au démuni à sa porte, c’est contribuer à creuser le grand abîme infranchissable qu’évoque Abraham. À quoi servent les enseignements de Paul sur la justesse de notre conduite si la richesse ferme notre cœur à l'autre au point de ne plus voir Lazare et Dieu à travers lui ?
 
C'est donc maintenant qu'il faut changer de vie. C'est maintenant qu'il faut s'ouvrir aux plus petits. C'est maintenant qu'il nous faut croire que nous sommes tous en route vers le Royaume de Dieu en aimant nos frères et nos sœurs. Les cinq frères de l’homme riche, c’est chacun et nous tous.  Sommes-nous inconscients, comme le riche de l’Évangile d’aujourd’hui, ou bien sommes-nous conscients de toutes les inégalités au sein desquelles nous vivons et dont, sans doute, nous profitons ? Faisons-nous quelque chose pour y remédier ? Si nous refusons d’aimer aujourd’hui, comment pourrons-nous aimer demain ? Demandons-nous ce que nous pouvons faire et ce que nous faisons pour traduire ce message de l’Évangile dans notre vie de tous les jours.

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PAROISSE SAINTE JEANNE D’ARC DE MADZIA (DIOCÈSE DE KINKALA) : Clôture de l’Année jubilaire marquant le 50e anniversaire

par Abbé Venceslas Daleb Mpassy

Fondée par le père Jean Baptiste Gur, missionnaire spiritain, originaire d’Alsace Loraine, en France, la paroisse Sainte Jeanne d’Arc de Madzia, située à près de 15 Km de Kinkala par la voie carrossable, a clôturé l’Année jubilaire marquant le 50e anniversaire de sa fondation, dimanche 14 juillet 2019. C’était au cours d’une messe dite du cinquantenaire présidée par Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, concélébrée par Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, premier évêque résidentiel de Kinkala, et plusieurs prêtres dont les abbés Marie Joseph Mienakanda, Boris Chrislain Katoudi, respectivement, curé et vicaire de la paroisse à l’honneur, Fabrice Nkodia, économe diocésain, Jean Baptiste Kitombo, directeur diocésain de l’Ecole catholique et résidant à l’évêché, Jacques Bouekassa, prêtre de l’archidiocèse de Brazzaville, fidei donum en Guadeloupe, Sébastien Zoubakéla, vicaire de la paroisse Saint André Kaggwa de Kombé dans l’archidiocèse de Brazzaville, originaire de Madzia, lldevert Mathurin Mouanga, recteur du Grand séminaire Cardinal Emile Biayenda, originaire de Madzia, Albert Nkoumbou et David Ntelombila, anciens curés de Madzia, Arlès Vivien Loubilou Loubaki, l’un des cinq prêtres ordonnés récemment par l’évêque de Kinkala, etc.

Des délégations venues de diverses paroisses du diocèse, de Pointe-Noire, Brazzaville, et d’autres diocèses du Congo ont participé à cette messe du cinquantenaire ayant revêtu un caractère œcuménique, car caractérisée par la participation des membres des Eglises appartenant au Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes du Congo: Armée du Salut et Eglise évangélique du Congo.      .

Ces festivités se sont distinguées par une causerie-débat organisée la veille sur le parvis de l’église cinquantenaire, par Pascal Edgard Makela, directeur diocésain de la Caritas, assisté de l’abbé Ildevert Mathurin Mouanga, originaire de cette localité. Il a été question de bâtir des stratégies afin que Madzia revive et renoue avec le climat d’antan où il faisait bon vivre et les enfants allaient régulièrement à l’école. Cette causerie-débat a été rehaussée de la présence de l’évêque du lieu qui dans son adresse aux participants et organisateurs, a exhorté les fils et filles de Madzia à se lever afin de reconstruire cette localité qui faisait la fierté du département du Pool et du Congo.   

Sur le registre des préparatifs de ce jubilé d’or, il y a eu le culte œcuménique au stade Pierre Matingou, samedi 13 juillet 2019, sur le thème: «Les ossements desséchés revivront.» La prédication a été assurée par le pasteur Dominique Dikamona de l’Eglise évangélique du Congo (EEC), suivi le soir du concert de chants religieux présenté par la chorale «Telama Mfumu» de la paroisse jubilaire.  

