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Homélie pour le 33ème Dim T.O (19/11/2023)

par Abbé Venceslas dia kazé

Frères et Sœurs,

Les textes bibliques de ce dimanche nous disent que nous avons tous une mission, confiée par le Dieu, à remplir ici-bas. Et le jour, viendra où nous aurons à lui rendre des comptes. C’est donc chaque jour que nous avons à nous préparer à cette grande rencontre. Pour cela, nous ne sommes pas seuls, car le Christ lui-même est là au cœur de nos vies pour nous conduire sur le chemin de la bonne gestion des talents que Dieu nous a confié.

C’est dans ce sens que le livre des Proverbes (1ère lecture) nous parle de la femme vaillante, très appréciée pour ses qualités d’épouse et de mère ; elle fait le bonheur de son mari et de ses enfants. Elle montre également ses qualités de cœur devant Dieu et devant le pauvre. Cette femme nous rappelle que nous avons à répondre, chacun et tous, à notre vocation quelle qu’elle soit. Notons que c’est Dieu lui-même qui nous confie notre vocation comme époux, épouse, père et mère de famille, prêtre, religieux, religieuse.

Dans le même ordre, l’Evangile nous relate la parabole des talents qui nous montre le chemin à suivre. Elle nous raconte l’histoire d’un homme qui se prépare à partir en voyage. Il appelle ses serviteurs et leur confie tous ses biens. En son absence, ils doivent les faire fructifier. Les deux premiers serviteurs doublent le capital de départ. Tous deux reçoivent les louanges de leur maître. Quant au troisième, il se contente de restituer l’argent reçu ; il est réprimandé et puni. La signification de cette parabole est claire : l’homme qui part en voyage c’est Jésus ; les serviteurs c’est nous. Les talents c’est les dons que le Seigneur nous confie, c’est sa Parole, nos qualités, nos avoirs, c’est aussi des frères et des sœurs à aimer. Le Seigneur ne nous demande pas de les conserver précieusement dans un coffre-fort mais plutôt de les faire fructifier. Il veut que nous les utilisions pour notre bien et celui des autres. Chacun peut alors se poser ces questions : Combien de personnes avons-nous encouragées par notre espérance ? Combien d’amour avons-nous partagé avec notre prochain ? Combien de personnes avons-nous aidés avec le peu que nous avons.

La journée du Secours catholique nous donne l’occasion de répondre à cet appel du Seigneur. Depuis 1946, cette structure s’efforce de rayonner la charité. Dans cette organisation, des chrétiens se donnent corps et âme, pour faire reculer tout ce qui déshumanise. Malheureusement, les pauvres sont trop souvent victimes de préjugés. Et comme nous vivons dans un monde dur et violent, chacun s’occupe de lui-même. Même pas un regard vers le voisin, comme dans la parabole du riche et de Lazard. Un jour, la question nous sera alors posée : « Qu’as-tu fait de ton frère ?” N’oublions pas, ce qui donne de la valeur à notre vie, c’est notre amour de tous les jours pour tous ceux et celles qui nous entourent. ». Sans quoi, nous n’aurons rien fait de plus que les païens.

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