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Abbé Mesmin Prosper Massengo, vicaire judiciaire de Brazzaville : «La validité juridique de l’enquête diocésaine de la cause du Cardinal Emile Biayenda accordée»

par Abbé Wenceslas daleb mpassy

La Congrégation pour les causes des saints a accordé, à l’issue de son congrès ordinaire, le 29 mai 2015, la validité juridique de l’enquête diocésaine déposée, en septembre 2003, par l’archevêché de Brazzaville, pour la béatification et la canonisation du cardinal Emile Biayenda. Dans une interview accordée au journal «La Mémoire», de retour d’un séjour à Rome courant mi-octobre 2015, l’abbé Mesmin-Prosper Massengo, vicaire judiciaire de Brazzaville et promoteur de justice de la cause du Cardinal Emile Biayenda, qui est aussi secrétaire général de l’Acerac (Association des Conférences épiscopales de la région d’Afrique centrale), a indiqué que «la balle est maintenant du côté de Rome».


* Monsieur l’abbé, il y a quelques semaines, vous avez effectué, avec l’archevêque de Brazzaville, chacun à son tour, une visite à Rome. Peut-on connaître le mobile de ces voyages?


** Je vous remercie de l’occasion que vous m’offrez de m’exprimer. En ce qui concerne mon voyage d’octobre dernier en Italie, il était lié à certains rendez-vous pris de longue date pour certaines questions relatives au siège de l’Acerac. Profitant de ce voyage, Mgr l’archevêque m’avait proposé de rencontrer le révérend père Romano Gambalunga, postulateur de la cause du serviteur de Dieu Emile Cardinal Biayenda, en vue de faire le point avec lui.


Nous attendions, depuis quelques années déjà, la validation de la cause du serviteur de Dieu Emile Cardinal Biayenda. Cela a été un peu long, car la procédure relative à la béatification et à la canonisation est assez complexe et requiert beaucoup de méticulosité et de technicité dans ce que l’on fait. Lorsque l’archevêché de Brazzaville avait déposé, pour la première fois, en 2003, à Rome, les actes de la cause, il y avait quelques irrégularités. Il a fallu donc les corriger. En plus de cela, la commission historique n’avait, à l’époque, encore rien fait. Par la suite, la mort de l’abbé François Wamba et celle de l’abbé Marcel Miayoukou, plus tard, n’avaient pas arrangé les choses, car ces deux prêtres étaient membres de ladite commission historique. Il a fallu refaire une autre commission historique, avec toutes les exigences que cela comporte.


Aujourd’hui, nous pouvons dire que tout a été fait au niveau diocésain, puisque le rapport de la commission historique, dernier document diocésain déposé, par nous-mêmes, à la Congrégation pour les causes des saints, a été validé. La lettre de Mgr Marcello Bartolucci, secrétaire de la Congrégation pour les causes des saints en est la preuve. C’est une lettre qui met pratiquement fin à la procédure diocésaine que nous appelons «Enquête diocésaine». Cela est une très bonne chose pour l’Eglise de Brazzaville. Comme on dit vulgairement, la balle est maintenant du côté de Rome. C’est au postulateur de faire présentement son travail, sous la houlette des autorités de la Congrégation pour les causes des saints.

Propos recueillis par
Grégoire YENGO DIATSANA

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