Au début de la messe dominicale animée par la chorale paroissiale «Telama Mfumu»,  la Schola populaire paroissiale, les groupes de l’EEC et de l’Armée du salut, l’évêque du lieu a reprécisé le contexte de la célébration eucharistique clôturant l’Année jubilaire ouverte le dimanche 10 juin 2018, au cours d’une messe dans cette église. A cette occasion, l’actuel curé avait été installé par l’évêque.  

Dans son mot de bienvenue, prononcé en lari (langue liturgique du diocèse), l’abbé Marie Joseph Mienakanda a exprimé la joie de la communauté paroissiale, a souhaité la bienvenue à l’évêque de Kinkala, à l’archevêque de Brazzaville, à ses confrères prêtres et à tous les participants à la messe.

C’est l’abbé Ildevert Mathurin Mouanga qui a prononcé l’homélie en lari, dans laquelle il est revenu sur l’origine du nom de Jeanne d’Arc que porte cette paroisse. L’épouse du président du Conseil paroissial, à l’époque du père Gur, s’appelait Jeanne. Le père Gur avait une sœur (Ndlr: en Alsace) qui se prénommait Jeanne. Il était originaire d’Alsace, région d’origine de Jeanne d’Arc que l’Eglise universelle a élevée au rang des Saints. Le prédicateur a exhorté le peuple de Dieu de Madzia à ne pas baisser les bras et à aller de l’avant afin de reconstruire sa contrée détruite par l’ignorance et la bêtise humaine. Il a mis aussi un accent particulier sur la scolarisation des enfants, pépinière et avenir de demain, avant de peindre dans un style particulier les souvenirs et les grands moments qui ont caractérisé la vie à Madzia. La prière universelle de cette messe a été faite par les trois confessions religieuses ayant participé à cette messe.

Peu avant la fin de la messe, le curé est de nouveau intervenu pour prononcer le mot de remerciements dans lequel il a exhorté la communauté paroissiale à être vainqueur du mal par le bien, à ne pas se laisser abattre par le mal, mais à oser vaincre le mal en pratiquant le bien, à se lever afin de déclencher le processus de reconstruction de Madzia. Dans cet élan, il a remercié les deux évêques, l’actuel évêque du lieu et le premier évêque résidentiel du lieu, les prêtres venus de partout et les chrétiens aussi bien de Madzia que des autres paroisses du diocèse, ainsi que ceux venus des autres diocèses pour leur vive participation à cette célébration eucharistique. Au terme de son allocution, il a prié l’archevêque de Brazzaville à prendre la parole.

S’exprimant à son tour, Mgr Anatole Milandou a martelé le fait que les guerres à répétition n’ont rien apporté au département du Pool. Il a exhorté les chrétiens à tourner définitivement la page de ces conflits douloureux en s’engageant résolument à prôner la paix en vue de la reconstruction de cette localité. Il a fustigé les actes de barbarie, commis par les soi-disant: «Seigneurs de guerres» qui pour la majorité ne sont plus de ce monde.

Intervenant en dernier à la fin de la messe, l’évêque de Kinkala a encouragé les chrétiens de Madzia à se lever définitivement afin de reconstruire leur localité: «Madzia telama! Madzia telama! Madzia telama!», traduit littéralement: «Madzia lève-toi, Madzia lève-toi, Madzia lève-toi», a scandé Mgr Louis Portella Mbuyu, qui a rendu un vibrant hommage aux pionniers qui ont bâti cette paroisse: le père Gur et ses collaborateurs, les membres du Conseil paroissial de l’époque dont Sébastien Makela, ancien catéchiste et père de l’abbé Sébastien Zoubakela, etc., avant de déclarer close l’Année jubilaire du 50e anniversaire de la paroisse à l’honneur.

A noter tout de même que le véhicule conduit par l’abbé Ildevert Mathurin Mouanga, samedi 13 juillet 2019, lors du voyage aller et à bord duquel se trouvaient 9 personnes dont des religieuses, le reporter de Radio Maginificat Léandre Massamba dit «Le Coq», et celui de La Semaine Africaine, l’auteur du présent article, après avoir abordé un virage extrêmement sablonneux, est allé echoué sur un jeune arbre, et s’est renversé sur le côté latéral gauche. Plus de peur que de mal, tous les passagers en sont sortis indemnes. Avec l’aide d’un véhicule Hilux du diocèse de Kinkala, se servant d’une chaîne accrochée sur le châssis du véhicule renversé, ce dernier a été remis sur la position initiale et a permis au chauffeur de reprendre le volant pour conduire les membres de l’équipage à bon port. Le voyage retour s’était déroulé normalement. C’était autour de 20h, que tous les passagers ont regagné Brazzaville, dimanche 14 juillet 2019.

Gislain Wilfrid BOUMBA

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Homélie pour le 25e dimanche du T.O C (22 Sept 2019)

par Abbé Venceslas Daleb Mpassy

Frères et soeurs,
 
L’extrait d’évangile que nous venons d'entendre relate une histoire assez contemporaine. Un gestionnaire malhonnête est sur le point de perdre son emploi, car il a mal utilisé les avoirs de son employeur. Et parce qu'il ne veut pas faire de travail manuel ni recevoir de charité, il s'adresse à toutes les personnes qui doivent de l'argent à son employeur et réduit leurs dettes.  À notre grande surprise, l’employeur félicite le gestionnaire malhonnête pour sa perspicacité. Que devons-nous faire d’une parabole qui vante les mérites d’un malhonnête ?  En fait, Luc inclut cette histoire dans son évangile, car les renversements de statut sont et ont toujours été au cœur de la société.
 
La parabole du gérant-escrot suit la série de paraboles consacrées à la proximité de Jésus avec les pécheurs et inaugure une série de passages concernant la richesse.  La parabole suggère un monde dans lequel le statut de vie est éphémère, voire même dangereux. Malheur donc à ceux qui de par leur rang social, méprisent les autres. Voilà que le gérant qui contrôlait les comptes des débiteurs de son maître ne peut maintenant espérer que leur hospitalité. Sa sagacité réside dans sa capacité à discerner sa propre situation. Il a peut-être honte de mendier, mais il est suffisamment prudent pour reconnaître que son statut s'est évaporé. Il doit descendre dans l'échelle sociale pour obtenir de l'aide. Au lieu d'être simplement victime de circonstances, il transforme une mauvaise situation en une situation qui profite à lui et aux autres. En effet, en réduisant les dettes des autres, il crée un nouvel ensemble de relations basées non pas sur la relation verticale entre prêteurs et débiteurs, mais sur quelque chose qui ressemble davantage aux relations réciproques et égalitaires d'amis.
 
L’intendant a sacrifié ce qu’il aurait pu prendre maintenant et l’a donné à d’autres personnes pour qu’il puisse obtenir un gain plus tard. Ce que ce gestionnaire malhonnête met en jeu a des similitudes avec ce qui se passe lorsque le royaume de Dieu émerge parmi nous. Les anciennes hiérarchies sont renversées et de nouvelles amitiés sont établies.
 
Est-ce à dire que les disciples de Jésus doivent donc utiliser leur richesse pour «se faire des amis»? Si les amitiés sont fondées sur des relations réciproques et égalitaires, le fait de libérer les dettes des autres ne les enrichit pas seulement, mais établit également un nouveau type de réciprocité avec eux.  Oui, Jésus encourage ses disciples à être généreux avec leur richesse dans cette vie pour que, dans la vie à venir, leurs nouveaux amis les reçoivent dans des demeures éternelles. La façon dont on traite la «richesse malhonnête» et ce qui appartient à l'autre en dit long sur la façon dont on va gérer la vraie richesse. Notons cependant que, en parlant de richesse, il ne s'agit pas seulement d'argent, mais de tout ce qui prends une place importante dans notre coeur. Aucun domestique ne peut servir deux maîtres… nous ne pouvons pas servir Dieu et la richesse.  La richesse n'est pas fondamentalement perverse, mais l'amour excessif peut mener à toutes sortes de péchés. Si nous comprenons le principe selon lequel tout ce que nous possédons est un don de Dieu, nous nous rendons compte que Dieu est le propriétaire de tout et que nous sommes ses intendants.
 
Ainsi, la question que Jésus soulève concerne plusieurs valeurs. Nous devons être généreux avec notre richesse et l'utiliser au profit des autres. Comme le montre Jésus, la richesse n'est pas toujours ce qu'elle est censée être. Jeff Bezos , Bill Gates, Warren Buffett, Bernard Arnault et Donald Trump  font partie des personnages extrêmement riches et puissants de l'histoire, ceux qui vivent en haut de la pyramide. Et la culture occidentale appelle cela la bonne vie, le succès, atteindre le sommet, avoir réussi.  Pour beaucoup, cela signifie autosuffisance, indépendance et de nombreuses occasions de profiter des plaisirs matériels. Mais est-ce vraiment être heureux que d'être riche d'argent. Je suis surpris de voir autant de tristesse, autant de dépressifs,et de solitude dans une société développée. Je viens d'un pays pauvre mais où les gens sont heureux, et j'arrive dans un pays riche mais en manque de joie.
 
Car bien qu'il y ait peu de personnes qui atteignent une telle richesse, beaucoup cependant s’y efforcent. Et ne pouvant pas l'obtenir, les appels à la cupidité et au désir de complaisance abondent. C'est fou ce que la soif de l’argent peut pousser à faire.  Elle peut aller jusqu'à faire perdre toute référence morale.  Oui, l'argent est trompeur quand nous en faisons un maître et non plus un moyen pour échanger, pour entrer en relation, pour vivre avec autrui.  Et Jésus veut que ses disciples voient le grand danger spirituel sur ce chemin.
 
Frères et Soeurs, cette parabole ne concerne pas que l'argent. Mais il s'agit de racines de notre cœur.  Qu'est-ce qui les nourrit ? Nos racines sont-elles liées au trésor terrestre? Cherchons-nous à aligner les objectifs de notre vie avec des choses et des loisirs ? Sommes-nous trop occupés par ce que nous aimons pour ne pas remarquer les cris du désespoir humain ? Les racines de notre vie puisent-elles dans le puits spirituel de la sollicitude et de la compassion de Dieu? Je suis toujours choqué lorsque des parents sont obligés de partager les dimanches de leurs enfants entre église, sport et musique. Là où est ton coeur, là se trouve ton trésor.
 

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CONGREGATION DES MISSIONNAIRES DU SACRE-CŒUR : Père Yvon César Banackissa, nouveau supérieur en Afrique

par Abbé Venceslas Daleb Mpassy

En séjour à Brazzaville, le père Yvon César Banackissa a été nommé récemment nouveau supérieur des Missionnaires du Sacré-Cœur en Afrique. Il entend accomplir sa mission avec beaucoup d’humilité et beaucoup d’abnégation, et se donner totalement au Seigneur, en répandant partout la spiritualité du Sacré-Cœur. Interview!

*Qui est père Yvon César Banackissa?  
**Je suis missionnaire du Sacré-Cœur, d’origine congolaise de Brazzaville, à la paroisse Notre-Dame du Rosaire; premier prêtre congolais dans la Congrégation des missionnaires du Sacré-Cœur, dernier prêtre ordonné en 2000, par Mgr Barthélemy Batantu, archevêque de Brazzaville, d’heureuse mémoire. Aujourd’hui, supérieur des missionnaires du Sacré-Cœur en Afrique. Je succède à Mgr Toussaint Iluku qui est devenu évêque de Bokungu-Ikela (RDC). Je serai installé au Cameroun où se trouve le siège de l’Afrique avec trois conseillers.

*Vous êtes nommé nouveau supérieur des missionnaires du Sacré-Cœur en Afrique, qu’est-ce que cela vous fait et quels sont les défis à relever?
**C’est un sentiment de responsabilité. Je n’en tire aucune fierté, c’est une tâche, une croix qui m’est confiée pour le service de mes frères, de l’Eglise. Nous avons des choses à relever, des défis dans notre service au Seigneur. En tant que missionnaire du Sacré-Cœur je suis témoin de ce corps de Jésus partout où je serai. Ce n’est pas facile, nous assumons cette mission avec beaucoup d’humilité et beaucoup d’abnégation.

*Quelle sera votre mission?
**En tant que nouveau supérieur, je dois animer mes frères et aider à la cohésion et à l’unité de la congrégation ici en Afrique. Nous sommes basés au Cameroun, en RDC, au Sénégal, au Congo-Brazzaville, en Afrique du Sud et nous venons d’ouvrir une communauté au Mozambique. Je me focaliserai sur la partie francophone, parce que nous avons un groupe qu’on appelle Union d’Afrique francophone (UAF). Nous atteignons une centaine de membres. Ma responsabilité auprès de mes frères n’est pas celle de régner, mais d’être à l’écoute des confrères, de poser mon regard sur le cœur transpercé de Jésus, et regarder mes frères. C’est un rôle purement d’animation.

*Vous êtes jeune, parlez-nous de votre vocation.
**Ma vocation a commencé très jeune, en effet, quand j’étais encore enfant de chœur à la paroisse Notre-Dame du Rosaire de Bacongo. Je regardais les aînés. A cette époque on avait les abbés Joachim Babingui qui était le vicaire de la paroisse, Firmin Bitsindou Locko, le curé. On se demandait: ils sont tous âgés, qui pourraient les remplacer? C’est là où m’est venue l’idée d’aller au Petit séminaire Saint-Jean jusqu’en classe de Terminale. Et en Terminale j’ai eu la vocation missionnaire. C’est cette vocation qui m’a attiré vers la Congrégation des missionnaires du Sacré-Cœur qui ne se trouvait pas ici. Je me suis engagé tout jeune. J’étais le premier et d’autres frères m’ont suivi.

*C’est une tâche lourde comment entendez-vous l’assumer?
**A la suite des consultations des confrères en Afrique, la congrégation a jugé bon de me confier cette responsabilité. Avec l’appui de mes frères et avec le concours du Seigneur, j’assumerai cette mission en toute humilité. Un serviteur à l’écoute de ses frères. Le dernier chapitre général tenu au mois de septembre 2017 a insisté sur deux thèmes: Internationalité et mission. J’insiste sur ces deux mots, parce qu’en Afrique nous sommes guettés par les démons du tribalisme, du nationalisme. J’insiste pour que nos communautés soient de plus en plus internationales. L’internationalité suppose une intégration à double sens: moi, je m’intègre et j’intègre mon frère. Nous devons avoir une même mission. Nous sommes essentiellement des missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus. Le cœur de Jésus s’est ouvert pour transformer la vie. Si le Congo doit être gagné par la spiritualité du Sacré-Cœur, pourquoi pas? Nous commençons une mission avec la paroisse Saint-Ambroise de Nkozo, nous voulons faire davantage, parce que ce n’est pas seulement la mission paroissiale qui nous intéresse, mais puiser dans d’autres apostolats qui nous permettent de nous approcher de l’homme dans son entier.

Propos recueillis par
Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA

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RD Congo : Mgr Fridolin Ambongo Besungu, devient cardinal

par Abbé Venceslas Daleb Mpassy

Avant sa prochaine visite en Afrique dans quelques jours, le Pape François a annoncé dimanche 1er septembre 2019, la création de 13 nouveaux cardinaux. C’était Place Saint-Pierre de Rome, à l’issue de la prière mariale de l’Angélus qu’il a présidée comme à l’accoutumée, le Pape a annoncé que les nouveaux cardinaux seront reconnus officiellement le 5 octobre prochain au Vatican. Parmi eux, Mgr Fridolin Ambongo Besungu, archevêque de Kinshasa, en RD Congo.

Le Pape veut une Eglise missionnaire, comme le témoigne la provenance des 13 serviteurs de Dieu qu’il a décidé d’élever à la dignité cardinalice. «Leur provenance exprime la vocation missionnaire de l’Eglise qui continue à annoncer l’amour miséricordieux de Dieu à tous les hommes de la terre», a affirmé le Saint-Père avant de dévoiler la liste des futurs cardinaux. Et de conclure: «Prions pour les nouveaux cardinaux, afin que, en confirmant leur adhésion au Christ, ils m’aident dans mon ministère d’évêque de Rome pour le bien de tout le Saint peuple fidèle de Dieu».  


Parmi ceux que le Pape a choisis au cardinalat, se trouve Mgr Miguel Angel Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux. Né à Séville (Espagne) en 1952, il est ordonné prêtre en 1980 avant d’être envoyé comme missionnaire en Egypte et au Soudan. Spécialisé en études arabes et en islamologie, Mgr Ayuso est nommé secrétaire de ce dicastère romain en 2012 par le Pape Benoît XVI. Il devient alors le plus proche collaborateur du cardinal français Jean-Louis Tauran, décédé le 5 juillet 2018. C’est sur les traces de cette éminente figure d’Eglise qu’il place son action à la tête de ce dicastère, où l’a nommé le Pape François le 25 mai dernier.


C’est à Séville, sa ville natale que Mgr Ayuso a appris l’heureuse nouvelle alors qu’il venait de célébrer la messe avec quelques membres de sa famille. Il a exprimé son émotion et sa gratitude envers le Pape, rappelant également l’importance du dialogue interreligieux, un des pivots du pontificat de François.


L’Eglise d’Afrique prend une assez bonne place dans cette liste des nouveaux cardinaux avec notamment Mgr Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat (Maroc), Mgr Eugenio Dal Corso, évêque émérite de Benguela (Angola) et Mgr Fridolin Ambongo Besungu, archevêque de Kinshasa (RD Congo).


Surpris par différents messages et appels de félicitations alors qu’il n’avait pas encore reçu la nouvelle de façon officielle, l’archevêque de Kinshasa, successeur immédiat du cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a conclu, tout en remerciant le Saint-Père pour cette élévation, que c’est une reconnaissance de la part du Souverain pontife pour l’engagement de l’Eglise congolaise pour le bien-être de la population qui souffre. Pour lui, c’est vraiment un encouragement d’une Eglise qui doit être aux côtés du peuple. Et le fait d’être cardinal, lui donnera l’opportunité de faire entendre davantage la voix du peuple congolais auprès du Saint-Père et de toute l’Eglise universelle. Comme cardinal, Mgr Ambongo voudrait être un humble serviteur aux côtés de son peuple, assisté du Seigneur, le seul Maître de ce monde. A 59 ans, il devient l’un des cardinaux électeurs membres du collège cardinalice. Son implication comme second de Mgr Marcel Utembi Tapa, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) dans le processus politique tumultueux qui a précédé le scrutin présidentiel, qui a vu l’élection de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête de la RD Congo a été reconnue par tous. Il est le 4e cardinal de son pays.


A signaler que selon une tradition catholique confortée par l’usage, Kinshasa est dit «siège cardinalice», vu que ses trois prédécesseurs sont des cardinaux. Après Mgr Ambongo, le prochain archevêque de Kinshasa a toutes les chances de devenir, lui aussi, cardinal.

Aristide Ghislain
NGOUMA

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Retour en images sur la messe d’installation du nouveau curé de Poix et d'Hornoy : Le père Daleb M’Passy

par Abbé Venceslas Daleb Mpassy

Retour en images sur la messe d’installation du nouveau curé de Poix et d'Hornoy : Le père Daleb M’Passy
Retour en images sur la messe d’installation du nouveau curé de Poix et d'Hornoy : Le père Daleb M’Passy
Retour en images sur la messe d’installation du nouveau curé de Poix et d'Hornoy : Le père Daleb M’Passy
Retour en images sur la messe d’installation du nouveau curé de Poix et d'Hornoy : Le père Daleb M’Passy
Retour en images sur la messe d’installation du nouveau curé de Poix et d'Hornoy : Le père Daleb M’Passy
Retour en images sur la messe d’installation du nouveau curé de Poix et d'Hornoy : Le père Daleb M’Passy
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Retour en images sur la messe d’installation du nouveau curé de Poix et d'Hornoy : Le père Daleb M’Passy
Retour en images sur la messe d’installation du nouveau curé de Poix et d'Hornoy : Le père Daleb M’Passy
Retour en images sur la messe d’installation du nouveau curé de Poix et d'Hornoy : Le père Daleb M’Passy

Dimanche 8 septembre en l’Eglise Saint Denis de Poix de Picadrie, nous avons eu la joie d’accueillir notre nouveau curé, le père Daleb M’Passi, successeur du père Samuel Leyronnas.

Le Vicaire général, le père Delepine conformément au rite prévu à installé dans ses nouvelles fonctions le père Daleb.

Grande joie pour la paroisse, une église comble qui montre combien l’importance d’avoir un prêtre est très important pour les habitants de nos villages.

Remercions le Seigneur pour ce don. Et n’oublions pas de prier pour les vocations.

Nous avons eu la joie également d’accueillir officièlement les soeurs qui depuis fin Août résident dans le presbytère de Poix, ainsi que le père Albert Saelens qui réside également sur la commune d’Equennes, il nous donnera un bon coup de main j’en suis sur .

A l’issue de la messe nous avons partagé le verre de l’amitié. Les ECP des paroisses d’Hornoy et Poix ont déjeuner avec leur nouveau curé à la salle Jean XXIII.

Une nouvelle page s’ouvre pour nos paroisses, reste à y écrire simplement avec fraternité.

JF Lacaille, pour l’équipe de conduite pastorale

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